Lilith - Présentation

Descendante de la Louve, en Resurrección des crocs et des griffes poussent et ses cheveux bruns deviennent une longue crinière blanche. Son Zanpakutō devient une dague semblable à un croc de loup géant. Son pouvoir réside dans sa capacité à manipuler son propre sang. Cela implique qu'elle s'entaille afin de libérer le précieux fluide vital qu'elle use comme une arme ou pour donner vie à sa meute, des loups de reishi.

Cheffe d'une meute de Hollow, elle est communément appelée l'Alpha. Et il est rare de pouvoir la croiser. Mais si tel est le cas, alors c'est qu'elle est en chasse. La Louve a élu domicile dans des ruines souterraines où elle veille sur les siens. Elle vit sa vie sans se préoccuper du reste du monde. Tant que l'on ne marche pas sur ses platebandes, tout va bien. A première vue, c'est une femme, brune, l'air farouche, sauvage, menaçante et méfiante. Les stigmates rouge sur son visage la différencie des êtres quelconques. Elle porte en bijoux divers colliers et bracelets fait de dents. Des vestiges de ses chasses terrestres probablement.

Ceux qui profitaient des banquets offerts par l'Ultima Necat l'on déjà vue car elle avait pour habitude de s'y approvisionner. Pas pour elle, manger est devenu inutile, mais pour sa meute qu'elle fidélise grâce à ces proies faciles qu'elle leur apporte sur un plateau d'argent. Néanmoins, ils la décriraient comme taciturne, asociale et taiseuse. Elle ne prononce jamais un mot. Tout au plus un grognement à l'encontre de quiconque aurait jeté son dévolu sur le même humain qu'elle. Il ne semble pas bon de l'avoir pour ennemie. Il est toutefois peu probable de l'avoir comme amie...

Il y a 17 types de pavages ; Certaines personnes appellent ce résultat le "théorème de l'Alhambra" car le palais de l'Alhambra abriterait ces 17 possibilités au travers de ces mosaïques faites à partir de "zelliges". Il est alors légitime d'imaginer que les architectes et sculpteurs arabes avaient compris la technique de représentation d'un pavage à partir de son motif initial.

Un grognement me sort de ma lecture d’une thèse humaine sur les frises et pavages. Allongée, confortablement installée sur ma paillasse, je tourne mes yeux brillants vers le petit Hollow qui est venu me chercher. « Hum ? » Il grogne de nouveau, c’est sa façon de communiquer. Heureusement, je le connais depuis suffisamment longtemps pour comprendre parfaitement son langage. Ce n’est pas un Hollow très avancé, il est même plutôt chétif à vrai dire, mais c’est un compagnon très malin qui m’est des plus fidèles. Il m’indique que les membres de ma meute commencent à s’agiter. Je soupire, légèrement contrariée de devoir arrêter là ma lecture. Mais en tant que Chef de meute, il est de mon devoir de veiller à leur bien être et qu’ils ne causent pas de soucis.

Je me lève et range l’ouvrage dérobé au monde des vivant lors de l’une de mes descentes dans la bibliothèque parmi les dizaines d’autres – centaines peut-être ? - rangés là par mes soins. Ce que j’appelle bibliothèque n’est rien de plus que des tranchées creusées à l’aide de mes griffes dans la roche. Elles me servent d’étagères et l’on y trouve davantage que des livres. Il y a là aussi certaines de mes trouvailles humaines. Des objets qui servent à mesurer toutes sortes de choses, le matériel du parfait petit chimiste, ou encore un pilon que j’utilise pour réaliser diverses mixtures et baumes. Je n’en ai guère besoin, comme chaque Hollow aux facultés avancées, je sais me régénérer par moi-même. Néanmoins, cela m’occupe, m’intrigue, m’intéresse. Un peu. On ne peut pas dire que je sois douée en médecine, par contre, je me débrouille plutôt bien en bricolage et ingénierie. Un passe temps comme un autre. On ne dirait pas n’est ce pas ? C’est parce que tout cela fait partie de mon jardin secret, enfoui profondément sous terre dans une des salles secrètes de mon terrier. Des mécanismes complexes en scellent l’entrée et seul Ahri est capable d’entrer. C’est un passe-muraille, aucun mur, aucune porte ne lui résiste. Je délaisse donc mes activités pour rejoindre ma meute.

Dans la grande salle principale de mon terrier, les Hollow sont nerveux. J’en perçois un qui est prêt à dévorer son voisin. Je bondis, mes crocs et mes griffes poussent instantanément. A quatre pattes, en posture animale agressive, je les sépare d’un grognement dissuadant. Il est grand temps que l’Alpha, moi, aille chasser. Je retrouve ma forme initiale, et d’un claquement de doigt, ouvre un gargantua me servant à me rendre dans le monde des humains où je compte bien rapporter quelques proies pour le repas de ma meute.


Assise sur une sorte de trône, jambes croisées, la tête négligemment posée sur ma main, bras accoudé, j’observe ma meute se délecter du repas que je leur ai apporté. Des proies faciles, la chasse n’a pas été trop rude. Je choisi en général des vieux esseulés, des sans abris, ou mieux encore, ces humains que d’autres humains ont mis en cage. Bon sang mais quelle idée brillante ont-ils eut de me faire gagner du temps ! Pas besoin de courir après. Il me suffit de crocheter la serrure, donner une bonne dose de calmant par seringue au gus, et le tour est joué. Petit somnifère maison réalisé dans mon labo sécurisé, y a pas plus efficace !

Pourquoi je m’emmerde à garder tous ces Hollow et à m’occuper d’eux ? C’est instinctif, c’est ma nature. Je suis devenue ce que je suis grâce à eux, en les préservant, en en recrutant d’autres, toujours sur les mêmes critères. Faibles. Pas forcément petits en taille, mais influençables. Ici c’est la loi du plus fort alors je ne peux pas me permettre de me laisser détrôner. Et parfois… Je nourris l’espoir que parmi eux, un être s’élèvera et deviendra mon Omega. Il est vrai que je préfère une certaine solitude. C’est que je me méfie des autres. Ils pourraient vouloir me voler mon territoire. Car même si cette vaste étendue de sable blanc et ses petites ruines sans prétention qui abritent l’entrée de mon terrier, l’ego et l’orgueil en poussent plus d’un à tenter de poser le pied dans ma zone.

Un sourire en coin mauvais naît sur mes lèvres. Je sais être une hôtesse digne de sa réputation ! Hostile, agressive, sauvage… Oui vraiment, on ne dirait pas que j’en ai dans le crâne n’est ce pas ? Une Louve est protectrice, ainsi sont les choses.


L’onde de choc provoquée par l’explosion de la Grand Cataracte est parvenue jusqu’à moi. Tout en gardant mes distances, avec la plus grande discrétion, je suis allée observer ce qu’il se passait. Grâce à mon ouïe ultra développée, j’ai pu laisser traîner mes oreille comme on dit. Jamais je ne suis intervenue. Ce n’est pas mon rôle et pas ma volonté.

Aujourd’hui les combats font rage. Je vois nos troupes s’attaquer à ces installations et à ces êtres que l’on n’avait pas le droit de toucher jusqu’alors. Je reconnais le nouveau et l’ancien Primera. Même si je ne leur ai jamais adressé la parole, même si peut-être ne m’ont-ils jamais aperçue ou porté d’intérêt, j’ai toujours veillé à savoir qui était membre de l’Espada en assistant aux tournois. Je grince des dents, en rogne.

« Incapables crétins. »

Non seulement ils brisent ce pacte qui m’arrangeait bien. De la bouffe gratuite pour ma meute, c’était toujours utile. Mais en plus ils se font rouler dessus par ces rouquins démoniaques. Mon nez se fronce avec mépris. L’honneur de l’Acuerdo a pris un coup et je n’aime pas ça. Quitte à ce que le pacte soit rompu, et même si j’étais contre cette décision, autant que les choses tournent au moins à notre avantage. Ce n’est pas le cas de toute évidence. Bien. Il va falloir que je sorte de ma grotte et que je mette la main à la patte puisque ces imbéciles se sont laissés prendre par surprise en sous-estimant la puissance des humains en face. Il faut toujours se méfier, toujours !