Tomoe Nozomi [Terminé]

Narukami

Les Tomoe considèrent ce Zanpalutô comme un héritage familial. Si chacun possède sa propre arme, avec ses caractéristiques propres, plusieurs choses se retrouvent systématiquement : le nom tout d’abord, des capacités systématiquement liées à la foudre et enfin un esprit qui se dit être l’incarnation de tous les ancêtres de son porteur.

Shikai : Elève-toi au dessus du monde, Narukami
Le katana disparaît dans un crépitement, un anneau électrique se matérialisant dans son dos. De son torse, comme du plus profond de son âme, elle fait apparaître l'arme sous sa première libération. Cette dernière, n'étant au final générée que par l'anneau, véritable source du pouvoir de Nozomi, a la particularité de posséder deux formes ;
- Shokei (Exécution) : Forme la plus basique, il s'agit d'un sublime katana ornementé à la lame violette. Capable de générer de la foudre, ses attaques servent à mettre à mort la cible, comme tout sabre classique. sa particularité est surtout d’avoir de formes. Une solide, blessant comme un katana classique,
- Taiho (Arrestation) : La silhouette est la même que pour le Shokei, mais n'est pas physique et est faite d’électricité pure. Chacun de ses coups est capable de neutraliser ses cibles en faisant en sorte que la foudre s'en preine directement au Reiryoku, sans les tuer.

Bankai : Narukami no Mikoto
Digne de la Noblesse qu’elle représente, le Bankai de Nozomi symbolise la divinité dans la forme la plus pure.
Deux immenses mains apparaissent sous ses pieds, la Shinigami flottant alors au dessus. L’anneau derrière elle devient plus imposant, s’ouvrant en deux pointes sur le dessus. A sa droite, un imposant bras de pure foudre flotte à ses côtés, armé d’une version plus imposante du katana présent en Shikai. A sa gauche, trois bras d’une taille plus petite, bien que déjà plus massifs que ceux de la Nozomi.
Malgré une silhouette aussi imposante, elle ne semble perdre ni en mobilité, ni en vivacité, et ce même si elle n’use plus directement de ses jambes.

Spoiler:

Nul ne peut douter des origines de la jeune femme en la voyant pour la première fois.

Semblant avoir dans la vingtaine d’années s’il fallait donner un référentiel humain, elle possède de longs cheveux d’une teinte violette, tressés dans son dos. Des yeux de la même couleur, bien que nettement plus prononcée. En s’arrêtant sur ses derniers, il y a de fortes chances que ceux-ci vous toisent de façon hautaine, jugeant si vous êtes digne de lui faire face.

Généralement vêtue de la tenue des Shinigami, son Shihakushō est ouvert révélant en partie son décolleté, bien qu’elle porte également dessous une tenue noire couvrant d’un côté le haut de ses épaules et son cou, sur lequel se trouve un ruban rouge, mais également ses bras. Par dessus le kimono noir se trouve bien entendu le haori blanc, symbole de son rang.
Concernant sa tenue, deux choses sont cependant plus liés à son statut social que son rôle. Une broche dans ses cheveux, finement ouvragée, représentant des fleurs, violettes également, ainsi qu’un éventail, le tout accompagné d’ornement doré. Sur son bras gauche une épaulière sombre, sur lequel se trouve des dorures et, au centre, l’emblème de sa famille.

Mais, si elle met notablement en avant les signes physiques de sa noblesse, son attitude le témoigne également sans l’ombre d’un doute. Si certains pourraient penser qu’il s’agit simplement de l’attitude d’un capitaine, surtout que cette dernière s’est grandement accentuée à la période de sa promotion, quiconque connaît un tant soit peu la famille Tomoe affirmera la même chose. Ses membres sont éduqués dans l’idée que la Noblesse est un élément central du Seireitei, plus pur et devant diriger les autres. D’autant plus lorsque la famille fait partie de la haute noblesse, celle-là même dont les différents clans ne sont surpassés que par les quatre grandes familles…
Nozomi étant la jeune cheffe des siens, son être se doit donc de symboliser tout ce que cela représente.

Les dieux se transmettent en héritage leurs attributs et leurs sujets.

Lentement, nos yeux s’ouvrent. Un instant de perdition tandis que notre esprit s’ancre réellement. Difficile de dire s’il s’agit d’un éveil ou d’une naissance. Certainement les deux entremêlés. Scrutant les ténèbres, nous prenons réellement conscience.
De nous, mais surtout d’elle.
L’éclair de la lucidité nous éclaire. Un sourire sur nos lèvres. Ainsi, le moment est venu. En ce jour, notre héritage a reçu son arme. Le néant nous entourant n’étant que témoin du fait qu’elle est encore incapable de nous atteindre. Ne reste plus qu’à attendre.

Nous ne sommes pas encore part de son éducation. Son incapacité à nous entendre rend cela impossible.
L’Académie est la première étape. Comme nombre de ses ancêtres avant elle, ses pas en foulent le sol. Les professeurs dispensent leur savoir, certains peinant plus que d’autres à suivre le rythme. Pas elle, bien au contraire. Dans certains domaines elle dispose d’une réelle avance. Grâce à nous, ce que nous sommes.
Car l’autre partie de son éducation est faite par sa famille. Afin de faire d’elle la digne héritière qu’elle doit être. Et ce clan dispose d’une particularité. Pas vraiment sa place, bien que leur place dans la société n’est surpassée que par quelques familles pouvant se compter sur les doigts d’une main.
Nous sommes cette particularité. Nous sommes l’avantage dont dispose la fille. Héritage ancestral, notre singularité par rapport à nos précédentes incarnations vient de nos anciens porteurs et de ce qu’ils nous ont légué. Plus que n’importe quoi, nous sommes les véritables représentants de cette famille. Nous les avons précédés et nous leur survivrons. Bien que notre renaissance présente à chaque fois des éléments uniques, il y a bien une chose qui ne change jamais.
Narukami est notre nom et sa connaissance est la force de celle qui nous est liée.

Chaque Shinigami cherche à entendre cette partie au fond de son âme, à la connaître, pouvoir l’appeler.
Avant même de nous obtenir, elle connaissait la première étape.
Avant même de nous rencontrer, elle connaissait déjà en partie notre nature.
Il ne restait plus qu’à faire le contact. Ses professeurs et sa famille l’y aidaient. Lentement les ténèbres disparaissaient, révélant notre habitat. Au début simple étendue flottant dans l’immensité, seuls des tori de pierre brisent le vide. Mais cela ne nous intéressait pas, nos yeux étant principalement rivés vers l’horizon. Vers ce ciel bien trop calme pour nous. Quelques nuages sombres, mais l’éclaircie était encore trop présente.
Long soupir avant de retourner à notre méditation.

Le son d’une voix brise le silence.
Le moment tant attendu était arrivé et enfin elle était capable de faire le contact. En son âme le décor changeait. Le ciel s’assombrissant tandis que les structures deviennent plus imposantes, preuves de son renforcement. Elle nous ressentait et tentait de nous joindre. Nulle réponse n’émanait de notre part.
Son jeune âge lui faisait mal utiliser les connaissances qu’elle avait. A ses yeux connaître notre nom était le but, et lui seul devait lui permettre de puiser dans notre force. Aussi supérieure aux autres qu’elle fût, il était nécessaire pour elle de réaliser que tout n’était pas acquis pour autant. Nous ne viendrons pas à elle.
Elle devait se montrer digne de venir à nous. Se montrer digne de notre pouvoir.

Bien sûr, ce jour arriva. Celui où ses pas foulèrent à son tour notre monde, dont la structure s’était encore élevée, la pierre commençant à changer des formes, constituer de véritables parois. L’absence de plafond permettant de contempler les nuages couvrant le ciel, devenus entièrement sombres. Mais toujours bien trop calmes.
Alors qu’elle s’avançait vers nous, enfin elle put nous contempler. Et, pendant un instant, elle resta interdite, se rendant compte d’à quel point nous étions en effet le reflet de son âme. Ce point ne pouvait guère lui être enseigné après tout. Heureusement son éducation reprit le dessus en même temps que sa contenance.
Cette première rencontre fut relativement brève. Elle connaissait déjà l’essentiel. Elle savait déjà à qui elle faisait face. Elle n’ignorait ni notre nom ni notre nature. Et, directement, elle nous accueillit comme elle le devait.
Nous serons sa troisième source d’enseignement, certainement la plus importante, celle qui s’occuperait de transmettre l’ensemble de l’héritage de sa famille. Nul ne pouvait mieux le faire, car, transmis de génération en génération, nous en étions l’incarnation, la représentation de l’ensemble de ses ancêtres dont l’essence intégrait en partie ceux qui leur succédaient.
Un éclair illumina le ciel. Telle fut la formalisation du lien nous unissant. Depuis ce jour, il lui suffisait de nous appeler pour que nous venions nous battre à ses côtés.

L’enseignement académique était par nature provisoire, et le temps de réellement devenir une Shinigami vint pour elle. Intégrant la 9e Division, elle devint ainsi l’un des bras armés de la Justice. Comme plusieurs de ses ancêtres avant elle. Bien qu’il n’y ait pas de règle figée, les Tomoe avaient une affinité particulière avec ce corps du Gotei 13. Sa mère n’était pas une exception, celle-ci occupant un siège en son sein.
Comme tous, elle démarrait relativement bas, la connaissance de notre nom lui permettant simplement de ne pas se situer au niveau du commun des Shinigami. Car il ne fallait pas oublier une chose. Ses origines la plaçaient au-dessus d’eux, en particulier des engeances du Rukongai s’étant répandues dans les armées. Un fossé bien réel, comme nous le lui rappelions régulièrement, et qu’elle avait du mal à véritablement intégrer. Tiraillée entre deux mondes, deux volontés.
Une partie, principalement incarnée par nous, souhaitait affirmer cette différence, rappeler à tous où elle se situait.
Une autre, légèrement plus timide et bien plus personnelle, souhaitait vivre pleinement en tant que Déesse de la Mort, auprès de ceux qui étaient, à ses yeux, ses camarades.

Conflit interne qui l’habitait, posant un frein à sa progression. Nul ne doutait pourtant de ses capacités martiales, qu’elle démontra à plusieurs occasions. Mais il était difficile d’avancer quand on hésitait quant au chemin à prendre.
Contrairement à ce que devait être la justice qu’elle était censée en partie représenter, elle était hésitante. Son potentiel était bridé par ces doutes, ce que sa mère et nous remarquions, et tentions vainement de dissiper.
Et les années passèrent, se succédant sans avoir véritablement d’emprise sur ces êtres vivants bien au-delà des lois humaines. Même si elle avait obtenu un siège, elle restait la même, tiraillée. Si elle continuait d’emprunter cette fois, une seule issue se présenterait à elle. Indigne de son nom, mais également du nôtre.

Au sein de son âme, notre monde évoluait avec elle. La plaine vide devint un palais sans toit se dressant au milieu d’un ciel d’orage. Son pouvoir avait évolué, sa puissance devenant plus importante. C’était bien un point sur lequel elle était consciente d’être au-delà de la norme de ceux l’entourant.
Ce talent fut mis à profit durant la succession d’événements bouleversant la Soul Society, et même au-delà. Extérieures à tout ça, nous observions. L’intrusion des Ryoka, la trahison d’un Capitaine que l’élite affronta, la Guerre Sanglante Millénaire. Cette dernière principalement, y participant plus directement, comme l’ensemble du Gotei, lorsque'elle exploitait notre puissance.
Bien que s’en sortant finalement indemne, cet affrontement, et plus particulièrement son impuissance, éveilla quelque chose en elle. Une véritable volonté combative, impliquant une envie de progresser. De ne plus être incapable de vaincre les ennemis de la Soul Society.
Malgré tout, elle n’eut l'occasion de mettre à profit pleinement cette mentalité inédite. Peu de temps après, un nouvel affrontement se présenta en un Shinigami. Un conflit amené par une personne étant autrefois dès lors et qui n’aurait jamais dû revoir la lumière du soleil. Un conflit qui se révéla plus sanglant que la guerre contre le Wandenreich. L’issue fut la disparition quasi complète de l’ensemble des gradés.
Nul ne savait les événements de cet ultime assaut. Nous, par contre, furent en première place de celui l’ayant précédé, et s’étant également révélé lourd de pertes. Mère et fille marchèrent au Hueco Mundo, différentes incarnations de notre être à la main.
Seule une put franchir de nouveau les portes de leur demeure.

[Ici s’insère le RP d’acquisition du Bankai]

2018.
Un an que le conflit contre les Datenshi avait officiellement prit fin. Les séquelles de la guerre se faisaient sentir dans tous les mondes. A la Soul Society, les armées du Gotei 13 se reconstruisaient, tentaient de se relever suite aux tragiques pertes que les différents affrontements avaient générées.
D’un pas assuré, Tomoe Nozomi se dirigeait vers ce qui devait être l’un des moments les plus marquants de son existence. La plupart de ses têtes coupées, l’armée du Seireitei se devait d’en trouver de nouvelles. Et en particulier de nouveaux Capitaines. Certains avaient déjà répondu à l’appel. En ce jour, c’était son tour.

Sans l’ombre d’une hésitation, elle franchissait la porte, se retrouvant face à ceux qui allaient juger de ses capacités, et en particulier le Commandant. Il y avait de quoi être impressionnée, voir même flancher. Mais ce n’était pas ainsi qu’elle pourrait prouver être digne du poste qu’elle convoitait. Digne de devenir la nouvelle Capitaine de la 9e Division.
Des salutations d’usage, un bref échange, puis on l’invitait à montrer la raison de sa présence. Profonde inspiration alors qu’elle dégainait son Zanpakutō, plaçant sa lame devant son visage, pointée vers le bas.

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