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Hisaishi Shūmei

Données Spirituelles
Grade: 3e Siège de la 7e Division
Mar 13 Sep 2022 - 22:35 - Hisaishi Shūmei - Septième division (finie)

Hisaishi Shūmei

Race Shinigami
Âge 103 ans


Grade Troisième siège de la Septième division


Pouvoir


Hōgaku

Le Zanpakutō prend la forme d'un simple katana, aux allures finement ornées. Outre l'aspect particulièrement raffiné, le sabre obtient le pouvoir de générer et de manipuler l'eau dans une certaine étendue autour de soi. La manipulation de l'eau se fait majoritairement autour de la lame du sabre, et ne permet pas de manipuler cet élément d'une source externe (l'eau d'une rivière n'est pas manipulable). Il est notamment possible de manipuler l'eau afin de lui donner un aspect tranchant, augmentant ainsi la portée des techniques et le tranchant de celles-ci.
Hisaishi Shūmei  - Septième division (finie) P-shini

Description

Les premières impressions donnent souvent à Shūmei un tempérament froid, acerbe et malicieux. Le fait est que jamais un sourire ne viendra se perdre sur son visage en public, et qu'il s'empêche en quasi-permanence de montrer ses émotions. Une carapace solide qu'il s'est formé, et qui laisse entendre qu'il ne recherche pas la compagnie des autres. À vrai dire, il a appris à être seul une bonne partie de sa vie, et souhaite le rester. Dans son enfance, il a subit sa propre passivité et son incaction pendant que les autres se démenaient pour lui, tant et si bien qu'il souhaite désormais porter le poids des responsabilités de tout le monde sans que les autres n'aient à subir. Altruiste sur ce point, c'est un protecteur de l'ombre, une personne qui veille sur les autres mais ne le dira ou ne le montrera jamais.

Quand il s'agit de combattre, Shūmei n'est pas du genre à foncer dans le tas. Calculateur et fin tacticien, il préfère jouer de son esprit pour manipuler ses adversaires afin de gagner de la façon la plus simple possible. Pas forcément adepte des combats violents et sanguinaires, il se sait incapable de tenir la durée lorsqu'on en vient au physique. Pour cela, il a donc affiné son esprit et sa logique, le rendant capable d'élaborer des stratégies complexes en un temps record lorsque c'est nécessaire. Son corps, malgré le fait qu'il soit sculpté par ses années d'entraînement depuis son intégration dans les rangs du Gotei 13, porte encore les stygmates de son enfance dans le Rukongai. Quelques cicatrices se perdent sur ses pectoraux, quand ses cheveux d'un noir de jai sont constamment mal coupés et attachés de façon grossière à l'arrière de son crâne.

Il est généralement habillé de sa tenue de shinigami, ne la quittant que rarement, même lorsqu'il est en permission. Il tient à ce vêtement comme à la prunelle de ses yeux, se servant de celui-ci comme d'un pacte implicite avec son frangin. Désormais, c'est lui qui doit porter la responsabilité de la soie composant l'habit. Il ne peut se permettre de quitter son rôle à aucun moment, sous peine de redevenir l'enfant pleurnichard et faiblard qu'il était auparavant. Et cette simple pensée suffit à lui ressentir une peur désagréable et qui le paralyse en un instant.
Hisaishi Shūmei  - Septième division (finie) P-shini

Histoire

Acte 1 : Until the night fall

« Ne pleure pas, Shūmei . Elle va revenir, je te le promets. » Le jeune adolescent, sa parure bleue ciel aux motifs étoilées sur les épaules, regarde partir celle qu'il considère comme sa mère vers des aventures peu réjouissantes. Dans le trente-sixième quartier à l'ouest du Rukongai, les sorties en pleine nuit sont rarement recommandées, surtout lorsqu'on est une femme dans la fleur de l'âge et sans défenses apparentes. Bercé par Tsuyoshi, son grand frère, Shūmei finit par apaiser sa peine.

« T'es sûr de toi ? Elle.. Elle... » Tsuyoshi s'emporte rarement, mais il a horreur de voir son petit frère douter. « Maman est forte, imbécile. Ne doute jamais d'elle. » Cela fait maintenant une vingtaine d'années que Shūmei et Tsuyoshi ont été recueilli par Hastune, une femme d'un certain âge qui n'en reste pas moins alerte malgré les apparences. Certes, il est difficile de quantifier le temps qui passe et les effets que celui-ci a sur les âmes qui èrrent au sein de la Soul Society, mais il semble à Shūmei qu'il n'a toujours connu qu'elle. Ce doux réconfort d'une âme habituée à naviguer dans le Rukongai depuis bien trop longtemps déjà, et pressée de rejoindre le grand cycle des âmes pour contribuer au Tout. Hatsune connaissait le trente-sixième quartier comme sa poche. Aussi, lorsqu'elle avait trouvé il y a vingt ans de cela deux bambins, aux yeux ronds et à l'allure effrayée, elle n'avait pu se résoudre à les abandonner à leur sort. Elle qui avait passé sa vie au Rulongai en solitaire, la voilà devenue mère spirituelle.

Shūmei et Tsuyoshi n'ont, à priori, pas de liens de sang. Ils se sont simplement réincarnés dans cette « seconde vie » au même moment. Mais, vu que personne n'est en mesure de se souvenir de ce qu'il était auparavant, difficile à dire si les deux enfants avaient pu être liés. Quoiqu'il en soit, désormais, ils se considéraient comme de vrais frères. Là où Shūmei était doté d'un certain esprit logique mais pleurnichard dans le cœur, Tsuyoshi était bien moins habile avec son esprit mais bien plus avec ses poings. Le jeune homme se perdait même à se rêver une carrière militaire, rêve qui lui paraissait inaccessible. Les armées de la cours, loin d'être composées de faiblardes âmes comme il en existait des milliards dans les venelles du Rukongai, représentait l'élite en matière de droiture, de courage et d'abnégation.

Ce soir-là, perdu à ressasser les ambitions de Tsuyoshi et le manque de celles-ci dont faisait preuve Shūmei, les deux adolescents attendirent le retour de leur mère. Elle avait prévu que son périple nocturne durerait deux heures. En temps normal, elle ne s'aventurait jamais dans les rues seule, quand la lune pointait son nez dans le ciel. Pourtant, cette fois, elle avait promis à une amie souffrante de lui apporter un onguent afin de soulager ses maux. Onguent qu'elle n'avait réussi à finaliser que tard dans la soirée.

« Et si elle ne revenait pas ? » Tsuyoshi frappait son frère à l'arrière du crâne, provoquant un râle de douleur chez ce-dernier. Pourtant, Shūmei eut malheureusement raison de s'en faire. Car cette nuit-là, leur mère ne revint pas. Pas plus que les nuits suivantes, ni celles qui suivirent encore. Hatsune en était retourné au cycle des âmes, sa vie prenant fin aussi abruptement qu'elle avait démarré, il y a de cela plusieurs siècles. Une vie dédiée à son prochain, qui s'achève sans qu'elle ne puisse dire au revoir à ses enfants. « Adieu », murmure-t-elle dans un dernier soupir, adossée à la maison de l'amie à qui elle vient de rendre visite. Un départ violent, rapide, terne. Mais un départ soupçonneux également, puisque les deux adolescents n'auront jamais de cesse de retrouver celui qui, pour eux, a pris la vie de leur mère. Un cycle de haine qui surpasse le cycle des âmes. Un serpent qui se mord la queue devant la misère humaine.



Acte 2 : Break under the sky

« Ferme les portes, Gomeï ! Ces enfoirés viennent de revenir ! » Le vieillard à la tête d'une échoppe de revente d'objets anciens du vingt-septième district s'empresse de rabattre les volets des fenêtre de sa boutique, pendant que son jeune employé se charge de verrouiller la porte à double-tour. Assis dans la pénombre, les deux hommes attendent patiemment, jetant des coups d'œil affolés en direction de la rue par les trous présents dans la porte usagée.« Ce sont que des gamins, patron. » En soi, Gomeï, de sa haute stature, est quasiment certain de parvenir à neutraliser deux adolescents qui ne semblent pas forcément avides de violence. « Ils terrorisent tout les quartiers environnants depuis plusieurs semaines déjà. J'prends pas de risque avec les loubards dans leurs genres. »

Le vieil homme n'étant pas très discret, Tsuyoshi parvient à l'entendre depuis l'extérieur. Marchant tranquillement dans la rue, avec son frère, il se sait jouir d'une certaine mauvaise réputation. C'est tout normal, puisqu'il a fait en sorte de faire courir les rumeurs au sujet de deux frères qui s'en prendraient aux rares personnes possédant un tant soit peu de biens dans ces quartiers reculés du Rukongai. Il faut croire que le bouche à oreille a fait son effet, puisque chaque boutique devant lesquelles les deux frangins passent ferme aussitôt et se barricade.

Tsuyoshi avait rapidement compris, après la disparition de leur mère, qu’il allait falloir se battre pour survivre. Le problème, c’était que si lui se sentait capable de venir à bout des mécréants qui pourraient en vouloir à deux adolescents sans défense et sans famille, c’était loin d’être le cas pour Shūmei. Son jeune frère était bien trop pur et droit pour tenter quoique ce soit face à de possibles agresseurs, et les rares fois où ils avaient eu affaire à des personnes malveillantes, c’était Tsuyoshi qui avait du les mettre en déroute en usant de ses poings. Du coup, afin d’éviter la majorité des ennuis, le grand frère s’était empressé de leur forger une réputation. Celle de gamins malveillants, de voleurs sans foi ni loi, qui n’avaient aucune morale. Bien évidemment, ni Tsuyoshi, ni Shūmei n’étaient à la hauteur de la réputation en question. Mais au moins celle-ci suffisait à repousser les personnes qui auraient pu tenter de s’en prendre à eux. « Les frères acerbes », comme ils commençaient à se faire connaître dans certains quartiers. Rares étaient ceux qui osaient leur parler, et on les fuyaient comme la peste. Ils étaient seuls, isolés du monde et sans repère. Mais, au moins, n’étaient ils pas embêtés par le premier venu.

Depuis maintenant une dizaine d’années que Hatsune était morte, les deux frangins avaient dû apprendre à se débrouiller par eux-mêmes. Enfin, surtout Tsuyoshi, qui assumait le rôle de grand frère avec une ferveur et une exemplarité sans faille. Shūmei, lui, se contentait de se faire porter par ce protecteur sur lequel il s’était toujours reposé. Il n’était qu’un simple observateur du monde qui tournait autour de lui, et subissait les événements sans jamais y prendre part.

Un soir, à l’abri dans leur maison du quarante-sixième quartier, Shūmei s’était allongé à même le sol, près de son frère qui remplissait son carnet de route. Il avait pris l’habitude de compiler dans des livres ses journées, la mémoire pouvant faire défaut pour une âme qui passe plusieurs années à errer.  « J’ai faim », chuchota Shūmei à son frère, une expression étrange sur le visage. C’était la première fois qu’il ressentait cela, mais il avait la certitude que c’était bien la faim qui l’éprenait. « Comment ça ? ». Tsuyoshi, plongé dans sa rédaction, leva un moment les yeux pour observer son jeune frère, le visage songeur. « Je sais pas l’expliquer. Mais mon ventre crie, mon estomac se tord. C’est la première fois que je ressens ça. C’est… ». Shūmei n’arrivait pas à décrire pleinement la sensation, tant elle était nouvelle et inédite.  « Impossible, ça doit être une sensation que tu t’invente. Une âme ne peut pas avoir faim, Shūmei. ». De ce qu’il en savait, les mortels du monde des humains étaient effectivement mus par des bas instincts tels que la faim ou la soif pour survivre. Mais ce n’était pas le cas des âmes, qui normalement n’était pas en capacité de se nourrir ni de perdre la vie à cause d’un estomac vide. « Je t’assure que… ». Mais Shūmei avait l’air inquiet. Et les jours passants, il s’affaiblissait.

Son ventre criait tellement famine que le bruit était perceptible même pour son frère. Inquiet, Tsuyoshi s’était renseigné auprès de quelques anciens pour en apprendre un peu plus sur le mal qui rongeait son frère. Apparemment, c’était plutôt rare, mais quelques âmes pouvaient parfois ressentir le besoin de se nourrir. Mais la nourriture étant particulièrement rare et prisée au sein du Rukongai, rares étaient ceux qui survivaient une fois frappés par cette malédiction. Devant la mine de plus en plus inquiétante de Shūmei et sa presque impossibilité à sortir de son lit au bout d’une semaine après les premiers effets, Tsuyoshi décida de prendre au sérieux cette histoire de faim. Un matin, bien décidé, il fit son baluchon. « Je vais te chercher quelque chose à te mettre sous la dent. Je reviens vite, je te promets. ».

Disparaissant au petit matin, il ne revint que deux jours plus tard. Les bras chargés de nourriture, il affichait à la fois une expression sereine et inquiète sur son visage. « Tiens frangin. Mange ! ». Comme un dégénéré, Shūmei se jeta sur les victuailles que son frère avait ramené. Engloutissant un repas qui lui redonna des forces, il mit un moment avant de sentir l’énergie de nouveau affluer. Après plusieurs minutes, il se senti de nouveau capable de se tenir sur ses jambes. « Comment tu as… », finit finalement par s’inquiéter Shūmei. Tsuyoshi lui raconta alors son périple. Il avait entendu dire que les âmes vivants dans le Seireitei se nourrissaient régulièrement, puisque c’était l’adage de ceux qui possédaient une pression spirituelle importante d’avoir besoin de se sustenter. Alors, il avait tenté d’y pénétrer, dans l’espoir de pouvoir trouver quelqu’un de charitable pour aider son petit frère. Seulement, entrer dans le Seireitei était tout bonnement impossible pour quelqu’un du Rukongai comme lui. Dans son malheur, il avait eu la chance de rencontrer un membre d’une famille de la basse noblesse de Soul Society. Celui-ci était venu pour inaugurer la création d’un dojo dans le premier quartier du Rukongai. Tsuyoshi avait imploré l’homme de l’aider, et peut être celui-ci s’était-il pris de pitié devant l’histoire du jeune adulte. Il avait accepté de lui fournir régulièrement de la nourriture, à condition que Tsuyoshi entre à son service en tant que domestique. « Et tu as accepté ? », s’empressa de demander Shūmei, affolé. « Bien évidemment. Pas de gaieté de cœur, mais c’est la seule solution que j’avais pour t’offrir à manger de façon régulière. Mon salaire sera ta nourriture. Je te l’apporterai une fois par semaine, je te le promets. ».


Acte 3 : A brand new homecoming

Depuis maintenant plusieurs semaines - où plusieurs mois, difficile à dire tant le temps était distendu -, Shūmei vivait donc seul. Son frère lui apportait à manger une fois par semaine, seul contact humain régulier qu’il entretenait. Le reste de son temps, le jeune garçon se contentait d’effectuer quelques basses besognes pour des personnes du quartier. Apparemment, Tsuyoshi, lui, se satisfaisait de sa nouvelle vie. Il était bien traité, avait l’honneur de côtoyer les gens importants de ce monde, et il dormait dans une luxuriante demeure. Mais Shūmei savait que son frère avait abandonné son rêve de devenir soldat seulement pour son propre bien. Seulement pour qu’il puisse survivre. Seul, Shūmei eu pour la première fois l’occasion de remettre en question sa passivité maladive. Il n’était qu’un boulet pour son frère, une accroche à ce monde qui l’avait empêché jusqu’à aujourd’hui de s’épanouir. Et son frère avait sacrifié ses ambitions pour lui.

Seul, dans la pénombre de la maison qu’il avait toujours connu, il se sentait plus perdu que jamais. Jusqu’au jour où, alors qu’il attendait la visite de son frère, ce fut une délégation qui sonna à sa porte. Un homme de belle stature, aux cheveux gominés, a l’allure précieuse. Il était entouré de cinq hommes armés, qui l’encadraient de près. Dans les rues du district, tout le monde était sorti pour observer ce curieux spectacle. « Je suis bien chez Hisaishi Shūmei ? ». Une voix douce, mais emplie d’une certaine gravité. « Oui ? ». Aussi étrange que cela puisse paraître, le jeune homme eu immédiatement un mauvais pressentiment. Cet homme n'était pas là pour une simple visite. Surtout un homme de son rang apparent. « Je m’appelle Tadekao, employeur de votre frère Tsuyoshi. ». Le pressentiment se confirmait : pourquoi son frère ne venait pas par lui-même, alors qu'une visite était prévue ? « Il lui est arrivé quelque chose ? ».

Les minutes qui suivirent sont totalement floues dans l'esprit de Shūmei. L'homme venait de lui annoncer la mort de son frère, atteint par une étrange maladie qui l'avait foudroyé en quelques heures. Le noble, s'étant pris d'affection pour Tsuyoshi, avait alors tenu à venir annoncer la mort de son serviteur à son frère en personne, malgré les mises en garde de sa famille. « Je suis vraiment désolé, mon jeune ami. Je sais que Tsuyoshi tenait énormément à toi. Il me parlait souvent de son frère du Rukongai, de celui pour qui il avait accepté de se mettre à mon service. En l'honneur pour ce brave qu'était Tsuyoshi, je m'engage à continuer à te faire livrer de la nourriture le plus régulièrement possible. ». Sur le moment, Shūmei n'en avait que faire. Il ne voulait pas de nourriture, il voulait simplement qu'on lui rende sa vie. Celle où il passait de bons moments avec sa mère et son frère, où tout était bien plus simple. Tout le monde s'était sacrifié pour lui, et il restait au final le seul, immobile et sans ambition.

Les jours, les semaines et les mois défilèrent. Inconsolable dans sa maison, Shūmei n'avait quasiment aucun contact avec le monde extérieur. Il s'enfermait dans cette solitude, son seul contact étant devenu le livreur qui, mensuellement, lui faisait parvenir des victuailles pour les semaines à venir. Il resta dans cette situation un temps incalculable.

Ce fut une annonce dans les rues du Rukongai qui le sorti de sa léthargie interminable. Le Gotei 13, après avoir subi une écrasante défaite face à un ancien de leur membre, cherchait à recruter des soldats. Pour cela, ils avaient fait construire des Dojos, des salles d'entraînement dans lesquelles il était possible de se former et espérer, à terme, rejoindre les rangs de l'armée. Auparavant, cette idée aurait rebuté Shūmei. Lui qui avait bercé dans le pacifisme n'avait pas l'ambition guerrière de ceux de son âge. Pourtant, au fond de lui, il se sentait désormais responsable d'une partie de l'héritage implicite de son frère : à cause de lui, Tsuyoshi ne pourrait jamais connaître les rangs de l'armée. Alors s'il pouvait, en guise d'hommage à son protecteur éternel, accomplir son rêve à sa place, il se devait de tenter l'expérience.

Ce fut donc le début de l'entrée de Shūmei dans le doux monde des shinigamis. Après seulement quelques entraînements, et parce que sa pression spirituelle avait eu le temps de mûrir depuis qu'il l'avait éveillé, le jeune homme pu intégrer l'académie dans laquelle il débuta sa formation. Gravissant petit à petit les échellons, se formant et devenant un nouvel homme, empli d'une rigueur et d'une droiture sans faille, Shūmei se faisait un soldat exemplaire. Intégrant les rangs de la Septième division, il en gagna bien vite les sièges, jusqu'à atteindre celui juste en dessous du vice-capitaine. Non pas que sa force y était pour quelque chose, mais s'était surtout son esprit d'analyse, ses tactiques et ses réflexions calmes qui avaient fait pencher la balance.

Loin était désormais le Shūmei pleurnichard et faible. Les morts successives autour de lui et l'héritage qu'il portait sur ses épaules avaient fait de lui un homme nouveau. Quelqu'un de froid, de calculateur et de profondément acerbe. Pourtant, au fond de lui, Shūmei restait toujours le petit garçon faiblard et larmoyants qu'il avait été la majeure partie de sa vie.

Hisaishi Shūmei  - Septième division (finie) P-shini

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Dernière édition par Hisaishi Shūmei le Mer 14 Sep 2022 - 19:51, édité 2 fois
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t328-hisaishi-shumei-troisi

Hisaishi Shūmei

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Naoki Shiori

Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Mar 13 Sep 2022 - 22:45 - Hisaishi Shūmei - Septième division (finie)

Bienvenue sur BTC Shumei ! Un correcteur se chargera de passer sur ta fiche lorsque tu signaleras sa finalisation. Si tu as des questions, n'hésites pas à les poser dans le bureau du Staff.

Bon courage pour ta phase de rédaction !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t231-shiori-naoki

Naoki Shiori

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Hisaishi Shūmei

Données Spirituelles
Grade: 3e Siège de la 7e Division
Mer 14 Sep 2022 - 18:53 - Hisaishi Shūmei - Septième division (finie)

Bonsoir !

Je pense avoir terminé ma présentation ! En espérant ne pas avoir fait trop de bêtises, bonne lecture à vous !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t328-hisaishi-shumei-troisi

Hisaishi Shūmei

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Kuchiki Haruka

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Sixième Division
Mer 14 Sep 2022 - 19:26 - Hisaishi Shūmei - Septième division (finie)

Bonsoir et bienvenue sur le forum !

Je me permets de te mettre en garde : si le pouvoir de ton Zanpakutō est validable en l'état, il nous paraît en revanche difficile de le traduire dans le système sous forme de techniques.
Ne sachant pas si tu as déjà pris le temps de lire celui-ci dans le détail (sans critique aucune si ce n'est pas le cas, on comprend bien que certains ne s'y penchent qu'une fois qu'ils en ont besoin !), je suggère que tu vérifies si as des moyens de faire quelque chose de satisfaisant à partir de ton pouvoir avant de le valider, pour que tu ne te retrouves pas « bloqué » au moment de faire ta Fiche Technique.
Si tu nous confirmes que ça te convient malgré tout, pas de problème, mais ça nous paraît plus simple que de ne rien dire et risquer que tu te heurtes à des règles dont tu n'as pas forcément encore connaissance.

En attente de ta réponse, donc !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t1454-kuchiki-haruka-en-cou

Kuchiki Haruka

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Hisaishi Shūmei

Données Spirituelles
Grade: 3e Siège de la 7e Division
Mer 14 Sep 2022 - 19:52 - Hisaishi Shūmei - Septième division (finie)

Bonjour,

Ayant lu les règles à retard en effet, je n'avais pas envisagé les choses sous cet angle. Mon Zanpakutō me semblant difficile à jouer dans l'état, j'ai donc modifié les capacités de celui-ci pour en faire un sabre lié à l'eau ! Merci par avance !

Bonne lecture !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t328-hisaishi-shumei-troisi

Hisaishi Shūmei

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Kuchiki Haruka

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Sixième Division
Mer 14 Sep 2022 - 23:34 - Hisaishi Shūmei - Septième division (finie)

Ça marche !

J'ai donc le plaisir de te valider au grade de 3e Siège de la 7e Division !

Ton rang attribué est celui d'expert, ce qui te donne droit à 12 PC, 3 PB et 2600 Reiryoku à répartir librement dans ta FT. Tu disposes également de 2100 PV, sans parler les :
  • 5 techniques N1 ;
  • 4 techniques N2 ;
  • 2 techniques N3 ;
  • 1 technique N4 ;
  • 2 aptitudes (1 N1 & 1 N2).

Pour constituer ta fiche technique, je t'invite à relire plus avant le système de combat et suivre le modèle de FT dans ta zone de faction où tu pourras poster ton sujet.

Comme d'accoutumée, le bureau du Staff est à ta disposition en cas de question.

Je te souhaite à présent bon jeu sur BTC, au plaisir de te rencontrer en RP !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t1454-kuchiki-haruka-en-cou

Kuchiki Haruka

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