Tsunayashiro Rei - Mirror - [Capitaine de la 6ème division - Terminé]

Shikai

Sois libre, Shōrōkaze - 精霊風 - (Esprit du Vent) : En prononçant cette commande de pouvoir, une bourrasque de vent se forme autour du Zanpakutō. Ces rafales impitoyables peuvent causer des lacérations superficielles sur Rei et l'adversaire qui croise son fer dû à l'intensité des vents qui entourent Shōrōkaze. La lame devient d'ailleurs presque imperceptible à l'intérieur de ce tumulte. Frapper dans le vide lorsque Shōrōkaze est en shikai déclenche des lames de vent assez puissantes pour fendre la roche. Cela offre à Rei la possibilité de se battre à distance, mais ses projectiles sont beaucoup plus faibles que le serait un assaut physique de sa part.

Shikai - Shōrōkaze:

Harikēn - 台風 - (Ouragan) : Après s'être écriée cela, la bourrasque du sabre trancheur d'âme commence alors à tournoyer à l'unisson comme le ferait une véritable foreuse. Quand Rei frappe en estoc un adversaire en utilisant Harikēn, le typhon éolien de l'arme entame les éléments qu'il touche à la manière d'une perceuse d'énergie spirituelle, le Zanpakutō commencera dés lors à forcer l'acier dans une certaine mesure et à déchiqueter la chair dans une cacophonie effroyable. Il devient difficile de parer le Zanpakutō pendant cette technique, mais ça n'est pas impossible pour autant.

Harikēn - En beaucoup moins flashy et grandiose:

Bankai

Bankai, Tenjin Shōrōkaze - 天神精霊風 - (Esprit du Vent Divin) : Dès l'activation du bankai, l'épée-bourrasque commence à créer ce qui semble être un œil du cyclone sur un périmètre d'une dizaine de mètres. Une explosion d'énergie spirituelle jaillit du centre de la lame pour déchaîner cet immense ouragan, il est difficile de voir ce qu'il s'y passe au travers, ou même de pénétrer à l'intérieur sans se blesser légèrement dû aux rafales acérées du vent qui s'émane du Zanpakutō. Les lacérations du vent en s'approchant des bordures du cyclone sont vives et Rei elle-même ne peut pas quitter la zone sans avoir à désactiver son Bankai au risque de s'y blesser. La capitaine ne peut jamais se trouver en dehors de son cyclone sauf si elle le traverse volontairement d'une manière ou d'une autre, en acceptant de se blesser, ou par le biais des compétences d'autrui.

Elle peut contrôler la taille de la tornade, mais celle-ci ne peut jamais excéder dix mètres de diamètre. En revanche, si elle parvient à s'en échapper, par la force ou par le biais d'un allié, elle peut comprimer le cyclone sur son adversaire et le broyer à l'intérieur. Le sens, l'intensité et la direction des vents au cœur de la zone sont contrôlables par Rei et elle peut par conséquent perturber l'utilisation du Hohō en son sein, mais elle ne peut pas pour autant le restreindre. Bien évidemment, activer le Bankai ne retire en rien les propriétés du Shikai ni même l'activation de ses différentes compétences, mais Shōrōkaze ne peut utiliser qu'une seule compétence à la fois.

Bankai - Tenjin Shōrōkaze:

Asshuku - 圧縮 - (Compression) : Quand la capitaine exprime ce mot en brandissant son Zanpakutō, l'air ambiant vient se comprimer sur le tranchant de l'arme jusqu'à rendre cette dernière éblouissante. La prochaine attaque portée au corps-à-corps relâchera la compression en un puissant éclatement à l'impact de l'arme, provoquant une déflagration de force assourdissante. L'arme ne peut rester compressée qu'une courte fenêtre de temps et cela draine énormément d'énergie spirituelle à son utilisatrice. Asshuku consomme le Bankai et ne peut être utilisé que lorsque Rei dispose de suffisamment d'énergie, une fois utilisé, Rei n'a plus accès aux compétences de Shōrōkaze avant un long repos.

Asshuku:

Effets annexes

La versatilité de ce Zanpakutō peut surprendre, mais cache cependant des faiblesses. Puisqu'il ne change pas de forme, il pourrait donc se briser s'il venait à être utilisé dans la parade d'une arme beaucoup plus lourde et conséquente ou dont l'énergie spirituelle dépasserait la sienne. La capitaine joue sur sa vélocité et son esquive pour ne pas avoir à trop parer avec son arme, de peur que celle-ci ne cède. Elle n'a rien d'un colosse de brutalité et mise sur la vitesse et la ruse pour vaincre ses adversaires.

Shōrōkaze - 精霊風 - (Esprit du Vent) : Quand Shōrōkaze est sous forme de Shikai, les vents environnants perturbent les particules fines et les éléments légers. Cela peut parfois les prévenir d'atteindre Rei en les dispersant comme le ferait un mistral ordinaire. Cela ne la protège pas toujours, car le zéphyr ne fait en aucun cas office de bouclier. En revanche, un nuage ou un gaz sera probablement évacué par les effets de Shōrōkaze.

Tenjin Shōrōkaze - 天神精霊風 - (Esprit du Vent Divin) : Quand le cyclone de Tenjin Shōrōkaze est actif, les éléments adjacents, comme les roches, l'eau, et même les flammes peuvent se mêler à la tornade. Des débris trop lourds ou trop solides pour être réduits en miettes peuvent épuiser la Capitaine de façon prématurée puisqu'ils sont portés par ses vents, et donc sa propre énergie spirituelle. Tenjin Shōrōkaze reste difficile et dangereux à maîtriser pour Rei qui ne s'y est élevée que très récemment peu avant sa promotion au grade de capitaine.

Concernant le sysco : Je suis consciente que certains détails peuvent danser un peu avec la manière dont les combats fonctionnent ici et je n'ai aucun souci à plier ma fiche technique afin qu'elle puisse y convenir. Disons plutôt que je me suis un peu emportée dans la narration pour décrire certains détails rp. Comme par exemple la nature du vent (qui par conséquent, va "pousser" des éléments gazeux, ou légers comme du sable, de la poussière...)

Mirror, mirror on the wall, who is the fairest of them all ?

Un air suffisant et une démarche sérieuse digne d'une noble de sa trempe, un carré plongeant bien entretenu lui donnant une allure régale ainsi qu'une couleur de cheveux flirtant entre le jais et la malachite. Ses yeux perçants qui rappelent le courant d'une rivière peuvent parfois croiser les vôtres, si vous n'êtes pas un noble de bonne facture ou même l'un de ses supérieurs hiérarchiques, elle vous jaugera d'une mine dédaigneuse, la moue presque moqueuse tout en levant le menton afin de rajouter quelques miettes à son pauvre mètre soixante-huit.

Fraichement nommée capitaine, la shinigami laisse transpirer malgré elle un certain complexe d'infériorité derrière ses manières distinguées. Peut-être est-ce dû au fait que son clan jadis presque aussi exalté que les Kuchiki, est tombé en disgrâce ? Ou bien serait-ce les deux à la fois, son manque d'expérience mêlé à son sang qui n'était plus si bleu ? Il n'est pas rare d'observer son visage se tordre légèrement d'une fierté éconduite lorsqu'elle s'adresse à un membre du Clan Kuchiki, quel qu'il soit. Pour autant, Rei ne manque pas connaissance de soi et tente du mieux qu'elle peut de cacher ses quelques soucis d'égos en présence de ses supérieurs. Malheureusement pour elle, la capitaine peine à y parvenir et peut donc être vue comme une personne peu fréquentable par ceux qu'elle pourrait prendre de haut.

Vêtue d'un shihakushō et de son haori sur les épaules maintenu habilement par une somptueuse attache faite de plusieurs colliers en argent. La dame du Clan Tsunayashiro étale un certain apparat dans sa tenue militaire, pouvant même faire de l'ombre aux barrettes et aux écharpes des Kuchiki. Elle garde toujours Shōrōkaze à sa taille le faste de l'arme s'exhibe de très loin, notamment dû à ses multiples parures filigranées et de sa tsuba joliment décorée rappelant la forme un tourbillon. L'arme est maintenue par un ruban au turquoise profond faisant le tour de sa taille et qui fait se balancer son Zanpakutō au gré de ses coups de hanches lorsqu'elle se déplace. Il lui arrive de reposer la main gauche sur la garde de son arme quand elle est détendue, ce qui est relativement rare pour un esprit hanté comme le sien.

Elle parle d'une voix grave et autoritaire, et même étonnamment androgyne. Et cela, au même titre que son visage dont la beauté énigmatique cacherait aisément son genre si ce n'était pas pour ses formes aussi prononcées. Pour autant, la capitaine n'en reste pas moins relativement athlétique, disposant d'un dos gravé comme une fresque murale et dont les muscles saillants peinent à être contenus dans sa tenue de shinigami. Ses épaules sont larges et ornent des clavicules saillantes qui ne peuvent que complimenter l'allure presque royale de la dame au clan en défaveur.

Quand Rei doit combattre, elle cesse de contrôler ses émotions et s'anime d'une véritable furie belligérante. Elle devient grossière et se met à hurler d'une voix grasse qui contraste grandement avec son attitude supposément noble. Avec des prédécesseurs comme Kuchiki Byakuya au sein du Rokubantai, la Tsunayashiro fait pâle figure, ou devrait-on dire, marque les esprits ! Car la pauvre ne dégage rien de majestueux lorsqu'elle montre son vrai visage, c'est comme si elle n'avait plus besoin de dissimuler sa frustration ou même ses craintes lorsqu'elle dégaine Shōrōkaze. Pour autant, elle tente au mieux de jamais avoir à tirer son Zanpakutō de son fourreau lorsqu'elle doit se battre. Elle y préfère donc l'utilisation du Kidō pour ne jamais être poussée à dévoiler quel genre de femme elle est, une tornade impitoyable.

Quand la capitaine active son Shikai, ses cheveux peuvent se dresser en l'air à cause des vents environnants, ses yeux s'illuminent aussi d'une lueur verdoyante et des veines peuvent se dessiner sur tempes. Il n'est pas rare de voir son visage ensanglanté dû aux micro-coupures provoquées par son Zanpakutō. Shōrōkaze ne change pas vraiment de forme, en shikai ou en bankai, c'est plutôt l'énergie qui l'entoure qui est modifiée, au même titre qu'à l'utilisation d'Harikēn ou même d'Asshuku.

Apparence de Shōrōkaze":

On Windy Meadows

Dans la caserne du Rokubantai, Rei s'occupait une énième fois de la paperasse, si la tâche pouvait paraître ingrate pour un être féru des combats, elle paraissait lui convenir à merveille. Les shinigami de la sixième division, relativement bruyants ce jour-là, s'agitaient de l'autre côté du mur qui constituait ce qui semblait être son bureau, peut-être y avait-il un problème à l'extérieur ? Si c'était le cas, elle laisserait son vice-capitaine s'en charger. Après quelque temps à subir ces désagréments, les tremblements extérieurs firent tomber une archive de son armoire. Le claquement du parchemin fut suffisamment audible pour l'extirper de sa transe juridique et elle daigna finalement s'échapper de là où son postérieur s'était comme imprimé pour ranger l'article à nouveau dans son recueil. En l'empoignant, elle pu entrelire les sigles qui le constituaient et elle ne manqua pas de reconnaître les récents événements provoqués par Satsubatsu Kyōaku.

"- Je le mérite." Affirma-t'elle calmement d'un rictus vicieux et pervers, se rappelant ô combien le destin avait été clément avec elle en repensant aux événements passés. Un soupire entrecoupé s'échappa chaudement de ses lèvres charnues alors qu'elle serrait lourdement le rouleau d'histoire entre ses griffes.


Le Clan Tsunayashiro était l'un des plus illustres au sein du Yondai Kizoku, la tâche qui leur incombait n'était autre que la surveillance de la Soul Society et de son histoire, ils avaient pour mission de répertorier et de noter le présent et ses détails ; les Kuchiki préféraient le trier et l'archiver pour qu'il devienne le passé. Si ces fonctions aristocratiques pouvaient paraître ordinaires bien que pédantesque ceux n'ayant pas été habitués à la grandeur. Ce n'était pas sans compter l'éducation extrême qui sévissait précisément à l'intérieur de la Grande famille Tsunayashiro et qui la démarquait de toutes les autres. Là où il n'y avait rien de surprenant à ce que ces Clans disposent de hauts standards concernant l'enseignement, le Clan Tsunayashiro dépassait les bornes en soumettant leurs pourpres à la survie du plus apte. Il y avait presque une obsession à l'idée de purifier la faiblesse au sein même de leurs rangs, et c'était dans ce marasme familial que Rei avait vu le jour, en l'an 1696.

Cette âme noble balbutiait au sein d'une grande famille du Clan Tsunayashiro, au sein de la branche secondaire. Comme ses frères et sœurs, elle fut soumise à un rude apprentissage dès l'enfance, et ce, jusqu'à son entrée au sein de l'Académie des Shinigami. Les relations du Clan Tsunayashiro n'avaient rien à envier à celles du Clan Kuchiki, et la froideur qui trônait dans l'enceinte du manoir de la branche secondaire aurait aisément pu pousser un hollow à la dépression. Son réconfort, là-dedans, était probablement ses relations avec sa fratrie, les temps difficiles avaient de bien qu'ils pouvaient rapprocher les êtres, créer des liens indéfectibles.

Mais si ce n'était pas pour qu'une farce cruelle du destin vienne s'y interposer, ses frères et sœurs se retrouvaient congédiés du Clan lors d'une réunion de famille au sein de la Branche secondaire. Le chef de la Branche secondaire justifia cet acte par des performances qui pâliraient à la notoriété du Clan ainsi qu'à sa pureté. Elle devint par conséquent l'unique enfant de sa famille, et cela marqua profondément sa psyché, poussant cette dernière à craindre l'abandon constamment, elle développa alors une obsession perfectionniste et devint une shinigami talentueuse. Elle n'était pas la plus forte physiquement, mais sa maîtrise du Zanjutsu et son adresse dans l'utilisation du Hohō, lui assurèrent un départ en grandes pompes de l'Académie, elle mémorisait aisément le Kidō et avait une petite préférence pour la voie de la destruction que représentait le Hadō.

Malgré ses débuts prometteurs sonnants presque comme la mythologie d'une enfant élue à dormir debout, Rei intégra la Sixième Division comme Shinigami du 14e siège. Elle y gravit les échelons au fil des années sans pour autant y faire des étincelles remarquables pour une femme de son âge. Encore fière de ses origines et de son Clan, la jeune Tsunayashiro servit sous la tutelle de Kuchiki Ginrei puis du plus jeune Kuchiki Byakuya dont elle admira les capacités hors du commun. Pour autant, elle ne parvint jamais à attirer l'attention de l'un comme de l'autre sinon dans de brèves altercations et cela ne fera que nourrir sa frustration grandissante à devenir quelqu'un d'exceptionnel. Craignant toujours pour sa place au sein du Clan, elle redoubla d'efforts jusqu'à devenir septième siège, ce qui fut suffisant pour lui apporter un semblant de paix pour quelques décennies.

Si les événements récents pouvaient paraître invraisemblables, les conséquences qui en découlaient l'étaient plus, encore. C'était la Soul Society toute entière qui avait tremblé ces dernières années. La trahison de Sōsuke Aizen jusqu'à la Guerre Sanglante Millénaire et par la même occasion, le massacre du Clan Tsunayashiro. Si après cette pluie cramoisie le calme semblait ravir le monde des esprits, ce ne serait pas sans compter que les agissements d'un évadé du Munken, l'un des 13 Sanguinaires qui allait déjà faire à nouveau couler le sang des héros d'une guerre à peine clôturée.

Devant une telle époque, la survie de Tsunayashiro Rei dans ce carnage donnait des allures presque crédibles au Mythe de l'enfant élue. Pour autant, il ne lui restait rien, sinon une famille qui tenait sur une béquille, le Clan Ogasawara. Le Clan Kuchiki gagna en notoriété là où les Tsunayashiro coulaient lentement vers l'abîme de l'oubli et de la honte. Et si elle n'avait pas été touchée directement par le massacre, les aïeux de sa branche secondaire se tarissaient doucement avec l'âge.

Si elle feignait pleurer la mort de ses supérieurs ; en son for intérieur elle jubilait d'excitation. La shinigami appréciait la compagnie de ses modèles, ils étaient, après tout, des héros pour elle. La sans-cœur avait certes, put s'éveiller au Bankai sous les yeux de sa division lors d'une mission après s'être entraînée suffisamment dans sa carrière de Dieu de la mort, mais elle n'aurait jamais pu s'attendre à ce que cette porte ne s'ouvre, tout du moins, pas si rapidement, pas si facilement.
"- Et pourtant..." ajouta la capitaine en dodelinant du chef, toujours plongée dans ses pensées.

Le lavage de cerveau du Clan et les ambitions démesurées des Tsunayashiro avaient de bon qu'ils pouvaient mouler l'esprit des plus faibles en de parfaits petits pions du Clan, et Rei n'y avait pas échappé. Si elle se peignait comme un monstre sans état d'âmes, elle n'était toutefois pas totalement perdue, elle dissimulait en elle une certaine peine innocente derrière ce pragmatisme glacial.

Pour autant, selon elle, il fallait qu'une personne sois capable de redorer l'image de son clan d'une manière ou d'une autre. L'histoire avait toujours placé des Kuchiki à la tête de la sixième division dont elle était désormais troisième siège ? Il fallait que cela change, son ascension au pouvoir et les événements récents s'alignaient parfaitement jusqu'à graver la mythologie de l'enfant élue sur une pierre de marbre au sein même du manoir de la branche secondaire du Clan Tsunayashiro. Ses narines s'élargissaient et un sourire dévoyé s'illustrait sur son faciès, dès à présent, c'était elle qui avait soif de pouvoir. Elle n'obéissait plus au cadre d'une tradition dépassée, elle obéissait à son instinct.

Alors qu'un Conseil Militaire se formait afin de diriger les divisions estropiées, Rei fut celle qui recevait les directives de sa division le temps qu'une nouvelle hiérarchie ne se forme. Aussi, malgré son caractère de cochon, elle ne manquait pas d'efficacité pour diriger son groupe, son leadership "inné" prenait certainement racine dans sa noble éducation. De concert avec le Gotei 13, le Rokubantai pu tenir sur ses deux jambes sous sa direction régente... Jusqu'au moment où elle fut finalement remarquée ! Une promotion au grade de Capitaine lui était proposée, elle n'allait certainement pas refuser cet honneur, il n'y avait aucune once de fausse modestie en elle, il n'y avait qu'une soif, inexhaustible. Les rumeurs disaient qu'elle avait été recommandée par d'autres capitaines pour y prétendre, mais la vérité était bien différente, il n'y avait plus assez de têtes au Gotei 13 pour que cette règle puisse prendre effet. Ces babillages internes présentaient Rei comme une prétendante honorable à ce grade, maîtrisant le Bankai et de sang noble, en plus.

Quoi qu'il en soit, elle devait prouver ses capacités lors d'un "Test de Compétences", mais pour Rei ça n'était pas singulier, elle représentait son clan tout entier lors de cette épreuve. Elle n'avait pas l'intention d'échouer, elle allait apporter la grandeur aux Tsunayashiro !

Le jour de sa promotion, après un examen passé sans encombres, elle se tenait devant l'imposante bâtisse qui abritait les shinigamis concernés par la tradition, le Sōtaichō l'y attendait. Elle se dit à elle-même un semblant de vers comme pour se rassurer tout en fermant les yeux, pénétrant d'un pied frémissant à l'intérieur de l'édifice.

"- Si les convictions de mes ancêtres pour la grandeur ont longtemps été mes chaînes, ces chaînes seront désormais mes rênes sur le destrier vers mon ascension !"

Non, cette perversion s'était éprise de son âme d'un amour langoureux, elle était devenue un étendard au sein du Clan, comme bien d'autres avant elle. Elle ne vivait désormais que pour prouver la noblesse dont elle était issue et elle tremblait de hâte à la moindre confrontation avec des membres adjacents du Yondai Kizoku. Elle gémissait de plaisir à l'idée d'être appelée "Capitaine", à tel point que l'unique poids du haori sur ses épaules suffisait à dresser le duvet de son derme.

Elle ne serait pas oubliée, elle non plus, tout comme lui.