Serizawa Miyu
Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Mer 27 Sep 2023 - 0:18 - Shooter des cibles, v'là comme ça détend [PV Alice]
Après des mois de visioconférences, cocktails dînatoires et autres mondanités de la sphère financière, je me savais rouillée pour une reprise de service qui me promettait à des situations mortelles. En mon absence, les guerriers adverses et même alliés n’avaient jamais cessé de parfaire leur sens du combat. Si je devais me retrouver à me battre en l’état actuel, je craignais d’y laisser quelques plumes. Ce pourquoi, même si ça me tuait à l’idée, je savais que je ne pourrais pas couper à des sessions d’entraînement pour me remettre dans le grand bain.
Ultimement, j’allais devoir revoir mes recherches qui concourraient à maximiser mon potentiel combattant. À plus court terme, je devais m’adonner à des exercices plus terre-à-terre : le tir. L’occasion au passage d’expulser ma nervosité en m’imaginant exploser le crâne de quelques abrutis que j’avais pu rencontrer au cours de ma vie. Autant joindre l’utile à l’agréable, pendant que j’y étais.
De souvenir, l’Ultima Necat disposait d’un complexe intégrant un stand de tir. Je savais que là-bas, je risquais d’abîmer mes beaux vêtements. Pour cette raison, en plus de mon arme à feu, j’emportais un sac avec des habits de rechange. À croire que je me déplaçais pour une session de footing. Sur place, je profita donc des vestiaires pour troquer mon costume blanc contre une tenue noire plus pratique. Rares étaient les personnes à m’observer dans un accoutrement si quelconque.
Il fallait dire qu’ici, je n’avais pas spécialement envie d’attirer l’attention. Juste, me changer les idées. Oublier un peu la montagne de paperasse qui m’attendait au bureau. Les collègues mesquins à l’affût de la première erreur pour m’allumer devant les supérieurs. Le gratin de m’attendre au tournant après une expérience contrastée au sein de l’organisation. Même moi, je pouvais fatiguer sous le poids d’une charge mentale si lourde.
L’expression gavée, je me laissais surprendre par le poids d’un gros sac claquant à côté de moi, près du banc où je terminais de lacer mes chaussures. C’était quoi cet arsenal au juste ? Cette personne se préparait pour la Troisième guerre mondiale ?
– Je ne sais pas qui tu vas chasser avec ça, mais j’aimerais pas être à sa place !
En principe, une simple discussion de vestiaire avec une inconnue ne pouvait pas me faire de mal. Je lui apparaissais comme une jeune femme fluette aux longs cheveux de jais habillée en tenue sportive et prête à éclater les cibles pour l’après-midi à venir.
Ultimement, j’allais devoir revoir mes recherches qui concourraient à maximiser mon potentiel combattant. À plus court terme, je devais m’adonner à des exercices plus terre-à-terre : le tir. L’occasion au passage d’expulser ma nervosité en m’imaginant exploser le crâne de quelques abrutis que j’avais pu rencontrer au cours de ma vie. Autant joindre l’utile à l’agréable, pendant que j’y étais.
De souvenir, l’Ultima Necat disposait d’un complexe intégrant un stand de tir. Je savais que là-bas, je risquais d’abîmer mes beaux vêtements. Pour cette raison, en plus de mon arme à feu, j’emportais un sac avec des habits de rechange. À croire que je me déplaçais pour une session de footing. Sur place, je profita donc des vestiaires pour troquer mon costume blanc contre une tenue noire plus pratique. Rares étaient les personnes à m’observer dans un accoutrement si quelconque.
Il fallait dire qu’ici, je n’avais pas spécialement envie d’attirer l’attention. Juste, me changer les idées. Oublier un peu la montagne de paperasse qui m’attendait au bureau. Les collègues mesquins à l’affût de la première erreur pour m’allumer devant les supérieurs. Le gratin de m’attendre au tournant après une expérience contrastée au sein de l’organisation. Même moi, je pouvais fatiguer sous le poids d’une charge mentale si lourde.
L’expression gavée, je me laissais surprendre par le poids d’un gros sac claquant à côté de moi, près du banc où je terminais de lacer mes chaussures. C’était quoi cet arsenal au juste ? Cette personne se préparait pour la Troisième guerre mondiale ?
– Je ne sais pas qui tu vas chasser avec ça, mais j’aimerais pas être à sa place !
En principe, une simple discussion de vestiaire avec une inconnue ne pouvait pas me faire de mal. Je lui apparaissais comme une jeune femme fluette aux longs cheveux de jais habillée en tenue sportive et prête à éclater les cibles pour l’après-midi à venir.
