Kyūbū Reijiro - Knight of Swords

Thunderstorm : Ni plus ni moins que la création et le contrôle de la foudre sous différentes formes et utilisations. Le fullbring dont il tire son pouvoir est un poing américain qu'il a acquis étant très jeune et qui depuis ne l'a jamais quitté. Lorsqu'il active son pouvoir, le poing américain explose en un arc électrique qui vient entourer la main de Reijiro.

Un homme dont l’apparence respire la subtilité, c’est un jour ce qu’un type a déclaré sur Reijiro lors de sa première rencontre avec. Et on ne peut pas vraiment lui en vouloir, ni même aller contre lui tant c’est écrit sur sa gueule qu’il ne fait pas dans la demi-mesure. Subtilité n’est donc pas son deuxième prénom, pas plus qu’un surnom honorifique. Et pour cause, le Knight des Swords fait honneur à sa section en se spécialisant sur un style de combat brutal et destructeur, comptant davantage sur une puissance dévastatrice pour annihiler l’ennemi que sur d’habiles stratagèmes élaborés durant de longues périodes de réflexion interne en plein combat. Lui, il serait plutôt du genre à agir avant de réfléchir, mais c’est pas uniquement ce qu’il est.
S’il est arrivé au grade de Knight, ce n’est pas uniquement grâce à sa force. Se creuser la cervelle, il en est capable, c’est simplement que d’ordinaire il prend pas trop la peine de se faire chier avec ça. Capable de discernement et de jugeote dans les moments les plus tendus, mais également d’un minimum de sang-froid. Si se jeter tête baissée dans les ennuis ça lui parle, courir bêtement à sa mort beaucoup moins. Son intuition jouant beaucoup, il se démerde plutôt bien pour jauger un type ou une créature et décide rapidement si le combat vaut la peine d’être pris en solo ou pas. Parce que oui, le sens de l’honneur est une notion avec laquelle il se torche. Pour survivre ou abattre l’ennemi, pour éviter une énième catastrophe à la terre et de nouvelles pertes humaines, on s’emmerde pas avec l’honneur au combat.

Tout moyen est bon pour tuer l’ennemi, particulièrement lorsqu’il s’agit de ces saloperies de Hollows. Loin de les porter dans son cœur, voire même une bonne tendance à les haïr, le rageux naturel qu’est Reijiro semble prendre toute son intensité face à ces bestioles immondes. Traumatisme du passé, évidemment.
De la rage, il n’en manque pas le Sword. Boule de nerfs forgé par les épreuves et les atrocités, un caractère sulfureux et taillé pour le combat, il ne s’embarrasse pas vraiment avec de jolis discours et préfère généralement aller à l’essentiel lorsqu’il s’agit de causer. Il n’aime pas vraiment les gens, ironique quand on sait qu’il est le premier à faire face pour sauver un peigne cul de civil à deux doigts de se faire becter. Il n’est pas très sociable, préfère davantage s’isoler dans une salle d’entraînement ou dans son appartement. Cause peu avec les gens qu’il ne connaît pas particulièrement bien, mais se montre d’une loyauté sans faille avec ceux qu’il considère comme ses amis, ses proches ou sa famille. Ils sont rares à être parvenu à se faire une place dans ce cercle très restreint, mais ils existent.

Un homme qui ne fait pas dans la finesse mais qui accorde une importance toute particulière à son apparence. Ce n’est pas parce qu’on fait un boulot salissant qu’on doit se fringuer comme un vulgaire clodo, manquer d’élégance. C’est ainsi qu’il voit les choses, la présentation d’un homme en dit long sur le personnage, tout comme sa tenue.
Ainsi, il ne porte rien d’autre que des costumes. S’il préfère revêtir des costumes deux pièces sur son lieu de travail, son quotidien musclé au boulot demandant une certaine mobilité quelque peu restreinte par un gilet, il n’hésite pas à basculer sur des trois pièces dès lors qu’il n’est pas en fonction.
Un style vestimentaire qui dénote quelque peu avec cette apparence physique de brute. Tignasse blonde dressée en arrière en de longues mèches qui forment chaotiquement un ensemble capillaire. Regard tantôt sauvage, tantôt froid, ses sourcils dont la forme font étrangement penser à des batarangs, s’en retrouvent constamment froncés. Reijiro c’est un de ces gars qui tirent tout le temps la tronche à tel point qu’on a fini par se dire que c’était son humeur de base. Corps musclé et meurtri par les combats, que ce soit les nombreux combats clandestins en arène ou ses affrontements pour le compte de l’Ultima Necat, il ne compte plus les blessures et les cicatrices. Possédant un petit penchant pour le luxe, il habille son corps par des accessoires hors de prix et qui attirent le regard, que ce soit des montres, des boucles d’oreilles, des lunettes…

Enfin, l’autre tocard a fini par clamser.
J’ai appris qu’ils venaient récemment de lui faire la peau, l’organisation a envoyé une escouade le liquider chez lui. Ce foutu salopard méritait au moins ça vu le danger ambulant que c’était. Tseuh, il nous aura bien brisé les burnes durant toutes ces années ce dégénéré. Je parle bien entendu de l’ancien King of Swords, cet enfoiré de psychopathe de Ganryū. C’était mon supérieur quand je suis arrivé dans l’organisation, si au départ j’ai pensé que ce serait amusant d’être dirigé par un type au caractère aussi explosif, j’ai vite déchanté quand je me suis aperçu que cet enfoiré était juste totalement cinglé et suicidaire. Et que tu veuilles crever ça je m’en cogne pas mal, mais viens pas entraîner tes hommes dans ton sillage. Et lui, ce connard, il en a causé beaucoup, des morts indirectes.

Trois ans que je suis à l’Ultima, trois années que j’attendais que quelqu’un se bouge le cul pour lui jarter les fesses de son trône de Roi. Il aura fallu que ce soit lui-même qui foute le camp pour qu’on se décide à prendre des mesures contre lui. Sans surprise, c’est la mort qui a été préconisée. Je pense pas qu’il aurait été possible de le récupérer vivant, de toute façon. Ce genre de salopard ça cherche pas à finir enfermé, ça va te marteler la gueule jusqu’à ce que tu lui fasses la peau.
J’étais pas disposé à grimper les échelons tant qu’ils laissaient ce déglingué à la tête des Swords, mais à présent la donne vient de changer. Il se trouve que le type qui vient de gagner la place laissée vacante, je le connais bien. Je pensais pas retrouver Kyoya ici, mais au final je suis plutôt satisfait. Avec quelqu’un comme lui à la tête de l’unité, on devrait être peinard pendant un long moment. D’autant plus que je compte bien lui filer directement un coup de main pour gérer les troupes.

J’ai accepté sa proposition de promotion, il a appuyé la mienne auprès des supérieurs. Je suis devenu le nouveau Knight des Swords, le précédent est aux abonnés absents lui aussi depuis quelques temps. Je me contrefous de savoir ce qui lui est arrivé, j’ai pas vraiment eu le temps d’échanger avec lui depuis sa prise de poste et encore moins de tisser un quelconque lien à la con. Ce que je sais par contre, c’est que ça va faire du bien à l’unité qu’on la reprenne en main. Et si je me demande si je vais réussir à me gérer, j’ai aucun doute sur les capacités de Kyoya. C’est d’ailleurs en partie parce que l’idée vient de lui que j’ai accepté aussi facilement.
Pour le reste, mon parcours parle pour lui-même. J’suis un foutu salopard né pour combattre ces merdes de Hollows, ma vie semble avoir été façonné pour que ça arrive. Fullbringer naturel, c’est devant un de ces monstres qu’il s’est révélé, me sauvant les miches au passage. J’ai par contre rien pu faire pour les pauvres malheureux qui étaient avec moi à ce moment-là…

Des potes du lycée, des années à faire des conneries ensemble.
Tous déchiquetés sans que je puisse rien y faire.
Jusqu’à ce que Thunderstorm se réveille.

C’est depuis ce jour-là que je me suis plongé dans les combats clandestins, que j’ai cherché à faire mal autant qu’à me faire mal. Histoire de sortir la rage dans mon ventre, de l’atténuer par la douleur, l’extraire de force par la violence.
C’est aussi là-bas que j’ai rencontré le type qui m’a fait rejoindre l’Ultima Necat. La meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie que de pouvoir devenir l’un des leurs. Je crois que je cherche à venger la mort de mes potes depuis tout ce temps, pathétique mais vrai. Je crois même que je serai jamais réellement satisfait, j’ai développé au fond de mes tripes une haine viscérale pour ces abominations à la con et y’a peu de chance pour que j’en sois débarrassé un jour.

C’est pas vraiment un mal, c’est ce que j’ai l’air de savoir faire de mieux, détruire ces saloperies.