Shunshō Hirō
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 4ème division
Jeu 22 Sep - 21:55 - [Acquisition Bankaï]La fleur bénie & la flamme érrante
2017
Je t’observe depuis ton monde. Silencieuse, je te regarde t’épuiser à la tâche, mon manteau de verdure recouvrant ta silhouette. Ta vision est maculée de rouge, comme peuvent l’être tes mains. Ton esprit pourtant demeure concentré, déterminé à sauver ceux qui peuvent l’être. Tes forces s’échappent mais les fleurs continuent d’éclore sur les corps alanguis de ceux qui reposent ici. Ici sur cette terre dont vous êtes les gardiens. Sur cette terre gorgée du sang des tiens. Si jeune. Cette mélopée est si triste. Elle résonne dans ton cœur tel un amer écho, une vision qui rappelle à ton âme, un trop lourd fardeau.
Encore et encore, les fleurs s’épanouissent. Elles prospèrent dans ce sang. Difficilement. Ton énergie se tarit alors que la vie, elle, a fuit. Ici, sur cette terre que vous protégez, les tiens se sont fait massacrés. Et toi, ultime défenseur de leur vie, te retrouve à présent démuni. Combien de vies ? Combien d’âmes ? Tant de sang versé. Le début d’une guerre qui ne fait que commencer. Une histoire qui ne cesse de se répéter. Tu n’es pas sans l’ignorer.
Encore et encore, comme un requiem sans fin. Sans sens.
Chaque guerre jette sur ta conscience un sinistre voile. Dans les cieux de ton monde, l’orage gronde, et les pétales des fleurs qui s’y épanouissent s’élancent dans ce ciel assombri. Je l’observe silencieuse dans ma tour brisée. Ce vestige oublié. Tu as toujours détesté la guerre. Tu l’as vécu trop de fois, en a subi les nombreuses conséquences mais aussi vu de tes yeux tout ce qu’elle détruit. Ces vies que tu chéris. Après tout, toi, tu n’as jamais été un combattant, un guerrier. Ton combat est différent, loin du front, à sauver ceux qui ont été brisés. Ceux que tu désires tant sauver.
Tes rêves se teintent d’écarlate. La guerre continue.
Ce n’est pas la première. Elle ne sera pas la dernière - bien que tu l’espères. Pourtant, ta place est ici. Tu ne recules jamais. Tu ne fuis pas le sang, ni les tourments. Comment le pourrais tu ? C’est ici qu’est ta place. Il vous faut tenir, car si vous vous écroulez, qui pourra donc les sauver ? Alors c’est à vous que revient cette lourde tâche. A toi, car c’est la mission que tu t’es donné.
Pourtant, il fait si froid au centre de cette tour brisée.
Tu n’as pas pu la sauver. Personne n’a pu, pourtant, vous étiez tous là. Si proche et pourtant si loin. Cette mort a marqué ton âme. Vous étiez là. Tu étais là.
J’aurai pu la sauver.
Un vestige de ce que tu as perdu. De ce qui n'est plus. Une de ces nombreuses possibilités qu'une partie de ton âme n'a jamais pu totalement oublier. Son fantôme est là. Tout près de toi.
Je t’observe depuis ton monde. Silencieuse, je te regarde t’épuiser à la tâche, mon manteau de verdure recouvrant ta silhouette. Ta vision est maculée de rouge, comme peuvent l’être tes mains. Ton esprit pourtant demeure concentré, déterminé à sauver ceux qui peuvent l’être. Tes forces s’échappent mais les fleurs continuent d’éclore sur les corps alanguis de ceux qui reposent ici. Ici sur cette terre dont vous êtes les gardiens. Sur cette terre gorgée du sang des tiens. Si jeune. Cette mélopée est si triste. Elle résonne dans ton cœur tel un amer écho, une vision qui rappelle à ton âme, un trop lourd fardeau.
Encore et encore, les fleurs s’épanouissent. Elles prospèrent dans ce sang. Difficilement. Ton énergie se tarit alors que la vie, elle, a fuit. Ici, sur cette terre que vous protégez, les tiens se sont fait massacrés. Et toi, ultime défenseur de leur vie, te retrouve à présent démuni. Combien de vies ? Combien d’âmes ? Tant de sang versé. Le début d’une guerre qui ne fait que commencer. Une histoire qui ne cesse de se répéter. Tu n’es pas sans l’ignorer.
Encore et encore, comme un requiem sans fin. Sans sens.
Chaque guerre jette sur ta conscience un sinistre voile. Dans les cieux de ton monde, l’orage gronde, et les pétales des fleurs qui s’y épanouissent s’élancent dans ce ciel assombri. Je l’observe silencieuse dans ma tour brisée. Ce vestige oublié. Tu as toujours détesté la guerre. Tu l’as vécu trop de fois, en a subi les nombreuses conséquences mais aussi vu de tes yeux tout ce qu’elle détruit. Ces vies que tu chéris. Après tout, toi, tu n’as jamais été un combattant, un guerrier. Ton combat est différent, loin du front, à sauver ceux qui ont été brisés. Ceux que tu désires tant sauver.
Tes rêves se teintent d’écarlate. La guerre continue.
Ce n’est pas la première. Elle ne sera pas la dernière - bien que tu l’espères. Pourtant, ta place est ici. Tu ne recules jamais. Tu ne fuis pas le sang, ni les tourments. Comment le pourrais tu ? C’est ici qu’est ta place. Il vous faut tenir, car si vous vous écroulez, qui pourra donc les sauver ? Alors c’est à vous que revient cette lourde tâche. A toi, car c’est la mission que tu t’es donné.
Pourtant, il fait si froid au centre de cette tour brisée.
Tu n’as pas pu la sauver. Personne n’a pu, pourtant, vous étiez tous là. Si proche et pourtant si loin. Cette mort a marqué ton âme. Vous étiez là. Tu étais là.
J’aurai pu la sauver.
Un vestige de ce que tu as perdu. De ce qui n'est plus. Une de ces nombreuses possibilités qu'une partie de ton âme n'a jamais pu totalement oublier. Son fantôme est là. Tout près de toi.
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![[Acquisition Bankaï]La fleur bénie & la flamme érrante F6ut](https://www.zupimages.net/up/22/33/f6ut.jpg)
