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Shimizu Kanō

Données Spirituelles
Grade: Vice capitaine de la 4ème division
Ven 2 Sep 2022 - 10:59 - Shimizu Kanō

Shimizu Kanō

Race Shinigami
Âge 230 ans


GradeVice capitaine de la 4ème division


Pouvoir

Shikai - Chante avec moi, Senritzu : La lame devient transparente comme si elle était faite d'eau, mais demeure solide. Frappé par celle-ci, des illusions visuelle ou auditive commencent à assaillir la victime. Ses illusions sont comme des reflets dans l'eau, comme des chants lointain de la mer et se brouillent quand elles s'effacent, mais sont aussi frappantes que si elles étaient réelles, bien qu'elle touchent plus l'énergie spirituelle que le corps.

Bankai - Senritzu kioshimi : Les illusions de Senritzu sont complètes désormais, il peut créer un environnement dans l'esprit de la victime, trompant tous sens a la perfection. Quittant la forme d'une lame, elle devient une flûte d'acier solide noire que Kano joue pour créer ses illusions. Plus la victime demeure dans celles-ci, et plus son énergie spirituelle est aspirée, finissant par pousser à l'inconscience ou la mort
Shimizu Kanō P-shini

Description

Les quartiers de la 4ème ont la réputation d’être calme. Assez souvent pourtant, ici et là résonne les douces notes d’une flûte, des trilles qui s’envolent dans le silence et apaisent un peu plus les lieux. Souvent dans les jardins, non loin des malades ou à proximité des habitations, la mélodie accompagne un homme, assez grand de taille et la silhouette svelte. Il ne sort pas vraiment de l’ordinaire, si l’on s’attarde seulement au premier regard : une peau pâle et de long cheveux noirs laissés libres dans le dos, attachés d’un simple ruban rouge qui évite aux mèches de glisser dans ses yeux. Comme tous les Shinigamis, il porte le kimono noir, un uniforme simple, avec à son bras le symbole de Vice capitaine de sa division. Mais au-delà d’une première impression, lorsque l’on croise son regard, l’on rencontre une paire d’yeux gris, qui à certaines occasions se nimbe d’une lueur rouge. Si l’on s’attarde plus en détail, son kimono noir n’est pas si morne, car il aborde des couleurs rouges au col et une ceinture de cette même teinte entoure sa taille. La qualité, si l’on s’y attarde, semble d’une soie très riche, tout comme la flûte en bambou qu’il porte constamment avec lui.

Si l’on écoute les autres membres de la division, Kano est quelqu’un de particulièrement doux et apaisant. Rarement énervé, relativement patient, et un bon sens de l’humour, il correspond à ce que l’on attend des soigneurs et guérisseurs de l’armée du Seireitei. On lui donne cependant une attitude plutôt détachée, éloignée à certains égards, et assez peu du genre à parler de lui. Il est secret, là où il est à l’inverse très ouvert auprès des autres, bon à écouter. Peut-être pas autant à conseiller. Souriant la plupart du temps, il a quelques éclats de colère qui peuvent exploser à l’occasion, comme tout à chacun si la patience s’épuise. C’est également quelqu’un de sérieux dans son travail, pas du genre à laisser ceux sous sa garde désobéir à ses consignes, surtout lorsqu’il est question de soigner. Parfois, souvent lorsqu’il joue ou s’apprête à jouer, il se perd en contemplation, son esprit dérivant pendant de longs instants si personne n’est là pour le rattraper. Ce qui fait de lui quelqu’un d’assez peu attentif ou oublieux.
Shimizu Kanō P-shini

Histoire



“Vous avez entendu ce qu’il s’est passé ?! On dit que presque toute la famille Tsunayashiro a été assassinée !
-Mais c’est terrible… Que s’est-il passé bon sang ? Une si grande famille n’a pas pu-
-Une trahison dit-on ! Un des leurs et ses partisans certainement…”


2005

C’est si calme.

La maison n’a jamais été aussi calme. Les serviteurs ne fourmillent pas comme ils le devraient, je ne vois rien ni personne, aucun mouvement comme si les lieux étaient vides. Comme si les lieux étaient morts. Un sentiment froid traverse ma nuque alors que je passe les allées pour rejoindre Akemi et Kana. Comme tous les mois à cette même période, je retourne chez eux (“C’est chez toi aussi !” grognerait Akemi à cette pensée) pour une visite autant que mes permissions le permettent. C’est toujours trop court, mais toujours plaisant et j’ai hâte de voir Haruo ! Il a certainement grandi et il me tarde de découvrir à quel point.

Mais quelque chose est différent aujourd’hui. Je sais traverser le domaine sans trop me faire remarquer, je connais les lieux aussi bien qu’Akemi et pourtant, jamais il ne m’est arrivé de voir les couloirs, les jardins et les salons si vides et silencieux. C’est peut-être le silence qui me perturbe le plus d’ailleurs, et mes pas s’accélèrent inconsciemment. Le trouble m’étouffe presque lorsque je remarque enfin quelque chose qui ne devrait pas. Et je pâlis aussitôt, en accourant vers le corps étendu au sol et la mare de sang qui s’écoule d’une blessure. Gorge tranchée. La personne est déjà froide, et j’ai peur alors qu’il soit trop tard.

Je cours vers lui, vers là où j’espère les trouver indemnes. Mais passé la porte des appartements, je m’arrête, le souffle hors de mes poumons et mon estomac au bord des lèvres. Le haut-le-cœur irrite ma gorge et je retiens un sanglot douloureux lorsque je pose les yeux sur deux corps devant moi. Ici aussi, le sang gorge les tatamis et s’est presque refroidi. Je n’ai pas besoin de m’approcher pour reconnaître Akemi et Kana. Ils ont tenté de se battre, de se défendre. En vain. Je m’approche, un état second que je n’ai jamais connu engourdit mes sens, limite ma vision à cette seule image. Je sais que cet instant a trop duré, lorsqu’un hurlement retentit vers moi. C’est le cri d’un enfant. Un enfant que je connais bien. C’est un automatisme, je tourne la tête vers lui vif comme l’éclair et les sens retrouvés, je me propulse en à peine une seconde pour le saisir et cacher son regard. Sa tête se pose contre mon torse et je le serre pour qu’il ne s’éloigne pas, ne regarde pas. Je sais que c’est trop tard là aussi, il a vu l’horreur, mais je peux lui épargner plus de ces images.

“Chut, chut, je suis là.”

Je ne le remarque pas, je n’en ai pas conscience, mais ma voix est tremblante, faible. J’essaie si fort de ne rien lui montrer, de le protéger, mais je ne peux pas simplement oublier ce qui se tient derrière moi : le corps de mon frère et sa femme.

“Je suis là Haruo, je suis là.
-Ton… tonton…” Chaque syllabe est un trémolo sanglotant, mais j’attend, je frotte son dos avec soutien. “Je… je… caché… Maman a… a crié… j’ai peur… caché…” Il tremblote en expliquant. Les mots sont décousus mais c’est suffisant pour comprendre. Je prie qu’il n’ait rien vu de plus, qu’il n’ait pas assisté à ce massacre. Doucement, je l’envoute d’un Kidō pour l’endormir et le calmer, et son corps tombe moue dans mes bras. Je dois l’emmener et le mettre en sécurité. J’ai peur de ce qu’il s’est passé ici, j’ai peur du nombre de victimes dans ce silence.

“Kano…”

Si vite encore, je disparais pour tomber au chevet d’Akemi. Sa voix n’est qu’un souffle, son regard un flou vide et il ne lui reste qu’une étincelle de vie. Son fils dans mes bras, je libère une main pour saisir la sienne. Il n’y a pas beaucoup de temps, pas besoin de beaucoup de mots :

“...prom..promet… Haruo…
-Je te le promets Akemi… frère."

Je le vois, ce dernier sourire sur ses lèvres. Son âme est apaisée autant que possible, je le sais quand son dernier souffle est expiré et que ses dernières forces le quittent.

A partir de là, tout me semble si étrange. Tous mes souvenirs sont des instants qui manquent de sens. Je me souviens seulement que quelques minutes plus tard - ou étaient-ce des heures ? - d’autres cris ont retenti dans le silence mais que je n’ai pas bougé. J’ai conscience du corps d’Haruo dans mes bras et qu’on tente de l’en déloger. J’ai combattu, peut-être, je sais que j’ai été blessé, maintenu au sol dans mon absence du moment, et puis plus rien.

----

Les voix continuent. Les chuchotements ne s’arrêtent pas. C’est comme ça depuis le début. Cela a continué pendant longtemps après. Des rumeurs, des “on dit”, des théories et de la peur pour les survivants, ou les autres grandes familles. Pour moi, juste un coup de lame de plus dans le cœur. Juste un rappel de la réalité : c’est arrivé. Et il n’y a rien qui ne puisse le changer.


Environ 200 ans plus tôt

“Parfois, je me demande bien pourquoi je t’ai écouté, Akemi.”

D’un mouvement leste, je me laisse tomber au bord de la table en écrasant légèrement de mon poids le côté mon ami dans une tentative de le déranger. Tout ce que je parviens à faire, c’est attirer un regard mauvais des quelques serviteurs alentours, peut-être leur provoquer un hoquet interloqué, et surtout soulever un sourire amusé sur le visage d’Akemi. Il ne semble ni gêné par le mouvement, ni surpris de mes mots.

“Laisse moi deviner Kano : les cours sont difficiles, tu ne comprends pas les exercices et tu t’es attiré le courroux de tes professeurs ?”

Redressé d’un coup, je le regarde d’un faux air outré à son insinuation. La taquinerie est présente entre nous, car nous savons pertinemment que je ne suis pas le pire de nous deux quand il s’agit de semer les problèmes, et que cette description lui ressemble plus qu’à moi.

“Oh, comment oses-tu te moquer ? Tout le monde n’as pas les talents de monsieur en tout, pas vrai ?
-Maintenant tu te flattes, Kano.” Un coup d’épaule et nous rions de bon cœur tous les deux ensemble. Cela m'avait manqué. Pourtant, il finit par me regarder et je devine sa curiosité revenue, bien sincère cette fois. “Alors, qu'est-ce que j'ai fait, pourquoi n’aurais-tu pas dû m’écouter ? Tu te plais à l’Académie, oui ?
-Je m’y plais.” Mais depuis quelques années que j’y suis, j’ai l’impression de creuser une distance avec lui et ça me dérange. Je n’ose pas lui dire en ces mots, alors je pose simplement la tête contre son épaule en murmurant entre mes lèvres : “C’est juste que… La dernière année approche, les examens vont devenir plus prenants et ensuite…
-Ensuite tu intégreras l’armée et rejoindras une des treize divisions.” J’acquiesce d’un léger mouvement, mais ce n’est pas le fond du problème. “Alors quoi, Kano ? Dis moi ?” La douceur de son ton me laisse à penser qu’il devine en partie ce que je ne dis pas, mais je ne devrais pas être surpris de ça.

Quand j’y repense, ça ne devrait pas être un problème. J’aime ce que j’ai appris à l’Académie et les perspectives qui s’ouvrent à moi. Au fond, cela me donne un but et je n’ai pas à rester dans l’ombre d’Akemi ou de sa famille comme un simple serviteur sans noblesse, ce qu'on ne manque pas de me rappeler régulièrement ici. Je ne suis pas parmi les génies de certaines promotions, mais je n’ai pas à rougir de mes résultats ou d'être modeste des félicitations de mes professeurs. Je sais que j’y arriverai. Mais si c’est le cas, j’aurais moins de temps pour lui, pour ses parents ou pour les miens, et surtout…

“Tu sais, ça va leur donner satisfaction…
-Quoi donc ?
-Que je parte. Que je rejoigne les treize divisions. Je ne serai plus collé à toi et je ne poserai plus de problème à la noble famille Tsunayashiro.” Un peu d’amertume dans mes mots, mais il en faut plus pour troubler Akemi, car il sait pertinemment de quoi je parle. Il fronce les sourcils, un éclat d’irritation dans les yeux mais ça n’est pas vraiment contre moi. Pas totalement.
“Tu sais que j’en ai rien à faire de l’avis des anciens, des oncles et des tantes, des grand-parents et leurs arrières grand-parents, ou que sais-je encore ! Père est d’accord avec moi.
-Je sais…
-Kano. Les choses ne changeront pas. Je ne vais pas te voir autrement que comme mon frère lorsque tu vas rejoindre les treize divisions et que l’on se verra moins. Je serais fier de toi !”

Il a toujours eu cette conviction et ces mots, même lorsque nous étions plus jeune. Il a toujours été celui à me rassurer, à m’élever tant bien que mal à son rang même si ça n’était que dans notre cercle restreint. Il a toujours dédaigné l’avis et le regard des autres lorsqu’il m’appelait son frère devant eux. Et pas pour la première fois, je me trouve à penser qu’Akemi a raison. Il est fier de moi alors je peux l’être aussi. J’ai rejoint l’académie pour moi, mais aussi pour le remercier de tout ce qu’il m’a donné depuis tout ce temps.

"Joue un peu pour moi ?"

Cette discussion est terminée, peut-être pas évoquée pour la dernière fois, mais j'acquiesce. Je lui souris doucement alors que je sors la flûte qui ne quitte jamais mon côté et commence à souffler quelques notes. Au moins, si être dans son ombre ici signifie quelque chose, je pourrais le protéger.

----

J’ai essayé d’aider… Akemi, Suki… je vous promets que j’ai essayé. Mais je n’ai réussi qu’à payer un temps des crimes non commis, et à nettoyer votre sang chez vous. Chez nous. Il ne reste qu’Haruo, et je tiendrais ma promesse, je veillerais sur lui autant que possible, qu’importe ce qu’il reste désormais de ta famille, Akemi. Tu me manques tant, si tu savais. Tous les jours depuis que je suis libéré, je viens te voir, voir Suki, et je m’en veux. Je m’en veux de ne pas avoir été là à temps pour te protéger. Pour te soigner. Si seulement j’avais pu…


2001


La petite forme dans mes bras avait cessé de remuer depuis plusieurs minutes, endormie profondément et affichant la moue la plus adorable que je n’avais jamais vu. Haruo était né il y a quelques semaines, au cœur d'événements qui avaient bouleversés la Soul Society et plus loin encore, m’obligeant à suivre mes devoirs auprès de ma division plutôt qu’assister à sa naissance. Je rattrapais le retard, car les jours de guerre avaient pris fin, non sans entraîner beaucoup de perte de notre côté. Ailleurs qu’ici demeurait encore la lourdeur des chagrins, mais dans cette pièce, avec ce bébé dans mes bras et le doux battement de sa respiration, je pouvais sentir mon esprit s’apaiser un peu. Non loin, Akemi posait sur moi un regard heureux et je devinais rassuré. Même s’il n’était pas concerné au premier plan, il n’avait pas pu manquer ce qu’il s’était passé, et si nous n’en avons pas parlé encore, il avait craint pour moi.

“Comment trouves-tu ton neveu ?”
Demande doucement Akemi, comme rompant une tension que je n’étais pas sûr d’avoir encore remarquée. Mon regard se relève vers lui, mais je souris.

“Il est parfait. Adora…
-J’avais peur tu sais ?”
Ses mots coupent les miens et je hausse un sourcil un peu surpris par le ton changé de mon ami. Nous ne nous étions pas revus depuis que les incidents au Seireitei avaient débuté, l’état d’urgence étant lancé et les nobles familles reclus pour éviter tout danger. Je ne pensais pas… “J’avais peur que tu ne le rencontres jamais. Qu’il ne te connaisse pas et que…”

Un silence inconfortable commence à s’étirer entre nous. Nos seuls regards se croisent, sans que les mots ne parviennent à s'exprimer plus. Doucement, je repose Haruo dans son petit lit, borde la couverture et me redresse, faisant face à mon ami.

“Akemi… tout va bien.” Je l’approche, le rejoignant autour de la table où il n’a pas bougé. Dans une tentative d’humour, je continue : “Je n’étais même pas en première ligne tu sais ?
-Tu as un siège dans ta division, tu aurais pu.
-Et quand bien même, je devais être là bas.” Mes mots sont doux malgré une certaine résolution. Il soupire.
-Je sais.. c’est juste que ce qui est arrivé semble presque sans précédent. Pas à cette échelle en tout cas et.. il y a eu tellement de morts.”

Oui, il a raison… je n’étais pas au centre des combats, mais j’ai vu les ravages chez certains, qu’ils soient des survivants ou non. La violence des combats n’avait fait aucun doute, même si en tant que Shinigami, c’était une chose pour laquelle je ne pouvais pas être totalement surpris. Combattre les hollow, pour certains, n’étaient pas toujours une partie de plaisir, même si ça n’avait rien à voir avec les derniers événements survenus. Au delà des combats, une grande partie de l’organisation de la Soul Society avait été ébranlée, et il faudrait du temps pour réparer les dégâts. Doucement, j’attrape la tasse de thé qu’Akemi m’avait offerte un peu plus tôt, réfléchissant à la situation. J’y songeais, parfois, non pas à arrêter, mais peut-être changer de division.
Depuis mes débuts, j’avais pu découvrir à de nombreuses reprises le monde des humains au sein de la treizième division, et il demeurait toujours fascinant par sa constante évolution. Mais peut-être avais-je désormais envie d’autre chose. Besoin d’autre chose. En regardant le visage encore pâle d’Akemi, j’y pense un peu plus.

“Tu sais, je vais peut-être changer…”

----


C’est si difficile, presque chaque jour. Si difficile de revenir et de retourner à mon poste. La vice-capitaine comprend. Il ne m’en veut pas et comprend ma peine, il me laisse autant de temps qu’il peut m’en donner. Peut-être qu’elle s’en veut aussi de l’accusation qui a pesé sur moi avant de se battre et me faire relâcher - pas que ça ait été si difficile... Mais elle sait que continuer, accepter ce qui est arrivé n’est pas facile. Parfois, je me demande si les autorités ont bien fait de me laisser sortir. Je m’en veux, si tu savais.

Parfois, il y a des jours plus clairs, où la peine est plus légère. J’espère voir Haruo, entendre ses innocents rires et voir ses sourires illuminer son visage. Mais même ça… Vous lui manquez, mais il est si jeune encore, entouré et protégé. Si bien protégé je l’espère.

Ces jours-là, j’arrive à jouer de nouveau, chanter un peu, et apaiser mon coeur.


2023

“Vice-capitaine, vous avez de la visite.”

Relevant les yeux de mes papiers, j’acquiesce vers le messager pour lui signifier que j’ai entendu et qu’il peut faire venir mon visiteur. En vérité, je n’attend personne, mais peut-être est-ce un des patients récemment admis qui à des plaintes, ou un soigneur qui a besoin de quelque chose. Ma récente nomination n’a pas manqué de m’occuper l’esprit, en témoigne la pile de papier qui traîne sur mon bureau. Une situation qui avait été conduite pas encore d’autres grandes pertes au sein de la Soul Society… Cela dit, je ne peux pas trop me plaindre, car je soupçonne que ce n’est pas très différent de celui de mon capitaine. La pensée me fait sourire et je mets de côté mes corvées du moment pour me lever et saluer le visiteur.

Lorsque le panneau glisse et le laisse entrer, ce n’est pas un soldat qui se tient devant moi. Un temps d’arrêt, un silence. Je pense que je dévisage le nouveau venu avec une incrédulité et une surprise non masqué. Sur ce visage, j’ai l’impression de revoir Akemi. Mais c’est aussi différent, et je reprend vite conscience, même si je n’en reste pas moins stupéfié. C’est un jeune homme, qui me regarde un peu gêné, noblement et richement habillé.

“... Haruo ?
-Bon…bonjour mon oncle.”

Un nouveau silence, une nouvelle surprise. De tout ce que je pouvais attendre, ce n’était certainement pas cette affection maladroite bien que sincère dans la voix du fils d’Akemi.

Je l’ai si peu revu, mon neveu. J’en ai encore mal de n’avoir pas pu être présent à ses côtés autant que je l’avais voulu. Une part de moi avait la sensation de ne pas avoir pu tenir ma promesse à son père, malgré toute ma volonté de le faire. Mais les temps après les assassinats de la famille Tsunayashiro avaient été difficiles. Il restait si peu de membres de celles-ci que les quelques survivants avaient été placés sous une protection particulière, souvent d’autres familles nobles. Peu importait mon lien avec son père ou sa mère, je n’avais pas été autorisé à l’approcher souvent, remis à ma place de serviteur.

Et en même temps, ils avaient bien fait de m’éloigner de lui un temps. Après la mort d’Akemi, j’ai été soupçonné de complicité dans ces meurtres, bien que rapidement innocentés. Mais ensuite, mon instabilité m’avait rendu assez inapte à retourner immédiatement à mon poste, cumulant arrêt et mise à pied jusqu’à ce que je sois pris en charge. Même aujourd’hui, cette période est encore flou dans mon esprit, je ne suis pas certain des souvenirs que j’en ai ou leur véracité… Comment aurais-je pu m’occuper d’Haruo en étant parfaitement incapable de m’occuper de moi ? Ce n’est que lorsque j’ai repris mes esprits des mois - années ? - plus tard que j’ai pu voir le fils d’Akemi (en de rares occasions et toujours accompagné), et lui ai écrit des lettres.

Je dois beaucoup à mon actuel capitaine. Il m’a sorti de ma spirale et je suis là grâce à lui aujourd’hui. C’est lui qui m’a poussé à rejoindre sa division alors qu’il n’était qu’un gradé de celle-ci, m’a guidé vers une autre voie, celle de la guérison. La mienne et celle des autres…

Oui, de toutes les choses qui auraient pu m’arriver, je ne m’attendais pas à voir Haruo, qu’il se souvienne vraiment de moi et m’appelle son oncle.
Shimizu Kanō P-shini

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Dernière édition par Shimizu Kanō le Ven 16 Sep 2022 - 22:56, édité 3 fois

Shimizu Kanō

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Naoki Shiori

Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Sam 3 Sep 2022 - 14:50 - Shimizu Kanō

Bienvenue sur BTC Kano ! Un correcteur se chargera de passer sur ta fiche lorsque tu signaleras sa finalisation. Si tu as des questions, n'hésites pas à les poser dans le bureau du Staff.

Bon courage pour ta phase de rédaction !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t231-shiori-naoki

Naoki Shiori

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Shimizu Kanō

Données Spirituelles
Grade: Vice capitaine de la 4ème division
Ven 16 Sep 2022 - 22:57 - Shimizu Kanō

Salutations, j'annonce que ma fiche est enfin terminée !

Merci d'avance !

Shimizu Kanō

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Naoki Shiori

Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Ven 16 Sep 2022 - 23:38 - Shimizu Kanō

Rest in Pepperoni Akemi.

Excellent choix de musiques, ça m'a bien transporté dans tes scènes de mélancolie !

Sans surprise, j'ai le plaisir de te valider au grade de Vice capitaine de la 4ème division !

Ton rang attribué est celui d'expert, ce qui te donne droit à 12 PC, 3 PB et 2600 Reiryoku à répartir librement dans ta FT. Tu disposes également de 2100 PV, sans parler les :
  • 5 techniques N1 ;
  • 4 techniques N2 ;
  • 2 techniques N3 ;
  • 1 technique N4 ;
  • 2 aptitudes (1 N1 & 1 N2).

Pour constituer ta fiche technique, je t'invite à relire plus avant le système de combat et suivre le modèle de FT dans ta zone de faction où tu pourras poster ton sujet.

Comme d'accoutumée, le bureau du Staff est à ta disposition en cas de question.

Je te souhaite à présent bon jeu sur BTC, au plaisir de te rencontrer en RP !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t231-shiori-naoki

Naoki Shiori

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