Artemio Vittoria
Données Spirituelles
Grade: Cuarta Espada
Sam 7 Oct 2023 - 13:29 - Retour au bercail [PV]
Artemio s'enfonça dans le passage obscur, et referma derrière lui la porte qui lui avait permis d'y accéder.
Il poussa un soupir : retrouver la quiétude de l'entre-monde après le tumulte permanent de la Terre était un soulagement qu'il accueillait à bras ouverts. Toute cette agitation - toute cette vie - offrait à l'occasion un contraste intéressant avec l'inertie de leur propre monde, mais il n'y était pas habitué.
Sans doute lui faudrait-il s'y faire : si l'état du Hueco Mundo continuait de se dégrader, il n'aurait d'autre choix que de s'y installer, après tout. Lui et d'autres, qui sait combien ; il doutait être le seul à avoir eu cette idée. N'en déplaise aux autochtones. Ils ne pourraient s'en prendre qu'à eux-mêmes pour les avoir forcés à déménager.
Cette visite était peut-être moins ambitieuse que celle qu'il avait entrepris aux côtés de Borick et d'Aviela, mais elle avait été tout aussi instructive à sa manière. Cependant, ce qu'il avait appris cette fois, il le garderait pour lui - et peut-être quelques rares élus de son choix.
Après tout, si l'Acuerdo encourageait - en théorie - une notion de « partage » et d'unité, rares étaient ceux à qui cela tenait réellement à cœur ; et surtout, rien ne les y obligeait. D'autant moins si personne n'était au courant de ce qu'il savait.
Avançant à pas lents, Artemio fit la grimace : malgré ses efforts pour donner le change, ses plaies étaient encore loin d'être guéries. S'il était certes capable de se régénérer, ce n'était pas son talent le plus développé : il allait lui falloir un peu de temps pour récupérer totalement.
Heureusement, vivre à l'abri des regards était la norme au sein de l'Escoria. Qu'il ne paraisse pas en public n'étonnerait personne. Le temps qu'il soit mandé à nouveau pour une quelconque corvée - il n'était plus « que » Cuarta Espada ; les demandes étaient moindres -, il n'y paraîtrait plus, et il n'aurait pas de comptes à rendre.
Se saisissant d'un pan de sa cape, il fit la moue ; celle-ci était plus rouge que beige à ce stade, et parsemée de déchirures pour le moins éloquentes. Il allait lui falloir s'en trouver une autre.
Il poussa un soupir : retrouver la quiétude de l'entre-monde après le tumulte permanent de la Terre était un soulagement qu'il accueillait à bras ouverts. Toute cette agitation - toute cette vie - offrait à l'occasion un contraste intéressant avec l'inertie de leur propre monde, mais il n'y était pas habitué.
Sans doute lui faudrait-il s'y faire : si l'état du Hueco Mundo continuait de se dégrader, il n'aurait d'autre choix que de s'y installer, après tout. Lui et d'autres, qui sait combien ; il doutait être le seul à avoir eu cette idée. N'en déplaise aux autochtones. Ils ne pourraient s'en prendre qu'à eux-mêmes pour les avoir forcés à déménager.
Cette visite était peut-être moins ambitieuse que celle qu'il avait entrepris aux côtés de Borick et d'Aviela, mais elle avait été tout aussi instructive à sa manière. Cependant, ce qu'il avait appris cette fois, il le garderait pour lui - et peut-être quelques rares élus de son choix.
Après tout, si l'Acuerdo encourageait - en théorie - une notion de « partage » et d'unité, rares étaient ceux à qui cela tenait réellement à cœur ; et surtout, rien ne les y obligeait. D'autant moins si personne n'était au courant de ce qu'il savait.
Avançant à pas lents, Artemio fit la grimace : malgré ses efforts pour donner le change, ses plaies étaient encore loin d'être guéries. S'il était certes capable de se régénérer, ce n'était pas son talent le plus développé : il allait lui falloir un peu de temps pour récupérer totalement.
Heureusement, vivre à l'abri des regards était la norme au sein de l'Escoria. Qu'il ne paraisse pas en public n'étonnerait personne. Le temps qu'il soit mandé à nouveau pour une quelconque corvée - il n'était plus « que » Cuarta Espada ; les demandes étaient moindres -, il n'y paraîtrait plus, et il n'aurait pas de comptes à rendre.
Se saisissant d'un pan de sa cape, il fit la moue ; celle-ci était plus rouge que beige à ce stade, et parsemée de déchirures pour le moins éloquentes. Il allait lui falloir s'en trouver une autre.
