Yūko Seiichi
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Douzième Division
Sam 16 Sep 2023 - 10:58 - Le Temps du Soin ~ Ft Hirō
Les sifflements. Non. Ils ne résonneront pas aujourd'hui. D'ailleurs … ils ne résonneront plus. Jamais. C'est du moins ce que l'examen des faits lui font penser. Ah. Avec la disparition d'Aizome et sa propre absence, personne n'avait sûrement eu l'idée de le capturer. Ou du moins de faire différents prélèvements. Le fonctionnement des Hollow varie d'un individu à l'autre. Oui. Sans doute aurait-il fallu faire ces prélèvements. Mais maintenant … il est trop tard. Ah. Les sifflements. Non. Ils ne résonneront pas aujourd'hui …
Yūko Seiichi ouvre les yeux, se redressant sur son lit. Il est tôt. Ils commencent à avoir l'habitude, dans cet hôpital. Le Capitaine de la Douzième Division est peut-être faible, mais il se lève tôt. Et maintenant qu'il s'est occupé lui-même de réduire les symptômes de la photosensibilité dû à son long enfermement dans le noir, personne ne peut l'empêcher d'en profiter. Un peu plus.
La pièce est mal-éclairée pour le moment. Son regard cherche dans la pénombre. Non. Toujours pas. Un jour sans doute se réveillera-t-il dans la chambre qui l'accueille, dans son domaine. Mais pas aujourd'hui. Posant pieds nus sur le sol, un frisson vient toucher sa peau. Ses mains récupèrent de quoi recouvrir sa silhouette. Ah ! Ces mêmes tenues que l'on donne aux souffrants de longue durée. L'uniforme des Shinigami ? Pas là. Pas dans ces conditions. Ainsi sont les règles de Shunso Hirō et de sa Division. Bien vite, sa main lâche le tissu enfilé pour pouvoir attraper une petite boîte. Délicatement, glisser les lentilles sur ses yeux. Cligner des paupières. Et pousser sur ses jambes, pour se redresser et quitter le lit.
Combien de temps exactement ? Il ne saurait le dire, ses pensées étant plus occupées à refaire les derniers mois d'enfermement plutôt que de s'occuper de détails aussi creux que celui-ci. Sa mémoire refait tant qu'elle peut le chemin ayant mené au lieu de l'embuscade. Mais après ? Après où sont-ils allés ? Dans des profondeurs, oui. Mais lesquelles ? Ah. Qu'importe. Qu'importe. Ce n'est pas demain qu'il ira faire ses recherches sur place. Non. Déjà, il a d'autres projets en tête. Si tout a bien été fait comme il a lui-même demandé, son sang a été prélevé. Les chairs autour des cicatrices laissées par les appendices, aussi. Tout cela fera partie d'un projet secondaire intéressant. Celui de deviner ce que recherchait cet individu.
La main vient se poser sur la fenêtre, l'ouvrant alors, avant de faire de même avec les volets. La fraîcheur matinale traversant la chambre. Silencieux, toujours, il tire une chaise. Se laisse aller dessus. Avant de s'avachir à la fenêtre. Les paupières closes. L'esprit en réflexion.
Quelque fois. Les premières fois. Les infirmières et infirmiers se sont inquiétés d'un tel comportement. Ont voulu l'aider à se redresser, de peur que cela soit involontaire. Un malaise, peut-être ? Mais il n'en est rien. Juste cette habitude.
Silence. Mais l'esprit bouillonne. Ce n'est pas un lieu pour lui. Combien de temps faudra-t-il encore jouer ce jeu ? Ah. Il manque quelque chose. Peut-être du thé. Ou un peu d'opium. Ne serait-ce pas plutôt les deux ?
Un mouvement. Les paupières qui s'ouvrent pour observer l'horizon. Quelques secondes, à ne rien dire. À simplement observer ce paysage. Les frontières séparant cet hôpital du reste des quartiers militaires. Puis. Après ces quelques secondes …
Un mouvement. Doux. Lent. Encore une fois, dans ses habitudes. Physiquement, le Directeur du centre de recherche n'a jamais été celui qui montrait le plus de réaction. Quelqu'un vient de frapper. Yeux qui se ferment. Joue qui vient chercher le confort de son bras. Et une voix, la sienne. Qui a retrouvé sa nonchalance habituelle.
« Entrez. »
Yūko Seiichi ouvre les yeux, se redressant sur son lit. Il est tôt. Ils commencent à avoir l'habitude, dans cet hôpital. Le Capitaine de la Douzième Division est peut-être faible, mais il se lève tôt. Et maintenant qu'il s'est occupé lui-même de réduire les symptômes de la photosensibilité dû à son long enfermement dans le noir, personne ne peut l'empêcher d'en profiter. Un peu plus.
La pièce est mal-éclairée pour le moment. Son regard cherche dans la pénombre. Non. Toujours pas. Un jour sans doute se réveillera-t-il dans la chambre qui l'accueille, dans son domaine. Mais pas aujourd'hui. Posant pieds nus sur le sol, un frisson vient toucher sa peau. Ses mains récupèrent de quoi recouvrir sa silhouette. Ah ! Ces mêmes tenues que l'on donne aux souffrants de longue durée. L'uniforme des Shinigami ? Pas là. Pas dans ces conditions. Ainsi sont les règles de Shunso Hirō et de sa Division. Bien vite, sa main lâche le tissu enfilé pour pouvoir attraper une petite boîte. Délicatement, glisser les lentilles sur ses yeux. Cligner des paupières. Et pousser sur ses jambes, pour se redresser et quitter le lit.
Combien de temps exactement ? Il ne saurait le dire, ses pensées étant plus occupées à refaire les derniers mois d'enfermement plutôt que de s'occuper de détails aussi creux que celui-ci. Sa mémoire refait tant qu'elle peut le chemin ayant mené au lieu de l'embuscade. Mais après ? Après où sont-ils allés ? Dans des profondeurs, oui. Mais lesquelles ? Ah. Qu'importe. Qu'importe. Ce n'est pas demain qu'il ira faire ses recherches sur place. Non. Déjà, il a d'autres projets en tête. Si tout a bien été fait comme il a lui-même demandé, son sang a été prélevé. Les chairs autour des cicatrices laissées par les appendices, aussi. Tout cela fera partie d'un projet secondaire intéressant. Celui de deviner ce que recherchait cet individu.
La main vient se poser sur la fenêtre, l'ouvrant alors, avant de faire de même avec les volets. La fraîcheur matinale traversant la chambre. Silencieux, toujours, il tire une chaise. Se laisse aller dessus. Avant de s'avachir à la fenêtre. Les paupières closes. L'esprit en réflexion.
Quelque fois. Les premières fois. Les infirmières et infirmiers se sont inquiétés d'un tel comportement. Ont voulu l'aider à se redresser, de peur que cela soit involontaire. Un malaise, peut-être ? Mais il n'en est rien. Juste cette habitude.
Silence. Mais l'esprit bouillonne. Ce n'est pas un lieu pour lui. Combien de temps faudra-t-il encore jouer ce jeu ? Ah. Il manque quelque chose. Peut-être du thé. Ou un peu d'opium. Ne serait-ce pas plutôt les deux ?
Un mouvement. Les paupières qui s'ouvrent pour observer l'horizon. Quelques secondes, à ne rien dire. À simplement observer ce paysage. Les frontières séparant cet hôpital du reste des quartiers militaires. Puis. Après ces quelques secondes …
Un mouvement. Doux. Lent. Encore une fois, dans ses habitudes. Physiquement, le Directeur du centre de recherche n'a jamais été celui qui montrait le plus de réaction. Quelqu'un vient de frapper. Yeux qui se ferment. Joue qui vient chercher le confort de son bras. Et une voix, la sienne. Qui a retrouvé sa nonchalance habituelle.
« Entrez. »
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