Sabaiba Yoko
Données Spirituelles
Grade: 3e siège de la 2e division
Mer 2 Nov 2022 - 16:55 - Nouvelle danse sous le ciel [PV : Igarashi Sora]
Le moment ne sera pas plaisant. Je le sais d’avance, mais après tout, cela peut-il vraiment être pire que ce que j’ai déjà dû traverser ? Oui. Même si je veux, je dois me convaincre du contraire. Les choses se passent bien à l’académie. Je ne fais pas beaucoup d’amis, aucun quasiment même mais tout ça n’a pas d’importance. Il manque de la détermination qui m’habite, il manque de l’appétit du survivant. Je quitte alors tranquillement mes quartiers pour ma destination. J’ai pris le temps de me préparer. Des vêtements propres et bien disciplinés. Sur tout ce point, je me suis fait aider par certains de mes professeurs, particulièrement celui qui m’a obtenu cet entretien. Il dit que je vais m’épanouir à la deuxième et que le capitaine serait un idiot de ne pas m’accepter parmi ses troupes. Ces problèmes-là ne sont pas les miens.
Je ne peux, je ne dois tout simplement pas échouer. Tout pour ne jamais connaître de nouveau les souffrances de l’exil, surtout que les miens ne vivent plus ça. Moi, je pourrais. Un reprend toujours son souffle au moins une fois avant de se noyer complètement. J’ai surtout avec moi mon sabre, dissimulé parmi mes vêtements. Je remonte dans le silence les différentes zones de la Soul Society. J’ai l’impression étrange de marcher vers le peloton d’exécution. Le silence se fait plus pesant quand je rentre dans les quartiers de la deuxième division. Sûrement ont-ils déjà eu vent de la raison de ma présence. Ou bien simplement se demandent-ils qui je suis ? Ou pire encore, ils le savent déjà. Mais je dois chasser tout ça de ma tête. Je dois me concentrer pleinement sur ce monde à venir.
Une grande inspiration et je rentre dans les bâtiments de la division. On me demande si je suis bien Yoko et je réponds alors d’un simple signe de tête. Mes lèvres ne se sont pas toujours desserrées. Je suis comme une ombre qui n’existe pas vraiment le soldat chargé de me guider vers son capitaine. J’essaie de mémoriser le chemin que nous empruntons. Je vois quelques sorties qui pourraient m’être utiles. Je repère aussi quelques membres de ce corps d’armée placé à différents endroits de notre cheminement. Autant d’yeux à éviter. Mais on ne perd pas des réflexes façonnés autour d’une existence bien trop longue. Je reconnais la pièce dans laquelle on m’amène. Il y en a des similaires à l’académie. Le genre d’endroit où l’on n’a pas à se retenir. Ainsi soit-il.
Je rentre dans cette pièce et dès mes premiers pas à l’intérieur, je suis prête. Faisant attention à ne pas laisser la porte dans mon dos, d’y placer un mur que j’ai repéré, celui sur la gauche où il n’y a rien, histoire d’avoir la salle entière en vue. J’attends donc la suite. À n’en pas douter que mon évaluation a déjà commencé. Que le capitaine soit déjà présent ou pas, mieux vaut être prête que morte.
Je ne peux, je ne dois tout simplement pas échouer. Tout pour ne jamais connaître de nouveau les souffrances de l’exil, surtout que les miens ne vivent plus ça. Moi, je pourrais. Un reprend toujours son souffle au moins une fois avant de se noyer complètement. J’ai surtout avec moi mon sabre, dissimulé parmi mes vêtements. Je remonte dans le silence les différentes zones de la Soul Society. J’ai l’impression étrange de marcher vers le peloton d’exécution. Le silence se fait plus pesant quand je rentre dans les quartiers de la deuxième division. Sûrement ont-ils déjà eu vent de la raison de ma présence. Ou bien simplement se demandent-ils qui je suis ? Ou pire encore, ils le savent déjà. Mais je dois chasser tout ça de ma tête. Je dois me concentrer pleinement sur ce monde à venir.
Une grande inspiration et je rentre dans les bâtiments de la division. On me demande si je suis bien Yoko et je réponds alors d’un simple signe de tête. Mes lèvres ne se sont pas toujours desserrées. Je suis comme une ombre qui n’existe pas vraiment le soldat chargé de me guider vers son capitaine. J’essaie de mémoriser le chemin que nous empruntons. Je vois quelques sorties qui pourraient m’être utiles. Je repère aussi quelques membres de ce corps d’armée placé à différents endroits de notre cheminement. Autant d’yeux à éviter. Mais on ne perd pas des réflexes façonnés autour d’une existence bien trop longue. Je reconnais la pièce dans laquelle on m’amène. Il y en a des similaires à l’académie. Le genre d’endroit où l’on n’a pas à se retenir. Ainsi soit-il.
Je rentre dans cette pièce et dès mes premiers pas à l’intérieur, je suis prête. Faisant attention à ne pas laisser la porte dans mon dos, d’y placer un mur que j’ai repéré, celui sur la gauche où il n’y a rien, histoire d’avoir la salle entière en vue. J’attends donc la suite. À n’en pas douter que mon évaluation a déjà commencé. Que le capitaine soit déjà présent ou pas, mieux vaut être prête que morte.
