Kyūbū Reijiro
Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Lun 4 Mar 2024 - 12:04 - Tuer. Déchirer. Détruire. [Pv : Riful]
— C’est encore loin, Danjuro ?
— Non, Knight-sama. D’après le signalement de notre agent, le hollow a été aperçu à quelques kilomètres de votre position actuelle. Prenez sur votre droite au prochain feu, progressez sur cinq cent mètres puis prenez à gauche. Elle sera là. Pas très loin.
— Noté, merci Danjuro.
Affichant un sourire amusé, je patiente tranquillement au feu, avant d’envoyer les gaz à fond sur ma bécane dès que c’est à nous d’y aller. J’suis beaucoup trop excité pour prendre mon temps, j’ai envie d’arriver au plus vite. Quand on nous a signalé la présence d’un Hollow avec une énergie spirituelle digne des gros poissons, j’ai ressenti cette excitation me parcourir le corps. Celle d’un beau combat qui s’annonce, celle d’un adversaire de choix. Quand l’agent de terrain a demandé qu’on lui envoie des renforts, sachant qu’il ferait pas le poids face à la bestiole, j’ai immédiatement pris l’affaire à mon compte. Inutile d’envoyer trop d’hommes pour tenter d’abattre la bête, c’est moi qui vais m’en charger en solo. Comme l’aurait fait Kyoya à ma place, comme le ferait un vrai Knight of Sword.
Il faut dire que l’occasion est trop belle. Je me suis arraché le cul depuis l’attaque de ces Abyssaux pour gagner en puissance, pour assurer à mon grade et être à la hauteur des emmerdes futures qui nous tomberont sur la gueule. Je suis même allé jusqu’à franchir le pas de l’Enhanced, tout ça pour me donner une chance de rivaliser avec ces abominations. Mais y’en a pas une seule d’entre elle qui est réapparu sur Tokyo depuis, c’est un peu con non ? Comment je fais pour savoir si je suis à la hauteur moi, si j’ai personne sur qui me tester ? Surtout que je sais que mon Enhanced est loin d’être maîtrisé, j’ai besoin de me faire la main, d’apprivoiser toute sa puissance.
Tout comme j’ai besoin de connaître mon niveau actuel, savoir jusqu’où j’ai progressé, où j’en suis exactement. Mais c’est pas contre des petits hollows à la con que je vais me faire une vraie idée. C’est pour ça que je me suis jeté sur cette occasion quand elle s’est présentée. Alors ok on nous a pas signalé un Arrancar ou un Abyssal, mais visiblement c’est un morceau qui l’air suffisamment solide pour approcher du niveau de puissance de ces enfoirés d’arrachés.
— Je vois le bestiau. Ma moto exécute un dérapage qui fait crisser les pneus, signalant probablement ma présence à ma cible, mais je m’en carre complet. Au contraire, c’est mieux si elle a le temps de me voir, de se préparer. J’arrête l’engin, coupe le moteur et la pose sur sa béquille. Tandis que je retire mon casque, les yeux rivés sur l’ennemi, je m’assure d’une dernière chose. — Est-ce que t’as bien fait boucler le périmètre comme je l’avais demandé ? Si des civils se ramènent au milieu pendant que je me tape avec cette chose, ça va faire mal… J’ai aucune envie de devoir surveiller ce qui se passe dans mon dos ni craindre qu’une de mes attaques emportera deux trois malheureux qui passaient par là au mauvais moment. — Ne vous en faites pas, Knight-sama, vous pouvez y aller à fond. C’est tout ce que j’avais besoin d’entendre.
Il se trouve que notre petite visiteuse a décidé de se pointer en plein Ueno, le quartier familial. D’un point de vue hollow qui souhaite s’en mettre plein la panse, c’est malin, y’a largement de quoi faire. Mais pour nous, ça signifie que les pertes pourraient être terribles si on avait pas pris nos habituelles précautions avant que j’intervienne. Des gars de l’Ultima empêchent quiconque souhaite s’aventurer dans le parc et ses alentours, le musée situé à quelques centaines de mètres compris. Je ne sais pas si elle a eu le temps de causer des dégâts ou de causer des victimes, mais une chose est sûre, maintenant que je suis là, son petit jeu va s’arrêter.
Laissant mon casque sur le siège de la moto, je m’avance vers la silhouette du monstre, remarquant au fur et à mesure que je me rapproche, à quel point cette merde est imposante. Combien de mètres qu’elle mesure bordel ? J’ai l’air d’un foutu nain en comparaison.
Mais c’est pas ce qui retient le plus mon attention sur le coup, y’a quelque chose de bien plus horrible qui me saute bien vite à la gueule. Si le parc semble désert, mis à part nos deux personnes, je tombe bien vite sur un premier corps au sol, gisant dans une mare de sang. Mes mâchoires se serrent devant ce spectacle à gerber, une scène qui gagne en horreur au fur et à mesure que je discerne d’autres cadavres qui jonchent la pelouse du parc, éparpillés ici et là. Certains sont démembrés, d’autres décapités, ceux qui ont encore leur tête sont pour autant pas dans un meilleur état. Les tronches figées dans une expression d’effroi, carcasse déchirée…
Cette sale pourriture s’est bien déchaînée ici. Ca fait moins d’une heure qu’elle avait été repérée, que nos hommes l’ont repérés, ont cherché à l’intercepter. Je vois pas bien tous les cadavres, mais y’a probablement un ou deux gars à nous dans le lot, des types sans grade, mais pas moins méritant de vivre pour autant. Déjà que je peux pas me blairer cette sale race, celle-là vient de me foutre la haine plus que jamais.
— Toi ma grosse, tu vas regretter d’être venu ici. Je vais t’arracher la tête comme tu l’as fait à ces pauvres gens. Je cherche pas à savoir son nom, j’en ai pas besoin pour la détruire. Je cherche pas non plus à lui filer mon nom, cette sous race le mérite pas. Elle a juste gagné le droit de crever une seconde fois, définitivement cette fois.
— Non, Knight-sama. D’après le signalement de notre agent, le hollow a été aperçu à quelques kilomètres de votre position actuelle. Prenez sur votre droite au prochain feu, progressez sur cinq cent mètres puis prenez à gauche. Elle sera là. Pas très loin.
— Noté, merci Danjuro.
Affichant un sourire amusé, je patiente tranquillement au feu, avant d’envoyer les gaz à fond sur ma bécane dès que c’est à nous d’y aller. J’suis beaucoup trop excité pour prendre mon temps, j’ai envie d’arriver au plus vite. Quand on nous a signalé la présence d’un Hollow avec une énergie spirituelle digne des gros poissons, j’ai ressenti cette excitation me parcourir le corps. Celle d’un beau combat qui s’annonce, celle d’un adversaire de choix. Quand l’agent de terrain a demandé qu’on lui envoie des renforts, sachant qu’il ferait pas le poids face à la bestiole, j’ai immédiatement pris l’affaire à mon compte. Inutile d’envoyer trop d’hommes pour tenter d’abattre la bête, c’est moi qui vais m’en charger en solo. Comme l’aurait fait Kyoya à ma place, comme le ferait un vrai Knight of Sword.
Il faut dire que l’occasion est trop belle. Je me suis arraché le cul depuis l’attaque de ces Abyssaux pour gagner en puissance, pour assurer à mon grade et être à la hauteur des emmerdes futures qui nous tomberont sur la gueule. Je suis même allé jusqu’à franchir le pas de l’Enhanced, tout ça pour me donner une chance de rivaliser avec ces abominations. Mais y’en a pas une seule d’entre elle qui est réapparu sur Tokyo depuis, c’est un peu con non ? Comment je fais pour savoir si je suis à la hauteur moi, si j’ai personne sur qui me tester ? Surtout que je sais que mon Enhanced est loin d’être maîtrisé, j’ai besoin de me faire la main, d’apprivoiser toute sa puissance.
Tout comme j’ai besoin de connaître mon niveau actuel, savoir jusqu’où j’ai progressé, où j’en suis exactement. Mais c’est pas contre des petits hollows à la con que je vais me faire une vraie idée. C’est pour ça que je me suis jeté sur cette occasion quand elle s’est présentée. Alors ok on nous a pas signalé un Arrancar ou un Abyssal, mais visiblement c’est un morceau qui l’air suffisamment solide pour approcher du niveau de puissance de ces enfoirés d’arrachés.
— Je vois le bestiau. Ma moto exécute un dérapage qui fait crisser les pneus, signalant probablement ma présence à ma cible, mais je m’en carre complet. Au contraire, c’est mieux si elle a le temps de me voir, de se préparer. J’arrête l’engin, coupe le moteur et la pose sur sa béquille. Tandis que je retire mon casque, les yeux rivés sur l’ennemi, je m’assure d’une dernière chose. — Est-ce que t’as bien fait boucler le périmètre comme je l’avais demandé ? Si des civils se ramènent au milieu pendant que je me tape avec cette chose, ça va faire mal… J’ai aucune envie de devoir surveiller ce qui se passe dans mon dos ni craindre qu’une de mes attaques emportera deux trois malheureux qui passaient par là au mauvais moment. — Ne vous en faites pas, Knight-sama, vous pouvez y aller à fond. C’est tout ce que j’avais besoin d’entendre.
Il se trouve que notre petite visiteuse a décidé de se pointer en plein Ueno, le quartier familial. D’un point de vue hollow qui souhaite s’en mettre plein la panse, c’est malin, y’a largement de quoi faire. Mais pour nous, ça signifie que les pertes pourraient être terribles si on avait pas pris nos habituelles précautions avant que j’intervienne. Des gars de l’Ultima empêchent quiconque souhaite s’aventurer dans le parc et ses alentours, le musée situé à quelques centaines de mètres compris. Je ne sais pas si elle a eu le temps de causer des dégâts ou de causer des victimes, mais une chose est sûre, maintenant que je suis là, son petit jeu va s’arrêter.
Laissant mon casque sur le siège de la moto, je m’avance vers la silhouette du monstre, remarquant au fur et à mesure que je me rapproche, à quel point cette merde est imposante. Combien de mètres qu’elle mesure bordel ? J’ai l’air d’un foutu nain en comparaison.
Mais c’est pas ce qui retient le plus mon attention sur le coup, y’a quelque chose de bien plus horrible qui me saute bien vite à la gueule. Si le parc semble désert, mis à part nos deux personnes, je tombe bien vite sur un premier corps au sol, gisant dans une mare de sang. Mes mâchoires se serrent devant ce spectacle à gerber, une scène qui gagne en horreur au fur et à mesure que je discerne d’autres cadavres qui jonchent la pelouse du parc, éparpillés ici et là. Certains sont démembrés, d’autres décapités, ceux qui ont encore leur tête sont pour autant pas dans un meilleur état. Les tronches figées dans une expression d’effroi, carcasse déchirée…
Cette sale pourriture s’est bien déchaînée ici. Ca fait moins d’une heure qu’elle avait été repérée, que nos hommes l’ont repérés, ont cherché à l’intercepter. Je vois pas bien tous les cadavres, mais y’a probablement un ou deux gars à nous dans le lot, des types sans grade, mais pas moins méritant de vivre pour autant. Déjà que je peux pas me blairer cette sale race, celle-là vient de me foutre la haine plus que jamais.
— Toi ma grosse, tu vas regretter d’être venu ici. Je vais t’arracher la tête comme tu l’as fait à ces pauvres gens. Je cherche pas à savoir son nom, j’en ai pas besoin pour la détruire. Je cherche pas non plus à lui filer mon nom, cette sous race le mérite pas. Elle a juste gagné le droit de crever une seconde fois, définitivement cette fois.
Reijiro défie Riful.
