Living in the Future's Past

>> Il y aurait moyen d’améliorer un peu plus la vitesse de mouvements ?

Même s’il n’était pas un Cups, il n’était pas si rare de voir le mercenaire au sein de leurs locaux. En particulier auprès d’une de leurs équipes. Il fallait dire que, s’il était incapable de pouvoir faire comme eux, il n’était pas le genre à ignorer l’intérêt de leurs travaux. Ce n’était pas pour rien que la première chose qu’il avait demandé une fois l’Ultima Necat intégrée fut la confection de cette tenue devenue si caractéristique du soldat.
La technologie au service de la guerre. Il était de ceux persuadés qu’il s’agissait de l’ordre logique des choses. L’humain normal oeuvrait déjà ainsi, améliorant sans cesse son équipement. Afin de mieux survivre. Afin de mieux tuer. Pourquoi se limiter lorsque l’occasion d’aller encore plus loin s’offrait à lui.

Il était jeune au sein du monde spirituel et conscient que ses compétences étaient plus limitées que la plupart. Il ne maîtrisait pas aussi bien les âmes que d’autres, s’étant principalement intéressé à ses compétences propres. Quel mal y avait-il de compenser avec le fleuron de l’humanité ?
D’où sa présence. Un tel dispositif nécessité deux choses importantes. Des réparations et des mises à jour.

>> Difficile de rajouter une fonction en l’état ? Retirez le renvoi cinétique alors. Je n’ai pas été convaincu.

Il n’était pas de ceux capables de s’en charger seul. Il connaissait le principe pour l’entretien quotidien, mais pas en cas de dégâts prononcés. Et il n’était clairement pas capable d’en améliorer les capacités.
Un combattant ne cessait jamais d’apprendre, jamais d’évoluer. Encore plus lorsqu’il découvrait un tout nouveau monde. Ainsi, il était normal d’apprendre directement sur le terrain ce dont il avait véritablement besoin. Reconnaître ses lacunes et s’attacher à les compenser.
Tous les moyens étaient bons pour être le soldat ultime. Se reposer sur ses acquis était la meilleure façon de régresser. Rien ne changerait cette vérité.

>> Vous pensez pouvoir préparer l’amélioration sans la tenue ? Que je puisse partir sur le terrain en cas de besoin. Je la ramènerai quand tout sera prêt.

Il s’adossa contre le mur. Les scientifiques étaient en train de terminer de réparer les derniers dégâts subis lors d’une mission. Dans quelques instants, il pourrait alors repartir. Conscient de ses faiblesses, il n’ignorait pas l’implication de se battre sans elle. Il était naturellement doué pour tuer. Il avait survécu à de nombreux conflits.
Mais il manquait encore d’expérience spirituelle pour assurer totalement l’aspect défensif de ces nouveaux combats. Du moins pas sans employer les gros moyens.

Tanjô pianotait frénétiquement son bureau de ses ongles dans un rythme rapide et répétitif. Cela faisait combien de temps à présent ? Bientôt une heure. Une heure qu'il attendait les rapports des tests d'ionisation d'échantillons de reishi de hollow. Il était totalement bloqué sans ces résultats, impossible d'entreprendre ne serait-ce que les préparatifs de la seconde étape sans pouvoir déterminer le taux d'absorption critique. L'une des scientifiques en charge des tests devait les lui apporter, mais force était de constater qu'elle avait osé un lapin au King. Le temps du chef de la section scientifique était précieux, il ne pouvait pas se permettre de le gâcher ainsi. Il appuya sur un bouton pour établir la communication avec son assistante.

-Seon ? Sans déconner, qu'est-ce qu'elle branle Kaori ?
-Je suis navré, monsieur, je l'ignore. Le rendez-vous avait pourtant bien été confirmé pour 14 heures. Voulez-vous que j'envoie quelqu'un la chercher ?
-Parce que c'est pas encore fait ?! Bordel, Seon ! Mais à quoi tu sers sans déconner !?

D'un geste rageur, il écrasa le bouton rouge pour couper court à la conversation. Il regrettait d'avoir bâclé cet androïde. Voyant la charge de travail qu'il avait gagné en passant King, le sorcier millénaire s'était empressé de se fabriquer une assistante pour l'aider à la tâche. Une intelligence artificielle qui avait appris avec le temps à s'occuper de la paperasse, gérer les plannings du personnel et même faire le café. Mais il l'avait paramétré à la va-vite visiblement puisqu'elle n'était pas foutue de prendre la moindre initiative, comme se demander si elle pourrait faire quelque chose pour éviter que son maître ne poireaute pendant une heure dans son bureau comme un con.

Il se leva et attrapa sa cape qui pendait à l'entrée avant de l'enfiler d'un geste ample. On n’était jamais mieux servi que par soi-même. La porte s'ouvrit à son approche et il sortit en fulminant. La zone de test n'était pas bien loin, ce retard était intolérable. Marchant d'un pas vif, il remarqua un petit attroupement inhabituel du côté des mises au point de l'armement militaire. Poussé par la curiosité, il s'approcha et vit un homme qui attendait, adossé au mur. Jabberwock. L'Ace of swords. Son dossier était un des plus vides de toute l'organisation. Son passé avant l'Ultima Necat était un brouillard opaque. Un mercenaire efficace qui avait trouvé son bonheur dans les divers équipements high-tech que pouvaient fournir les Cups. Un sacré client qui leur donnait beaucoup de boulot à lui seul.

Tanjô s'approcha pour se renseigner auprès du principal intéressé.

-Bonjour Jabberwock. Encore en train d'épuiser nos troupes à la tâche ? Qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui ?

Un nouvel arrivant. Si le mercenaire savait bien entendu de qui il s’agissait, il n’avait pas vraiment eu l’occasion de s’entretenir avec lui. Nul n’attendait de lui qu’il se sociabilise, si bien que nombre de ses interactions se faisaient souvent dans un but précis. L’aspect pratique avant tout. Du moins lorsque c’était lui qui initiait la conversation. Ce ne fut pas le cas ici, l’actuel King of Cups venant de lui-même à sa rencontre.
La façon de se faire d’ailleurs fut à l’origine d’une réaction du soldat, laquelle fut cependant cachée par les lunettes de soleil qu’il portait. Un léger haussement de sourcil. Un peu plus et il aurait pu percevoir un reproche dans les mots du scientifique.

>> Epuisez vos troupes ? Il jeta un coup d’oeil aux personnes avec qui il discutait. Pour le coup, ça a l’air d’aller. Mais peut-être sont-ils doués pour cacher les choses et vos hommes n’aiment en vérité pas leur travail.

Après tout, la raison de ses visites n’était-elle pas la base même du rôle des Cups ? Il n’avait même pas d’exigence de délai, les ayant toujours laissé le temps qu’il fallait pour se faire. Un travail bien fait était toujours préférable à un travail bâclé, surtout quand lui-même se reposait en partie sur ce dernier sur le terrain.
Une étroite collaboration entre deux organismes complémentaires. On lui fournissait l’équipement, il l’utilisait pour accomplir l’objectif de l’Ultima Necat, aussi simple que cela. Et forcément, cela impliquait des visites régulières aux concepteurs.

>> Comme toujours je peux assurer l’entretien basique, mais au-delà mes compétences seules ne suffisent pas. Et autant en profiter pour voir ce qui peut être amélioré.

La théorie avait beau être nécessaire, rien ne valait la pratique. Il était bien conscient de ne pas avoir le génie nécessaire pour mettre en application ce qu’il pouvait envisager. Du moins pas pour un usage constant, la limite matérielle étant en partie levée lorsqu’il dévoilait l’ensemble de ses capacités.
Pourtant, s’il n’était pas scientifique, il ne se qualifierait pas non plus d’imbécile. Et, surtout, son expérience du terrain permettait de soulever des problématiques auxquelles il n’avait certes pas la réponse, mais que les rats de laboratoire n’envisageaient pas forcément.

>> Je sais ce qui peut me servir, ils me disent si c’est réalisable. Et c’est ainsi qu’on avance. Mais je doute vous l’apprendre.

Il ne connaissait certes pas l’actuel dirigeant de cette section, ayant juste eu quelque peu affaire avec son prédécesseur, mais il ne prenait pas de risque en supposant ce genre de choses.

Le mercenaire avait visiblement pris sa question au premier degré. Le regard de Tanjô se dirigea vers la gauche et se leva légèrement, signe qu’il cherchait dans sa mémoire s’il avait déjà rencontré quelqu’un aussi peu doué en second degré que lui. Non, il lui semblait bien que c’était la première fois. Habituellement c’était le scientifique qui était à côté de la plaque. Inverser les rôles pour une fois avait un côté rafraichissant.

-Je plaisantais. C’était simplement une façon de noter que vous étiez un bon client pour nous. Bien sûr que nous aimons notre travail. Hein, que vous aimez bosser ici, vous autres ?!

Quelques réponses lui parvinrent, peu enthousiastes. Plus proche du ronchonnement inaudible que d’une véritable réaction à sa question. On aurait pu penser qu’ils n’étaient pas motivés, mais travailler dans un laboratoire à la pointe de la technologie humaine était un grand honneur pour n’importe qui ayant un tant soit peu la fibre scientifique. En tout cas, sa tentative de montrer la bonne énergie des Cups était tombée à plat.

-Ne vous méprenez pas, ils sont juste concentrés sur leur tâche. Vous êtes toujours le bienvenu. Vous êtes en permanence sur le terrain à risquer vos vies, c’est bien le moins que nous puissions faire pour vous soutenir.

Il n’irait pas jusqu’à dire qu’ils étaient planqués bien au chaud dans leur laboratoire, cela serait exagéré, mais il était indéniable qu’ils couraient moins de risque au quotidien. Leur rôle, à travers leurs créations technologiques, était avant tout de maximiser l’efficacité et la survie des autres tropes. Il était donc tout à fait normal que certains viennent les voir pour améliorer certains aspects.

-Je dirais même que vos retours sur le terrain sont grandement appréciables. L’aspect théorique à ses limites, en particulier lorsque l’on parle de combat. Nous pouvons booster certaines choses, mais que cela puisse se trouver être peu pratique ou maniable une fois au cœur de l’action et ça, il n’y a que vous qui puissiez nous le dire. Enfin, on pourrait éventuellement effectuer des tests dans la salle d’entraînement. Cela prendrait un temps fou. Et les mannequins sont prévisibles. Un hollow l’est beaucoup moins. Enfin les plus évolués du moins...

Le King se mit à envisager le rapport temps/intérêt de tests in situ des inventions. Certes, ils procédaient aux essais de sécurité et d’efficacité pour s’assurer que rien n’allait exploser, griller ou tout simplement que l’effet recherché était atteint. Mais après, pour la mise en situation, ils devaient s’en remettre au retour des principaux intéressés. Il finit par secouer la tête. Ils ne parviendraient jamais à mettre au point un protocole exigeant. Chaque personne avait ses propres attentes et chaque situation était différente.

Il jeta un œil à la combinaison du mercenaire. Cette simple tenue contenait des technologies dont rêverait une armée conventionnelle. Pourtant, elle semblait bien amochée. C’était malheureusement les aléas des missions. Il valait mieux qu’elle prenne un coup plutôt que ce ne soit son porteur qui le reçoive.

-Heureux de voir que vous en faites bon usage. Mission difficile ?

Il pointa la combinaison du doigt tout en posant la question.

En quelques instants seulement, une conclusion fut possible à faire. Les deux hommes étaient profondément différents. L’un était fait pour le terrain, l’autre pour son laboratoire. Si l’on se fait à son rang en tous cas, ce qui n’excluait pas toute compétence pour la pratique. De même, l’un était avare de mots, l’autre parlait visiblement tellement qu’il perdait le fil de sa propre pensée. Ce qui, au passage, étant assez ironique pour quelqu’un étant normalement en place pour ses capacités intellectuelles.
Le pire dans tous ça ? Le soldat eut l’impression d’entendre une autre façon, bien plus longue, d’exprimer exactement ce qu’il venait de dire. D’où sa réponse, des plus simples.

>> Ouais, c’est ce que je viens de dire. On bosse ensemble. Chacun notre rôle dans cette grande machine qu’est l’Ultima Necat.

Comme dans toute chose au final. L’organisation était ce qui permettait à un groupe d’avancer. Eviter que ses composantes se marchent réellement dessus. Même dans un organisme comme le leur, possédant deux sections spécialisées dans le combat, chacune possédait sa propre spécialité. Certains avaient même tendance à l’oublier, le Swords ayant déjà entendu que l’on leur reprochait de ne pas avoir suffisamment défendu Tokyo lors de la récente attaque. Il aurait certes aimé être présent, mais la défense n’était pas leur assignation première.
Ce qui ne l’empêchait pas d’être dorénavant de corvée patrouille, s’occupant de toute menace potentielle qui se montrerait dans les rues, afin d’éviter le précédent carnage. D’où, pour revenir au cas présent, la nécessité de réparer sa protection.

>> Pas plus que ça. Je compte juste essentiellement sur ça pour me protéger. Mes capacités n’offrent aucune défense, et ce n’est pas non plus un style qui m’est naturel de base.

Il en avait fait les frais face au King, et en était arrivé à cette conclusion. Dans le monde mortel, il s’agissait bien souvent de tuer avant d’être tuer, l’idée même de se protéger après que le coup soit tiré n’étant que peu applicable. Il était donc doué pour tirer le premier, mais il reconnaissait ses faiblesses. D’autant que sa faible ancienneté en tant que Fullbringer ne lui permettait pas d’exploiter au mieux tout le potentiel que cela offrait.

>> C’est difficile de maîtriser tous les aspects que cela offre en aussi peu de temps. D’où la nécessité de compenser ses faiblesses. Et donc notre collaboration. Et sur ça, je confirme que vos hommes font du bon travail.

Un léger sourire. Cela faisait quelques temps maintenant qu’il oeuvrait avec eux afin de parfaire cette tenue de combat. Et une chose était certaine, il en était pleinement satisfait.

Amusant, Jabberwock comptait sur sa combinaison, et donc sur la technologie, pour pallier à sa faiblesse en défense. Ses capacités étaient suffisantes pour assurer l’attaque. Tanjô était diamétralement opposé. Ses pouvoirs lui offraient une défense et une régénération extraordinaire et il usait de ses connaissances et de sa maîtrise de la technologie pour le côté offensif. Comme quoi, il était important de s’adapter à chacun pour pouvoir être efficace. L’idée que les rangs de l’Ultima Necat allaient bientôt s’agrandir lui donnait le tournis. La charge de travail allait être monumentale.

-On essaye, on essaye. Je ne vous cache pas que pour beaucoup, nous travaillons en terrain inconnu. De l’innovation, de la découverte, de l’expérimentation, c’est notre quotidien. Il arrive donc parfois que nos efforts se soldent par un échec et cela peut provoquer la mort d’un agent. C’est beaucoup de pression. Certains ne tiennent pas, malheureusement.

Tanjô ne voulait pas attirer la pitié ni même la sympathie en disant cela. Il voulait simplement mettre en lumière le travail de son équipe qui était très éprouvant psychologiquement, là où celui des autres sections l’était plus physiquement. L’homme face à lui semblait avoir du respect pour les Cups, mais ce n’était pas forcément le cas de tout le monde. Dans les couloirs, il n’était pas rare d’entendre des termes tels que « planqués », « intellos » ou encore « lâches » pour les qualifier. Le King aimait donc rappeler que sans la section scientifique, bon nombre des combattants seraient déjà morts.

-Dans un tout autre registre, il m’est parvenu aux oreilles que vous vous faisiez toujours appeler « mercenaire », malgré votre intégration au sein de l’organisation. Cela signifie que vous continuez à effectuer des missions externes contre rémunération ? Ou est-ce simplement par habitude ? Pardonnez-moi si cette question est intrusive, mais elle n’est pas totalement désintéressée...

Tanjô savait que beaucoup de membres avaient un travail à côté de l’Ultima Necat pour servir de vitrine, afin de ne pas éveiller les soupçons. Il était donc tout à fait possible que Jabberwock continue ses activités. Le King of Cups accomplissait de très nombreuses tâches pour le groupe, certains modestes, d’autres de grande ampleur. Mais il avait également des projets personnels qui lui tenaient à cœur et la présence d’un solide gaillard ne serait pas de trop pour certaines opérations.

>> Nous sommes en guerre non ? Qu’est-ce qu’une guerre sans victimes ?

La réponse fut presque totalement dépourvue d’humanité, jusque dans sa façon d’être prononcée. En cet instant, il pouvait réellement coller à l’image que nombre se faisaient de lui. Un monstre ne vivant que pour le combat ayant depuis longtemps abandonné la condition d’homme. C’était exagéré, bien entendu, mais c’était ainsi que les réputations se faisaient. En amplifiant toujours la réalité.
Cette mentalité, il la possédait bien. Il ne pleurait pas les victimes car il s’agissait d’une chose naturelle. Essayer de les limiter au maximum pouvait bien entendu être nécessaire, mais la réussite de l’opération restait toujours une priorité. Du sang sur les mains, il en avait. En ce compris celui d’innocents.
Et cela ne l’avait jamais empêché de dormir.

>> Ceux qui sont incapables d’accepter ce fait feraient tout aussi bien de rentrer chez eux. Un conflit demande de la force, et pas que physiquement. Et la moindre faiblesse d’un maillon peut faire se briser tout une chaîne.

Là encore des paroles pouvant sembler bien cruelles, délaissait toute compassion. Ceux qui n’étaient pas capables de tenir le coup n’avaient rien à faire ici. Combien d’opérations se soldaient par une échec car le mental des hommes était incapable de tenir le coup ? Combien de morts la faiblesse d’esprit avait elle causée ?
Il avait toujours préféré la force d’un groupe d’élite au nombre d’une armée sans réelle compétence. Au mieux les faibles servaient de diversion, de chair à canon. Rarement plus.

Là aussi était l’avantage qu’il voyait dans l’absence de réelle cause à défendre. Si sa motivation n’était pas une quelconque croyance, il n’aurait pas à supporter le choc d’une éventuelle défaite. Se détacher de cela était une force pour lui, que bon nombre ne comprenaient pas.
Et, vu sa question, il ne serait pas surpris que cela soit le cas du King of Cups. En tous cas, ce qui était certains était le fait qu’il n’avait pas réellement compris. Un comble pour celui dont l’outil principal était son cerveau.

>> Intégration ? Si vous me pensez dévoué corps et âme à cette organisation, vous faites erreur. Si je suis ici, c’est tout simplement dans le cadre d’un contrat, donc en tant que mercenaire. L’explication est aussi simple que cela. Ils me payent et moi j’use de mes compétences pour servir cet accord.

Bien sûr, une fois qu’il acceptait un contrat, il s’appliquait avec tout le sérieux qu’il soit à l’accomplir. Il n’était pas du genre à faire le travail à moitié, ni à tourner le dos du jour au lendemain. Il en valait de sa réputation. Sans la certitude qu’un mercenaire fasse ce pourquoi on le payait, à quoi bon faire appel à lui à la base ?
C’était certainement pour cette raison que l’Ultima Necat n’avait pas contesté cette façon de faire.