L’Arcānum.
Coeur de l’Ultima Necat, on ne peut pas vraiment dire que ce lieu dort par moment, mais entre les agents qui ont l’idée saugrenue de dormir la nuit et ceux qui patrouillent en ville, il y a certainement moins d’activité qu’en plein jour. En tout cas, étant à l’intérieur depuis le début d’après-midi, c’est ce que je constate !
Ou serait-ce simplement que personne d’autre ne traîne aux aires d’entraînement après trois heures du matin?
Début de l’exercice.
Pour la…jenesaiscombientième fois aujourd’hui, la voix robotique fait écho dans le gigantesque mais à présent désespérément vide centre de tir, alors que des cibles holographiques apparaissent ça et là de l’autre côté du stand, mouvantes ou menaçantes, immobiles ou inoffensives. Et encore une fois, j’attrape l’une des nombreuses armes situées dans une caisse à côté de moi pour vider mon chargeur sur les méchants hollows tout en épargnant les gentils humains qui ont cette fâcheuse manie de courir entre moi et les monstres. Pendant une trentaine de secondes, les murs blindés résonnent du vacarme rythmique d’un fusil d’assaut crachant toutes ses munitions sans interruption, accompagnés des “cling” typiques des douilles rebondissant sur le sol métallique.
Fin de l’exercice. Résultat: 88%.
Toujours pas assez. Non, c’est même encore pire que les essais précédents…cette arme a une mauvaise prise en main, et trop de recul pour mon gabarit. Encore un truc pensé pour les go-muscu d’1m90, et pas pour les guêpes comme moi !
Tant pis, j’vais en essayer une autre et…ah.
Je constate avec dépit que de tous les modèles que j’avais apportés pour les tester…ben, c’était le dernier. C’est pas bien grave, ça fait que…le trentième, aujourd’hui? Ouais, y’avait bien trois caisses complètes.
J’hausse les épaules. Tant pis, plus qu’à aller en chercher une autre ! J’prend alors une gorgée dans ma thermos de café, qui a fini par refroidir depuis le temps, avant de ranger l’arme dans la caisse et de la prendre dans mes bras pour prendre la direction des quartiers Cups.
Passant pour la énième fois les portes automatiques de l’armurerie, j’annonce mon entrée d’un “Heeey ! C’est encore…moi?”, entendant dans la tristitude la plus totale ma voix faire écho dans la salle, dont les occupants sont depuis plusieurs heures déjà rentrés chez eux.
Bon, bah j’imagine que je vais me servir moi-même? Posant la caisse sur une table, en me promettant que je rangerai après, j’me laisse aller à regarder les différents modèles encadrés partout dans les murs, faisant presque office de décoration. Maintenant, faut chercher ceux que j’ai pas encore testés…et ils commencent à se faire rare.
Coeur de l’Ultima Necat, on ne peut pas vraiment dire que ce lieu dort par moment, mais entre les agents qui ont l’idée saugrenue de dormir la nuit et ceux qui patrouillent en ville, il y a certainement moins d’activité qu’en plein jour. En tout cas, étant à l’intérieur depuis le début d’après-midi, c’est ce que je constate !
Ou serait-ce simplement que personne d’autre ne traîne aux aires d’entraînement après trois heures du matin?
Début de l’exercice.
Pour la…jenesaiscombientième fois aujourd’hui, la voix robotique fait écho dans le gigantesque mais à présent désespérément vide centre de tir, alors que des cibles holographiques apparaissent ça et là de l’autre côté du stand, mouvantes ou menaçantes, immobiles ou inoffensives. Et encore une fois, j’attrape l’une des nombreuses armes situées dans une caisse à côté de moi pour vider mon chargeur sur les méchants hollows tout en épargnant les gentils humains qui ont cette fâcheuse manie de courir entre moi et les monstres. Pendant une trentaine de secondes, les murs blindés résonnent du vacarme rythmique d’un fusil d’assaut crachant toutes ses munitions sans interruption, accompagnés des “cling” typiques des douilles rebondissant sur le sol métallique.
Fin de l’exercice. Résultat: 88%.
Toujours pas assez. Non, c’est même encore pire que les essais précédents…cette arme a une mauvaise prise en main, et trop de recul pour mon gabarit. Encore un truc pensé pour les go-muscu d’1m90, et pas pour les guêpes comme moi !
Tant pis, j’vais en essayer une autre et…ah.
Je constate avec dépit que de tous les modèles que j’avais apportés pour les tester…ben, c’était le dernier. C’est pas bien grave, ça fait que…le trentième, aujourd’hui? Ouais, y’avait bien trois caisses complètes.
J’hausse les épaules. Tant pis, plus qu’à aller en chercher une autre ! J’prend alors une gorgée dans ma thermos de café, qui a fini par refroidir depuis le temps, avant de ranger l’arme dans la caisse et de la prendre dans mes bras pour prendre la direction des quartiers Cups.
Passant pour la énième fois les portes automatiques de l’armurerie, j’annonce mon entrée d’un “Heeey ! C’est encore…moi?”, entendant dans la tristitude la plus totale ma voix faire écho dans la salle, dont les occupants sont depuis plusieurs heures déjà rentrés chez eux.
Bon, bah j’imagine que je vais me servir moi-même? Posant la caisse sur une table, en me promettant que je rangerai après, j’me laisse aller à regarder les différents modèles encadrés partout dans les murs, faisant presque office de décoration. Maintenant, faut chercher ceux que j’ai pas encore testés…et ils commencent à se faire rare.
