Hayashi Hoshi
Données Spirituelles
Grade: Nine of Clubs
Dim 17 Sep 2023 - 23:35 - Hayashi Hoshi x Nine of Clubs
Hayashi Hoshi
RaceQuincy
Âge28 ans
Grade Nine of Clubs.
Pouvoir
Leiden Hant: Fusil de précision (Sniper) – Tir longue distance, style offensif. | Au moyen d’un entraînement difficile et d’efforts acharnés, l’arme spirituelle du Quincy s’est transformée de manière à s’aligner au style de combat de ce dernier.

Description
Un regard perçant et des pupilles écarlates. Un menton en galoche sous un sourire chaleureux, des lèvres pleines et pulpeuses... tièdes... mhmmm! Le Quincy ne laissait personne indifférent. Une tache de naissance d’un pourpre profond, sans éclat, ornait le pourtour de son oeil gauche en de petits cercles concentriques. Il l’acceptait et de ce fait, ne faisait aucun effort pour la dissimuler.
Lorsque le Nine of Clubs pénétrait à l’intérieur d’une pièce, c’était d’abord son haut blanc coupé à hauteur du nombril qui attirait l’attention, puis sa longue chevelure d’un blanc immaculé. Le bas, quant à lui, se composait d’un short près du corps de couleur similaire, tandis que quelques accessoires dorés : bagues, boucles d’oreilles et bracelets rehaussaient l’ensemble. Un bandeau serti de pierres précieuses, un héritage familial, trônait au-dessus de son visage.
S’il préférait le confort de la solitude au calvaire des interactions humaines, il n’était toutefois pas dénué d’empathie pour ses pairs dont il était profondément solidaire.
Témoin silencieux du meurtre de ses parents, il était demeuré immobile, pétrifié... muet. Cette nuit-là, caché dans un tiroir, son inaction avait contribué de manière involontaire à l’assassinat des personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Cette même nuit et pour les trois-mille-six-cent-cinquante qui suivirent, il ne prononça plus aucun mot. Une décennie à ressasser le passé, à airé dans le regret... les non-dits, jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par la Fondation Mémento.
Au sein de l’Ultima Necat, il avait trouvé la rédemption et chaque vie sauvée lui rappelait la raison pour laquelle il s’était joint à leur cause.
Lorsque le Nine of Clubs pénétrait à l’intérieur d’une pièce, c’était d’abord son haut blanc coupé à hauteur du nombril qui attirait l’attention, puis sa longue chevelure d’un blanc immaculé. Le bas, quant à lui, se composait d’un short près du corps de couleur similaire, tandis que quelques accessoires dorés : bagues, boucles d’oreilles et bracelets rehaussaient l’ensemble. Un bandeau serti de pierres précieuses, un héritage familial, trônait au-dessus de son visage.
S’il préférait le confort de la solitude au calvaire des interactions humaines, il n’était toutefois pas dénué d’empathie pour ses pairs dont il était profondément solidaire.
Témoin silencieux du meurtre de ses parents, il était demeuré immobile, pétrifié... muet. Cette nuit-là, caché dans un tiroir, son inaction avait contribué de manière involontaire à l’assassinat des personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Cette même nuit et pour les trois-mille-six-cent-cinquante qui suivirent, il ne prononça plus aucun mot. Une décennie à ressasser le passé, à airé dans le regret... les non-dits, jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par la Fondation Mémento.
Au sein de l’Ultima Necat, il avait trouvé la rédemption et chaque vie sauvée lui rappelait la raison pour laquelle il s’était joint à leur cause.

Histoire
Mon cœur, à la tombée du jour, se resserrait un peu plus. Lorsque la nuit s’installait et que je fermais les yeux, je craignais de revoir son visage... sa stupeur. Une expression gravée dans ma mémoire. Pas le genre d’héritage qu’on souhaitait laisser à un enfant... enfin. Si le destin avait fixé celui de mes parents, il avait fait prendre au miens une tout autre direction. Personne ne pouvait être tenu pour acquis… même pas eux. Chaque réveil était désormais une bénédiction, une célébration... un hommage.
Je n’avais jamais eu aussi peur de toute ma vie, au point d’en être complètement transi. Un tintement constant dans les oreilles, l’impression de ne plus être dans mon corps, j’assistais à la scène... impuissant.
Alors! Il est où le p’tit merdeux?
Bah... J’sais pas... Il n’est pas dans sa chambre, ni dans celle de ses parents.
Arghh! Arghh! Le contrat est clair, il nous faut les trois!
Ouais, mais deux c’est pas plus m...
Tais-toi! Imbécile! Va vérifier... et cherche bien cette fois-ci!
Planqué à l’intérieur du tiroir à pommes de terre, le corps plié en quatre, j’entendais l’un des hommes retourner des meubles à l’étage. J’avais tout entendu... Heureusement pour moi, ils n’avaient pas jugé bon de regarder dans tous les placards de la cuisine, croyant certains espaces trop exigus pour y abriter un corps. C’était pourtant de là que j’avais entendu les gémissements plaintifs de mes géniteurs.
Hey! Il est introuvable... Il s’est probablement enfui lorsque qu’on s’occupait des deux autres.
Zut! Zut! Zut! Bordel! Aller, partons avant qu’on nous trouve ici.
Les bandits filèrent sans demander leur reste. Je restais-là, paralysé durant ce qui me semblait être une éternité, avant de recouvrer progressivement la liberté de me mouvoir. Je poussais le font du rangement de manière à ouvrir ce dernier avant de m’en extirper non sans difficulté. Les articulations endoloris, je posais les pieds lentement dans le sang toujours chaud de ceux que j’aimais le plus. Il y en avait partout, quelle boucherie. J’essuyais rapidement mes larmes, refreinant mon besoin d’hurler, alors que j’enjambais le corps inerte de ma génitrice. Je n’oublierais jamais l’expression sur son visage, un horrible mélange de peur, de tristesse et de surprise. D’une main tremblotante, je fermais ses paupières avant de me faufiler vers la porte arrière. Je pris tout de même le temps de jeter un dernier regard en arrière avant de m’enfuir dans l’obscurité.
Quel lâche...
Je n’avais nul pas où aller. L’on m’avait dépossédé de ma sécurité, de ma naïveté. Tout s’était envolé... balayé en un instant. À qui pouvais-je faire confiance? Rien n’était sûr. Rien ni personne.
Cette nuit-là, je couru jusqu’à m’époumonner, jusqu’à ce que la douleur dans mes pieds devienne insupportable... jusqu’à ce que le corps ne supporte plus les ordres de la tête. L’épaisse végétation ainsi que ma hâte avaient eu raison de ma peau fragile qui notait désormais plusieurs lacérations, notamment au niveau des bras et des jambes.
Recroquevillé en position fœtale à même le sol humide, je laissais place à ma peine et me mis à pleurer... longtemps. Un immense poids me comprimait la poitrine. Et si c’était ma faute?
Si mes parents ne faisaient que rarement usage de leur don, cela ne les avait pas empêché de m’enseigner qui j’étais et d’où nous venions. C’est drôle quand j’y pense aujourd’hui, de réaliser que toutes ces histoires que je croyais délirantes à l’époque sur le Wandenreich, la Guerre Sanglante et plus récemment... la Guerre Sanglante Millénaire. C’est cette dernière qui semblait avoir le plus marqué mes parents. Je comprenais maintenant. On avait tenté de nous exterminer, comme il y a un peu plus de quinze ans. Comment nous avaient-ils trouvé? Mes parents sortaient peu et n’avaient pas d’amis, du moins pas à ma connaissance puisque nous n’avions jamais reçu de visiteurs.
Mon père m’apprit à utiliser le Reishi, à le canaliser à l’aide du bandeau dont j’avais hérité quelques années auparavant. Ainsi, grâce à ces bons soins, j’avais réussi à produire mon premier Heilig Bogen. Ce fut malheureusement le seul enseignement de sa part.
Avec le temps, mais surtout pas nécessité de me nourrir et de me défendre contre d’éventuels menaces, je passais ce nouveau temps libre à m’exercer. Je pouvais passer des heures à méditer, à tâcher de sentir la poussière spirituelle. Je devins particulièrement bon à chopper de petits animaux à l’aide de mon arc, même s’il me fut plusieurs faux lancés au départ pour m’ajuster et garder le rythme.
Le temps passa et je devins rapidement un chasseur, j’arrivais à mieux me dissimuler et à canaliser mon arc en douceur de manière à ne pas attirer l’attention. J’augmentais la distance petit à petit, aiguisant mon tir, ma visée.
C’est d’ailleurs dans ces mêmes bois que je fis la rencontre, par un jour d’été, un jolie femme au teint de porcelaine et à la chevelure sombre. J’étais surpris de voir une aussi jolie femme ici, moi qui croisais davantage des chasseurs ou des animaux sauvages. Si j’avais gardé l’habitude d’être méfiant depuis toutes ces années, je ne saurai dire pourquoi, mais elle m’inspirait tout de suite confiance. Elle s’approcha de moi en douceur, comme si elle m’avait repérer depuis un moment déjà. Mon cœur se mit à battre un peu plus fort dans ma poitrine. Les mots des assassins de mes parents me revinrent en mémoires, venait-elle pour finir le boulot, dix ans plus tard? Cet enfer n’avait donc servi à rien?
Alors que je me croyais finit, elle me tandis la main un large sourire sur le visage avant de caresser ma crinière mal entretenue. C’était comme si elle savait, comme si elle avait pu voir à travers moi. Ce jour-là, je la suivi jusqu’à la Fondation Mémento où j’y passerais ensuite le plus clair de mon temps.
La fondation fit preuve d’une extrême patience à mon encontre et ne me força jamais la main, me laissant le soin de choisir quand j’étais prêt à relever une nouvelle barrière. À l’aide de gens compétents, j’appris davantage en quelques mois là-bas que durant mon exile dans les bois. L’on me fit cadeau d’un gant, un artefact de mes semblables, et l’on m’enseigna ses rudiments ainsi que sa puissance. Je découvrais enfin mes véritables capacités, ainsi que mon véritable talent, celui d’observer à distance pour capturer le moindre information tout en planifiant un tir dévastateur étant donné sa sournoiserie.
Une fois prêt, l’on m’accueilli au sein des Clubs chez qui je ne tardais pas à faire mes preuves. J’avais d’ailleurs été envoyé à l’apparition de la Grande Cataracte afin de soutenir l’effort de défense des installations humaines. Heureusement, nous avions été sauvé par les Arcanes Majeures.
Je n’avais jamais eu aussi peur de toute ma vie, au point d’en être complètement transi. Un tintement constant dans les oreilles, l’impression de ne plus être dans mon corps, j’assistais à la scène... impuissant.
Alors! Il est où le p’tit merdeux?
Bah... J’sais pas... Il n’est pas dans sa chambre, ni dans celle de ses parents.
Arghh! Arghh! Le contrat est clair, il nous faut les trois!
Ouais, mais deux c’est pas plus m...
Tais-toi! Imbécile! Va vérifier... et cherche bien cette fois-ci!
Planqué à l’intérieur du tiroir à pommes de terre, le corps plié en quatre, j’entendais l’un des hommes retourner des meubles à l’étage. J’avais tout entendu... Heureusement pour moi, ils n’avaient pas jugé bon de regarder dans tous les placards de la cuisine, croyant certains espaces trop exigus pour y abriter un corps. C’était pourtant de là que j’avais entendu les gémissements plaintifs de mes géniteurs.
Hey! Il est introuvable... Il s’est probablement enfui lorsque qu’on s’occupait des deux autres.
Zut! Zut! Zut! Bordel! Aller, partons avant qu’on nous trouve ici.
Les bandits filèrent sans demander leur reste. Je restais-là, paralysé durant ce qui me semblait être une éternité, avant de recouvrer progressivement la liberté de me mouvoir. Je poussais le font du rangement de manière à ouvrir ce dernier avant de m’en extirper non sans difficulté. Les articulations endoloris, je posais les pieds lentement dans le sang toujours chaud de ceux que j’aimais le plus. Il y en avait partout, quelle boucherie. J’essuyais rapidement mes larmes, refreinant mon besoin d’hurler, alors que j’enjambais le corps inerte de ma génitrice. Je n’oublierais jamais l’expression sur son visage, un horrible mélange de peur, de tristesse et de surprise. D’une main tremblotante, je fermais ses paupières avant de me faufiler vers la porte arrière. Je pris tout de même le temps de jeter un dernier regard en arrière avant de m’enfuir dans l’obscurité.
Quel lâche...
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Je n’avais nul pas où aller. L’on m’avait dépossédé de ma sécurité, de ma naïveté. Tout s’était envolé... balayé en un instant. À qui pouvais-je faire confiance? Rien n’était sûr. Rien ni personne.
Cette nuit-là, je couru jusqu’à m’époumonner, jusqu’à ce que la douleur dans mes pieds devienne insupportable... jusqu’à ce que le corps ne supporte plus les ordres de la tête. L’épaisse végétation ainsi que ma hâte avaient eu raison de ma peau fragile qui notait désormais plusieurs lacérations, notamment au niveau des bras et des jambes.
Recroquevillé en position fœtale à même le sol humide, je laissais place à ma peine et me mis à pleurer... longtemps. Un immense poids me comprimait la poitrine. Et si c’était ma faute?
Si mes parents ne faisaient que rarement usage de leur don, cela ne les avait pas empêché de m’enseigner qui j’étais et d’où nous venions. C’est drôle quand j’y pense aujourd’hui, de réaliser que toutes ces histoires que je croyais délirantes à l’époque sur le Wandenreich, la Guerre Sanglante et plus récemment... la Guerre Sanglante Millénaire. C’est cette dernière qui semblait avoir le plus marqué mes parents. Je comprenais maintenant. On avait tenté de nous exterminer, comme il y a un peu plus de quinze ans. Comment nous avaient-ils trouvé? Mes parents sortaient peu et n’avaient pas d’amis, du moins pas à ma connaissance puisque nous n’avions jamais reçu de visiteurs.
Mon père m’apprit à utiliser le Reishi, à le canaliser à l’aide du bandeau dont j’avais hérité quelques années auparavant. Ainsi, grâce à ces bons soins, j’avais réussi à produire mon premier Heilig Bogen. Ce fut malheureusement le seul enseignement de sa part.
Avec le temps, mais surtout pas nécessité de me nourrir et de me défendre contre d’éventuels menaces, je passais ce nouveau temps libre à m’exercer. Je pouvais passer des heures à méditer, à tâcher de sentir la poussière spirituelle. Je devins particulièrement bon à chopper de petits animaux à l’aide de mon arc, même s’il me fut plusieurs faux lancés au départ pour m’ajuster et garder le rythme.
Le temps passa et je devins rapidement un chasseur, j’arrivais à mieux me dissimuler et à canaliser mon arc en douceur de manière à ne pas attirer l’attention. J’augmentais la distance petit à petit, aiguisant mon tir, ma visée.
C’est d’ailleurs dans ces mêmes bois que je fis la rencontre, par un jour d’été, un jolie femme au teint de porcelaine et à la chevelure sombre. J’étais surpris de voir une aussi jolie femme ici, moi qui croisais davantage des chasseurs ou des animaux sauvages. Si j’avais gardé l’habitude d’être méfiant depuis toutes ces années, je ne saurai dire pourquoi, mais elle m’inspirait tout de suite confiance. Elle s’approcha de moi en douceur, comme si elle m’avait repérer depuis un moment déjà. Mon cœur se mit à battre un peu plus fort dans ma poitrine. Les mots des assassins de mes parents me revinrent en mémoires, venait-elle pour finir le boulot, dix ans plus tard? Cet enfer n’avait donc servi à rien?
Alors que je me croyais finit, elle me tandis la main un large sourire sur le visage avant de caresser ma crinière mal entretenue. C’était comme si elle savait, comme si elle avait pu voir à travers moi. Ce jour-là, je la suivi jusqu’à la Fondation Mémento où j’y passerais ensuite le plus clair de mon temps.
La fondation fit preuve d’une extrême patience à mon encontre et ne me força jamais la main, me laissant le soin de choisir quand j’étais prêt à relever une nouvelle barrière. À l’aide de gens compétents, j’appris davantage en quelques mois là-bas que durant mon exile dans les bois. L’on me fit cadeau d’un gant, un artefact de mes semblables, et l’on m’enseigna ses rudiments ainsi que sa puissance. Je découvrais enfin mes véritables capacités, ainsi que mon véritable talent, celui d’observer à distance pour capturer le moindre information tout en planifiant un tir dévastateur étant donné sa sournoiserie.
Une fois prêt, l’on m’accueilli au sein des Clubs chez qui je ne tardais pas à faire mes preuves. J’avais d’ailleurs été envoyé à l’apparition de la Grande Cataracte afin de soutenir l’effort de défense des installations humaines. Heureusement, nous avions été sauvé par les Arcanes Majeures.

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