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Koganei Muzan

Données Spirituelles
Grade: Five of Clubs
Ven 2 Sep 2022 - 17:57 - Koganei Muzan [Terminé]

Koganei Muzan

Race Fullbringer
Âge 26 ans


Grade Five of Clubs


Pouvoir

Fullbring - Canne fait d'un bois particulier, surmontée d'un pommeau en forme d'une fleur verte.

Terra - Pouvoir lui permettant de générer autour de lui une zone lui permettant de créer et de manipuler la flore (plantes/arbres) à sa guise.

Evolution (Terra Nostrum) - La forme supérieure de son don lui permet d'étendre la zone couverte tandis que lui semble pouvoir se fondre dans cette végétation, comme s'il était relié à elle.

Koganei Muzan [Terminé] P-humain

Description

Peau mate, yeux vert, cheveux noir corbeau et visage assez fin, Muzan est plutôt bel homme. La plupart du temps, il porte un costume vert et tient en permanence à la main une canne en bois sombre surmonté d'une fleur en métal verte elle aussi. Canne dont il se sert pour s'aider à marcher depuis l'attaque qu'il a subi à ses quinze ans.

Plutôt cultivé, il se dégage de sa personne un certain charisme. Bien que peu souriant en général, il n'est pas pour autant désagréable avec les autres et est même plutôt doué dans l'art de la communication en public. Rien d'étonnant d'ailleurs pour celui qui travaille de manière officielle comme employé au sein de la Fondation Mémento, section "Humanitaire". Son envie de changer le monde est réel et il fait d'ailleurs tout son possible pour cela. C'est d'ailleurs au sein de son travail qu'il a rencontré son épouse actuelle.

Tel est le personnage public, que la plupart des personnes côtoient. Sa femme y comprit.

Mais derrière cette façade, la personnalité de Muzan est bien plus trouble. Fils d'un ancien Yakuza repenti, il a connu un univers emplit de violences diverses, tombant même lui aussi dedans. Ce qui a eu des effets dévastateurs sur sa psyché. Car un ado qui voir certaines horreurs ne s'en sortira que rarement indemne. D'abord coursiers pour la mafia à ses 16 ans, il a vite évolué pour prendre le rôle d'usurier officiel d'une des familles. C'est là que son talent pour la torture se fit connaître. Car le Koganei n'a aucune compassion pour ceux qui l'entourent, faisant de lui un outil efficace pour soutirer des informations ou récupérer des fonds prêtés. "Second métier" qu'il n'a jamais arrêté officiellement, en dépit de ce qu'il dit à son épouse et à son père.

Son corps possède des tatouages étant reconnus comme un signe distinctif pour les Yakuzas. Son dos notamment étant complètement recouvert. Parfois qualifié de sadique par ceux qui l'ont vu travailler, il ne semble pourtant pas prendre de plaisir dans ses activités. Il le fait car il sait le faire et cela s'arrête là. Il a toutefois une obsession très étrange, aux antipodes de ses diverses activités : les fleurs, les arbres. Les Bonzai en particuliers. Obsession qu'il tient de sa défunte mère, horticultrice de son vivant, assassinée sous ses yeux alors qu'il était adolescent.

Très protecteur envers ceux à qui il tient, il est tout à fait capable du pire pour les préserver. Ne pas avoir de compassion ne signifiant pas pour autant qu'il ne peut pas aimer ses proches. Obsessionnel et rancunier, il ne supporte pas qu'on puisse lui mettre des bâtons dans les roues et ne pas atteindre les objectifs qu'il s'est fixé.
Koganei Muzan [Terminé] P-humain

Histoire

Le déclencheur.


Depuis tout petit déjà, elle ne cessait de me parler horticulture. Je grandissais au milieu des plantes et des livres qui en parlaient, aidant ma mère à s'occuper de notre "petit havre de paix" comme elle aimait l'appeler. Le bonzai étant l'arbre préféré de cette dernière. Elle m'avait maintes fois raconté l'histoire de son grand-père, un botaniste irlandais, qui avait débarqué au Japon pour finaliser une étude et qui était tombé amoureux du pays (et de sa grand mère au passage). Ce jardin improvisé, ma mère l'avait crée en hommage à ces derniers. Et moi je l'écoutais, sans jamais l'interrompre, aimant le son de sa voix et la passion qui transpirait dans chacune de ses paroles. J'aimais l'énergie qu'elle mettait dans ses propos et la vie qui l'habitait. Car je n'étais déjà pas moi même capable d'une telle ferveur, me désintéressant très jeune de toutes ces choses que je jugeais futiles.

Ce que j'aimais surtout, c'était la canne finement ouvragée avec le pommeau en forme de fleur qui reposait sur l'étagère de leur jardinerie. Elle avait été taillé par mon arrière grand-père en personne et offert à sa femme en gage d'amour. Un trésor de famille en quelque sorte que ma mère chérissait. Cette canne, je la trouvais magnifique mais pas seulement pour son histoire. Elle dégageait quelque chose que ma mère ne voyait pas. Une sorte d'aura. Une énergie que je ne comprenais pas mais que je ressentais pleinement. Je su bien plus tard pourquoi. Cette aura que je percevais, ce don que je croyais posséder, était en réalité lié à la nature même de ce que j'étais. Un Fullbringer.

Ma vie n'était pas parfaite mais je ne manquais de rien. Mon père toutefois a été longtemps une énigme pour moi. Je ne le voyais que peu dans la journée mais j'aimais les multiples tatouages qu'il possédait. Je n'en connaissais alors pas la signification mais je trouvais ça tellement stylé. Ma mère, elle, n'appréciait pas. Elle demandait d'ailleurs souvent à mon père de changer de métier. Je ne savais pas ce qu'il faisait personnellement et à l'époque, ils se sont toujours gardé de me le dire. Malgré les disputes, nous étions heureux. Jusqu'à ce fameux jour. L'année de mes quinze ans. Pendant que mon père était "au travail".

D'où ils sortaient ? Encore aujourd'hui, je ne m'en souviens pas. Le médecin de l'époque pense que j'ai occulté certains souvenirs pour mieux préserver mon esprit. Je pense qu'il se trompe. Quoi qu'il en soit, un groupe de cinq personnes vinrent un jour en force chez nous. Nous étions alors, ma mère et moi, en train de jardiner. Armés de lames diverses, je les revois simplement autour de nous. Notre sanctuaire dévasté. Je la revois alors se précipiter vers l'étagère. Prendre la canne de son grand-père pour se défendre. Comme si une simple canne pouvait faire jeu égal avec un katana. Ils étaient venus ici pour elle, en réalité. Pour faire passer un message à mon père. Ce qu'il se passa, je ne m'en souviens plus avec précision. Des images. Des brides qui s'imposent encore certaines nuits à moi. Et la douleur aussi. En fermant les yeux, je revois le sang, les débris des pots de fleurs et le corps sans vie de ma mère au sol, contre moi. Je revois la canne qui se trouvait encore entre ses mains, le poing serré si fort autour que je n'étais pas parvenu à la lui retirer. Je revois ma propre blessure. Ils avaient prit plaisir à me planter à plusieurs reprises la jambe avec un couteau, veillant seulement à ne pas trancher une artère. J'en gardais encore aujourd'hui des séquelles. Et surtout, surtout, je me souviens de leur message. Ces ordures...

    - Oeil pour oeil. Dis à ton père que la prochaine fois, ce n'est pas ta jambe qu'on charcutera. Mais toi tout entier. Et qu'on lui enverra paquet par paquet les morceaux qu'on aura découpé. Avant de lui trancher sa propre tête.

Ils étaient partis. J'avais sombré dans l'inconscience. Je me souviens aussi de mon père. Sa tête, son expression, sa culpabilité. Je me souviens de la police. De ce que certains avaient dit de mon père. Qu'un tueur ne pouvait qu'attirer la mort sur sa propre famille. Et qu'aussi on ne sortait pas si facilement "de là". Je compris bien plus tard que cela avait été des représailles. Que mon cher père était un tueur à la solde des Yakuzas. Une rivalité entre deux des familles qui composaient le Cercle.

Trois choses importantes changèrent au cours des semaines suivantes. 1/ Mon père se retira de la mafia. Cela ne fut pas bien prit mais il avait le bras long. 2/ Je rentrais moi même au sein d'une des familles mafieuses afin de pouvoir retrouver un jour les salopards qui avaient tués ma mère. Au grand désarroi de mon paternel. 3/ Je me découvris un pouvoir étrange. Un pouvoir lié à la canne que j'avais serré contre moi le jour où ma mère fut exécuté et que j'utilisais désormais pour m'aider à marcher suite à ma blessure. Un don lié à ce qu'elle et moi avions toujours partagés ensemble : sa passion pour les plantes. Le début de ma seconde existence...

Un simple défenseur.


    - Je vois. Et bien si je n'ai pas le choix, j'intégrerai ce groupe. Tout ce qui m'importe, c'est de pouvoir me rendre utile.

J'avais prononcé cette phrase autant pour lui que pour moi. Pour me convaincre. En réalité, je n'étais pas motivé pour intégrer The Clubs. Je voulais participer plus activement. Je me voyais comme une lame, pas comme un bouclier. Mais voilà, mon pouvoir avait parlé pour moi. Et on le jugeait plus utile au sein du groupe de protection. Je comprenais en réalité même si cela m'agaçait. Intégrer une organisation emplit d'hommes et de femmes comme moi m'avait reboosté. Non seulement je n'étais pas seul, mais en plus nous avions des objectifs similaires. J'aurai aimé faire plus. Je savais que je le pouvais. Seulement pour le moment, j'allais devoir me contenter de ça.

Terra allait enfin m'être d'une réelle utilité. Autrement que pour en finir avec ceux qui étaient mes cibles au sein de mon autre emploi. Autrement que pour repousser ces immondes créatures qui avaient essayés de m'attaquer par le passé. Quoi que je jugeais trop vite ces bêtes immondes. Une de ces attaques m'avait quand même permit de rencontrer d'autres Fullbringers. Ils m'avaient aidés. Et m'avaient alors expliqués ce que j'étais. Et ce qu'ils faisaient eux même. Me rendre utile pour ceux qui, comme ma mère par le passé, ne savaient pas se défendre ou ne connaissaient pas les dangers réels de ce monde.

Et puis, j'avais la chance de porter le numéro 5. Un chiffre clé pour moi depuis la mort de ma mère. C'était un chiffre bas au sein de l'organisation mais j'avais l'habitude de partir du bas de l'échelle. J'allais simplement faire en sorte que l'Ultima Necat me reconnaisse à ma juste valeur. Et puis maintenant, grâce à eux, j'allais enfin avoir un métier officiel. Cette Fondation avait beau n'être qu'une façade, elle disposait d'employés qui œuvraient réellement pour le bien de l'humanité. Même si la plupart ne connaissait pas l'existence de l'organisation tapie dans l'ombre.

Ce que je ne savais pas encore, c'était que j'allais rencontré ma future épouse au cours de ma "prise de fonction".

Aujourd'hui...


Plusieurs années sont passées depuis que j'ai rejoins l'organisation. Je n'ai pas beaucoup évolué en vérité mais j'en ai appris beaucoup plus sur moi. Sur mes pouvoirs aussi. Il faut dire que les chercheurs de l'Ultima Necat ne sont pas des rigolos. J'ai même passé une étape d'importance il y a peu. Une sorte d'évolution de mon pouvoir que j'avais hâte de voir en application. Je dois dire que je suis fier des quelques missions que j'ai à mon actif. On progresse. Même si je suis loin d'être dans les petits papiers des grands manitous. Au moins je suis utile et cela me suffit. Pour le moment. Mais là, c'est pour mon autre travail qu'on m'a appelé.

J'arrive devant la petite porte en fer. Je regarde de nouveau l'adresse sur le papier qu'on m'a donné. Pas d'erreur. Maintenant le code. Je tape deux fois. J'attends. Puis je retape trois fois. La réponse ne se fait pas attendre, on m'ouvre. L'homme me regarde de haut en bas. Je dois dire que cela ne m'étonne pas. Je ressemble bien plus à un prospecteur qu'à un homme de main de la mafia. Mais cela m'amuse je dois dire. Il m'ouvre, me conduit là où je dois faire "affaire". Alors que j'entre dans la pièce, sombre, avec une forte odeur de renfermé, je remarque mon client. Mon hôte me laisse. Pas un mot. Inutile. Et cela m'arrange. J'ai toujours du mal à trouver un sujet de discussion avec les autres. Enfin, surtout du mal à les écouter tant cela ne m'intéresse pas. J'approche de l'homme dans la pièce. Il est attaché. Pas de caméra - un de mes seuls critères d'action, je n'aime pas être observé quand je travaille.

Je tourne autour, pour revenir face à lui. Un bâillon dans la bouche. Avec ma canne, je teste la solidité des liens. Non pas que je craigne qu'il se libère mais disons que c'est comme une habitude, un toc en quelque sorte.

    - Je vais t'enlever ça. Toutefois, je te remercie de ne pas hurler. De ne pas pleurer. De ne pas supplier. Pour être tout à fait franc, je ne te connais pas et je me moque des raisons qui ont poussés mes patrons à t'enfermer ici. Si tu as une famille, des enfants, je m'en moque aussi. Cela ne m'empêchera pas de faire mon travail. A mes yeux, tu n'es qu'un nom de plus sur ma liste et je t'oublierai dès que je sortirai d'ici. Par contre, ce que je peux faire, c'est t'éviter de souffrir. Je peux faire en sorte que notre entrevue soit, si ce n'est pas agréable, au moins pas douloureuse. J'espère que je suis assez clair ?

Pas de réaction mais je vois à son regard qu'il a compris. Faire souffrir ne me procure aucun plaisir. Si je peux m'éviter ça, alors tant mieux. Je lui enlève. Je vois qu'il prends quelques instants pour mieux respirer. Faut dire que ces trucs, ce n'est pas top pour ça. Je vois qu'il m'observe. Sans doute pour voir si je suis armé. Je n'ai pas d'arme en dehors de ma canne. Une de mes particularités dirons-nous. Mais je n'en ai pas besoin.

    - Tu vas me dire tranquillement où il se cache. Et avec combien de gardes. Tu vas me donner toutes les informations nécessaires pour le trouver. Et tu vas aussi me donner le nom de ceux qui l'ont protégés de la sorte. Si tu fais ça, sans m'obliger à me répéter, alors je peux te garantir que tu partiras d'ici en douceur.

Il est du milieu. Et je vois qu'il a fait le lien entre moi et certaines affaires que j'ai réglé par le passé. C'est que je commence à avoir ma petite réputation dans le milieu. Je sais qu'il va tout me déballer. Simplement une question de temps. Les hommes n'aiment pas souffrir. A part les fêlés, je ne connais personne qui apprécie avoir mal ? Et puis je ne lui mens pas. Il va réellement partir d'ici en douceur s'il est gentil avec moi. Ah, ça fait quand même bizarre de le dire comme ça. Je ne peux m'empêcher de sourire en me le redisant dans la tête.

Une heure. Une bonne heure bien chargée. Voilà ce qu'a duré notre petit échange. Plus bavard qu'une pie notre bonhomme. Mais avec un savoir immense. Chose promise, chose due. Je l'ai exécuté en douceur. En frappant du sol avec ma canne et en prononçant le mot magique. "Terra". Et voilà le travail... Mort. Et personne ne verrait comment j'avais fait. Une règle d'or pour nous après tout.

Je peux enfin quitter cet endroit lugubre. Prochaine étape ? L'Arcānum. J'ai à y faire. Pour me préparer et prendre mes prochains ordres.

Aaaah décidément, la vie d'un défenseur de l'humanité n'est vraiment pas de tout repos. Oh. Si j'allais mangé un morceau avant ?


Koganei Muzan [Terminé] P-humain

HRP

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[code]OEUVRE D'ORIGINE → Axel, à l'aide !!!!!

Parrain : /

Comment avez-vous connu le forum : C'est une excellente question. Je crois qu'on est venu m'en parler. Je connaissais pas du tout Bleach. Ca a l'air sympa alors go.

Est-ce un double-compte ? Oui °°


https://www.before-tomorrow-comes.fr/t504-koganei-muzan#2635

Koganei Muzan

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Koganei Muzan

Données Spirituelles
Grade: Five of Clubs
Sam 3 Sep 2022 - 16:29 - Koganei Muzan [Terminé]

Terminé !
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Koganei Muzan

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Akashiya Recca

Données Spirituelles
Grade: Queen of Clubs
Sam 10 Sep 2022 - 14:07 - Koganei Muzan [Terminé]

Bonjour Muzan !

Très intéressant cette espèce de contraste dans le personnage, je suis curieuse de voir ce que cela va donner en RP.
J'ai le plaisir de te valider au grade de Five of Clubs !

Ton rang attribué est celui d'expert, tu connais la chanson… Tu as droit à 12 PC, 3 PB et 2600 Reiryoku à répartir librement dans ta FT. Tu disposes également de 2100 PV etc.

Je te souhaite à présent bon jeu sur BTC, au plaisir de te rencontrer en RP !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t325-akashiya-recca-ft

Akashiya Recca

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