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Serizawa Miyu

Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Ven 14 Oct 2022 - 21:55 - Serizawa Miyu

Serizawa Miyu

RaceFullbringer
Âge22 ans


Grade Six of Cups.


Pouvoir

Fear blows wind into your sails.

Le Fullbring de Miyu est basé sur une dentelle héritée de sa mère. Le libérer transforme la dentelle en un voile invisible enveloppant Miyu. Seule Miyu est capable de manipuler ce voile, si bien qu'un ennemi peut parfaitement se retrouver à l'atteindre comme si rien ne la protégeait pour un peu qu'elle ne s'en serve pas. En revanche, il peut soudainement prendre consistance afin de résister aux coups, dévier les vagues d'énergie avec cette impression que Miyu déforme l'espace autour d'elle. Si elle soulève le voile, alors, elle découvre un brouillard empoisonné venant pourrir ceux qui en viendraient à être atteints. Soit, la vraie capacité de son Fullbring derrière la forme qu'elle lui donne.
Serizawa Miyu P-humain

Description

Miyu est une jeune femme fluette à l’apparence bien vulnérable. La longue chevelure noire présente une frange sur le devant de son visage, taillé juste au-dessus de ses yeux perçants. Les expériences qui l’ont vue rejoindre le rang des Fullbringers sont à la source de la lueur rubis de ses prunelles, de quoi perturber les humains interagissant avec elle au quotidien. Maintenant, tout dans sa tenue rend compte de cette réalité : Miyu est plein aux as. C’est une personne qui a réussi dans la vie, malgré son jeune âge. En effet, son costume blanc sur mesure, ses gants de velours, sa cravate en cachemire en attestent chacun. Son parfum lui-même qui empreinte à l’odeur d’un cèdre sublimé de rose ainsi que d’une prune liquoreuse dénote d’un tel raffinement que son flacon a dû coûter un bras. Toujours impeccable, elle inspire la confiance à ses partenaires économiques. Au niveau de la poche de son costume, elle garde une dentelle soigneusement pliée.

Du reste, son caractère est on ne peut plus insondable. Tantôt glaciale, tantôt mielleuse, tantôt acide, tantôt affable, elle adapte son jeu de caméléon suivant l’intérêt du moment. Bien entendu, l’attitude qu’elle servira dépendra de la personne en face. Il n’est pas rare de la voir mépriser ceux qui ne posséderaient à ses yeux aucune valeur. Quant aux élus méritant son attention, ils sont probablement les plus à plaindre. Car s’il est un mauvais côté que possède la première intéressée, c’est bien qu’elle passe au crible tous les défauts, toutes les faiblesses, tous les vices des personnes qui en viennent à rejoindre son entourage. À quelle fin ? Probablement pas philanthropique. De compassion, elle n’en possède pas une goutte. S’il faut détruire l’avenir d’un individu, elle le fera pour un peu que ça lui permette d’en retirer une mise satisfaisante. Par le passé, elle l’a fait plutôt deux fois qu’une, ce qui explique son ascension fulgurante dans la société. C’est une personne que l’on ne gagne pas à compter parmi ses amis, encore moins ses ennemis.

La fin justifie les moyens, voilà tout.
Serizawa Miyu P-humain

Histoire


La seule condition au triomphe du mal est l’inaction des gens de bien.

Tu te retrouves dans ces mots ? Mais quels loups as-tu chassé dans ta vie pour y souscrire ? T’es quoi ? Un flic ? Un associatif ? Un politique ? Si tu n’es rien de tout ça, tu peux déjà fermer ta gueule et retourner boire le petit lait d’une existence tranquille qui n’a de leçon à donner à personne. Autrement, permets moi de te poser cette seconde question : qu’as-tu accompli qui soit digne d’être retenu ? T’as arrêté des malfrats ? T’as servi la soupe à des sans abris ? T’as fait passer des lois pour accélérer la transition écologique ? Très bien, c’est louable. Maintenant, qu’est-ce que ça a changé ? Le monde est-il devenu si vertueux qu’aucune injustice ne saurait produire un nouveau monstre ? Le monde est-il devenu si solidaire que plus personne n’ait à se soucier de la faim ? Le monde est-il devenu si désintéressé qu’aucune entremise lobbyiste n’ait de latitude pour orienter le mal ailleurs ?

Moi, je vais te dire ce que je pense : tu te voiles la face. Tu es certes plus investi que ces mollusques qui appartiennent à cette masse silencieuse et passive. Mais tout ce que tu fais, au final, ce n’est que te donner bonne conscience. Rien de ce que tu feras ne changera la face du monde. Tout restera à sa place, quitte à tous nous condamner. La vérité, c’est que ça t’arrange bien. Du moment que tu en retires plus ou moins consciemment l’assentiment des tiens, alors, c’est bon. Tu as fait ta part. C’est ce que tu estimes. Seulement, la finalité est moins flatteuse.

Continues donc de te voiler la face et on ne retiendra de toi que ton linceul.

Maintenant, fais moi plaisir, et crèves en silence. Ceux de ton espèce m’ont toujours dérangée. Parce que moi, j’appartiens au mal. Du moins, c’est là l’étiquette que les tiens me prêtent volontiers. Parce qu’ils n’ont pas de couilles. Le réchauffement climatique. Les pandémies. L’épuisement de nos ressources. Le vieillissement de la population. La bulle financière. Ça te parle ? Ah ça, oui. Tu y songes tous les soirs en suivant l’actualité. Puis, tu manges à ta faim, tu dors à l’abri, au chaud, et tu oublies. Tu oublies, pour la raison que t’as autre chose à penser. T’as ta propre vie. Et en cela, tu te fous bien de la misère du monde. Tu en fais ton problème, mais en même temps, ça ne l’est pas vraiment. Simplement parce que c’est hors de toi.

Alors crèves. Crèves plutôt deux fois qu’une. Et laisses aux démons le soin de se salir les mains. Car à la fin, c’est pour ton bien qu’on agit. Tu connais le dicton ? On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Ici bas, j’ai conscience de n’être qu’une matière négligeable. J’ai conscience d’être faible, constamment bridée par cette société qui fonce la bouche en cœur vers le mur. Tu ne les as jamais entendus ?

Non mais vous comprenez, il y a des règles à respecter, je ne peux pas m’engager là.

Chacun défend sa part du gâteau. Chacun se cache derrière sa fonction. Chacun répète les mêmes banalités pour faire le jeu des faux semblants. Tous ne sont que des automates. Des robots. Des esclaves. Je n’ai aucun intérêt pour ces machines. Aucune compassion. Je ne suis pas une somnambule. Je suis une éveillée. Il faudrait que tu le sois semblablement pour que je veuille consentir à te considérer. Et pitié, ne me sers pas le discours de la complaisance. Celle qui nous fait apprécier de souffrir. Celle qui nous fait apprécier d’être plaint. Celle qui nous fait apprécier d’être regardé. Dégages toi une minute de ton petit nombril.

Le monde est en feu.

Quant à moi ? Eh bien, je ne pense qu’à ma gueule, car c’est là ce que tu veux entendre. Si je suis hypocrite ? Bien entendu. Je suis née avec une cuillère d’argent dans la bouche. Mon père était un actionnaire de renom. Et ma mère, une simple couturière. Vous savez ? Ces histoires à l’eau de rose où deux personnes font fi de leurs origines sociales quitte à se mettre à dos leur famille respective ? Nous étions une famille isolée. Notre entourage n’était constitué que de ces amitiés artificielles attirées par des relations rentables.

Dans tout ça, j’étais sans besoin. J’avais tout ce dont je pouvais espérer pour mener une vie épanouissante. Pistonnée, j’ai pu rejoindre une prestigieuse école d’ingénierie pour la raison que les recruteurs ne jurent que pour ça. Mon avenir était donc à ce titre tout tracé. Peu importe les efforts de mes concurrents, il ne me suffisait que d’essuyer mes diplômes sur leurs visages ou d’invoquer la réputation de mon père pour les écraser quand ils me dérangeaient. Leur vie ne possédait aucune valeur, contrairement à la mienne. Voilà tout.

Je suis une ordure. Et alors ? Tout ce que je vois, c’est que ça me rend forte. Tout ce que je vois, c’est que ça m’a toujours fait gagner à la fin. Tout ce que je vois, c’est que ça m’a permis de n’être jamais déçue par qui que ce soit. Parce que je n’attends rien de personne. D’une œillade, je fais le tour des vices de tout un chacun. Aucun ne veut les regarder. Mais pour moi, c’est chose naturelle. Je suis lucide sur la vraie nature de l’humanité. Ce faisant, je sais quel numéro jouer pour avoir ce que je veux, sans me retenir quand je trouve l’opportunité de récupérer la mise.

Tu veux un exemple ? En famille, je suis la fille modèle, sans défaut. Je joue de la flûte comme personne, pour dire les choses. Mais dans l’ombre, je ne laisse passer aucun moment de faiblesse. Vous connaissez le quotidien d’un riche homme d’affaire ? Une pression insoutenable au travail qui trouve son exutoire dans le foyer. Ma mère qui était au début bonne patte en a beaucoup souffert, si bien qu’elle vint chercher l’affection dans les bras d’un amant plus bienveillant. Dans l’histoire, tu penses que j’ai soutenu qui ? Le carnivore ou l’herbivore ? La question mérite-t-elle vraiment d’être posée ?

Tu t’imagines deviner la réponse, mais déjà, tu me prêtes trop de gentillesse. J’aurais aussi bien pu directement rapporter l’adultère à mon père, mais ce n’était pas assez. Il fallait que je me rapproche de ma mère. Devienne pour elle une épaule sur laquelle se reposer, confier ses états d’âmes. En d’autres termes, m’armer de ce qui me permettrait plus tard de l’anéantir afin de dérouler mon jeu. Lorsque j’eus suffisamment d’éléments, tu te dis que je la trahirais frontalement. Non. Il me suffisait de manipuler ces belles âmes saignées à vif pour que mon père comprenne sans que je n’ai à me compromettre. Ce qui s’ensuivit ? Une belle explosion de laquelle ma mère fut anéantie. Si bien que je devenais pour mon père la dernière personne à qui se fier.

En arrivais-je à le considérer comme un allié pour autant ? Une nouvelle fois : non. Son affection était bien entendu à sens unique. Tout ce qui m’intéressait, c’était sa fortune. Après tout, lui-même n’avait pas été un saint, quand bien même il se retrouva à dépeindre ma mère comme le diable. Des deux, elle était encore la moins méprisable. Comme ça, des prostituées ne pouvaient être considérées comme des amantes semblablement à l’homme que choisit ma mère ? Allons bon. Peu importe, au fond, puisque j’avais toujours su qu’il ne tomberait pas si facilement.

Pour le détruire, je devais être plus patiente, plus invasive. Pour se faire, j’avais besoin que la confiance que je lui inspirais soit la plus immaculée. Aussi, suivais-je le parcours d’une étudiante modèle qui n’avait jamais un mot plus haut que l’autre malgré les scènes pathétiques qu’il me faisait vivre. Une fois qu’il m’apparut trop aviné, il me confia une affaire illégale de ses partenaires qui le stressait à juste raison. Si dans un premier temps, il ne s’était contenté que de fermer les yeux sur des magouilles financières, il ne réalisa que trop tard sa posture de complice qui jetait en lui quelques hypocrites dilemmes moraux. Pour être arrivé à sa position, il avait bien évidemment été à l’initiative d’investissements douteux. Cette fois, seulement, il s’embarqua dans une merde plus grosse que lui. S’appliquerait-il pour autant à s’en remettre à la justice quitte à entacher sa réputation ? Bien sûr que non. Quel intérêt aurait-il à cela ?

Me concernant, c’était une toute autre histoire. Une nuit, un mail anonyme envoyé aux délinquants à col blanc les informa qu’un collaborateur indécis se préparait à les dénoncer. À la rédaction de ce mot, j’avais veillé à ce que ces derniers comprennent qui pouvait être la taupe en question : mon père. La conséquence ? Les requins firent ce qu’ils pouvaient faire de mieux pour régler ce problème. Prendre les devants.

Dans la semaine, mon père était arrêté pour détournements de fonds. Et comme il ignorait quel rôle j’avais pu jouer dans cette condamnation, il me remettait les rennes de sa fortune. Car il fallait bien que son dernier espoir puisse s’accomplir pour porter son héritage et ainsi sauver les restes de son existence dévastée. De cette manière, j’avais anéanti ma propre famille. Et plutôt que d’être rongée par les remords, je récupérais comme trophée la broderie que ma mère offrit autrefois à mon père dans leurs meilleurs jours. J’avais débarrassé la société d’un déchet qui m’avait fait naître. Attendais-je un merci pour autant ? Non.

Je ne suis pas une victime. Je ne suis pas une héroïne. Je suis un bourreau.

Je suis le mal nécessaire dont l’action porte vraiment, contrairement aux innombrables ratés qui comptent parmi les rangs des gens de bien. Mes études ? Un temps mal optimisé qui me voyait graisser la patte au directeur de l’académie en vue de m’offrir sur un plateau d’argent mes diplômes sans que je n’ai à perdre mon temps sur le même banc que le reste des médiocres. À quoi bon m’attarder sur la théorie, après tout ? Rapidement, je vis bien quelle déconnexion se marquait entre l’enseignement supérieur et la réalité du marché. Ceux qui entrent dans ces universités ne viennent rechercher que le titre pour s’estampiller élite de la nation. Si ce n’est que ça, alors autant acheter le titre directement et m’attarder sur des affaires plus productives.

Pour progresser, j’achetais mon propre matériel, j’investissais dans mes propres recherches, je m’entourais du gratin intellectuel. Car la vérité est là : ceux qui sortent du lot sont ceux qui se forgent leurs propres compétences dans l’angle mort du système. Si je profite des failles du système ? Évidemment ! Je n’allais tout de même pas me mêler aux médiocres. Une relation n’a de valeur que dans le temps où elle nous permet d’avancer. Cette date de péremption passée, il n’importe alors que de la jeter aux orties.

Du reste, comme héritière d’une fortune invraisemblable, j’attirais l’argent à moi. Les banquiers. Les grosses entreprises. Les élus. La presse. Et de l’exemple de mon père, je jouais sur le fil de la légalité pour augmenter mes revenus. De cette manière, je rejoignais le cercle réduit des business angels. J’accompagnais les startups prometteuses. Je les épuisais pour qu’elles développent leur concept à un niveau faisant progresser l’innovation. Puis, quand elles cassaient leur pipe, à l’instar de citrons pressés, je récoltais les idées afin de les orienter vers des partenaires qui avaient éprouvé leur modèle.

Ainsi, je participais à la croissance du pays, prêtant peu de cas à la faillite des idéalistes. Ces derniers n’étaient que des amateurs incapables de gérer les rentrées des levées de fonds. Alors, pourquoi irais-je leur ouvrir les vannes de mes moyens ? De tous mes semblables, j’étais la plus exigeante, la plus cassante, la plus impitoyable, mais dans le même temps, rapidement, parmi les plus renommés. Car les rares investissements que j’avais porté pour ces entreprises précaires avaient porté des résultats certains. J’appliquais le rationalisme cruel du darwinisme économique.

Forte de mon influence, je poussais mes partenaires financiers vers une concurrence agressive envers les anciens collaborateurs de mon père. Ainsi, sans m’impliquer directement, parvenais-je à provoquer quelques banqueroutes chez des dinosaures qui n’avaient jusque là jamais rencontré d’obstacles sur leur route. En parallèle, je faisais la fierté de mon père. Et à ma mère, l’on pouvait considérer que je lui versais une pension alimentaire pour lui permettre de se reconstituer après avoir été mise au ban de la société par l’entremise de son époux d’antan. Le signe qu’entre moi et les autres, je levais un voile de bons sentiments.

Faut-il alors que je m’étende sur les merdes que j’eus à gérer au quotidien ? Faut-il que je t’évoque l’évidence de perdants revanchards qui cherchèrent à m’atteindre, quitte parfois à vouloir me tuer dans un élan stupide de violence ou par la signature d’un contrat sur ma tête ? Je pourrais alors évoquer mon adhésion à un groupe clandestin de combattants où je trouvais mon propre exutoire. Là-bas, je pariais sur des combats qui parfois pouvaient se solder par la mort à l’irruption d’un délicieux incidents. Et bien entendu, j’en retirais mes propres poulains contribuant à ma sécurité. Et dans l’histoire, tu t’imagines que je me sois toujours servie de ces bêtes enragées que pour me défendre ? Laisses moi rire. Entre nous, je t’épargne le dessin. N’est-ce-pas suffisamment clair, après tout ?

Toujours est-il que ce serait dans ce loisir coupable que j’assistais à l’irruption d’un nouveau champion hors du commun. Inhumain, même. Au point où m’en rapprochant, j’identifiais dans l’ombre des radars de la presse une organisation qui eut raison de s’attirer mon intérêt. Ce pourquoi, je joua de mes relations pour m’en rapprocher. Ce pourquoi, je me porta volontaire pour des expériences qui me verraient transcender mes limites. Ce pourquoi, je m’alimentais de révélations me faisant prendre l’existence de mondes superposés à celui-là qui me dégoûtait. L’un d’eux se révélait être la panacée à nos problèmes matériels. Et dans cette entreprise, j’irais m’investir corps et âme comme Six of Cups.
Serizawa Miyu P-humain

HRP

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Est-ce un double-compte ? DC de Naoki Shiori.



Dernière édition par Serizawa Miyu le Sam 15 Oct 2022 - 15:30, édité 2 fois
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Serizawa Miyu

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Serizawa Miyu

Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Sam 15 Oct 2022 - 15:22 - Serizawa Miyu

Présentation terminée ! Bonne lecture !
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Serizawa Miyu

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Akashiya Recca

Données Spirituelles
Grade: Queen of Clubs
Dim 16 Oct 2022 - 10:03 - Serizawa Miyu

J'ai le plaisir de te valider au grade de Six of Cups !

Ton rang attribué est celui d'expert. 12 PC, 3 PB, tout ça, je te passe les détails, t'es de la maison !

Bon jeu !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t325-akashiya-recca-ft

Akashiya Recca

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