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Hyakurai Yasuzake

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 13e Division
Jeu 1 Déc 2022 - 14:18 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

    14h34, sur un terrain d'entrainement des nécromanciens.
    Le ciel est bleu, l'hiver est encore froid, Yasuzake attend assis à l’extrémité d’un terrain d’entraînement.
    Deux mois qu’il essaye d’avoir un entretien avec la commandante en second des Nécromantiens, deux mois qu’il patiente. Un coup de main dans la maîtrise n’était visiblement pas une raison suffisante de la déranger. Ô joie.
    Pour être tout à fait honnête, le capitaine de la 13e ne l’a pas mal pris. Loin de là. Il a lui-même été dans une position où il devait gérer une division sans en être le capitaine. Il a lui-même eu un paquet de choses à faire au cours des derniers mois. Gestion de la division, rencontre avec d’autres capitaines, surveillance du monde des humains… Bref. Il ne lui en veut pas. Définitivement pas…
    Sauf que maintenant, après deux mois à attendre et après s’être quelque peu renseigné sur la dame, il a cru comprendre que, parfois, il fallait pousser un peu le bouchon pour obtenir un entretien. Ses centres d’intérêt sont… Particuliers, à ce qu’on lui a dit.
    Pas « particuliers comme ceux d’un capitaine de la 12e », non. Mais particuliers tout de même.

    Il a donc pris une décision la veille. Il a envoyé une note prévenant de sa venue, de sorte à respecter les convenances, et sans attendre de réponse, il est venu.
    Il n’était plus venu au quartier des nécromanciens depuis un siècle, de mémoire. La concentration en reiatsu, l’odeur légère de la sorcellerie dans l’air, l’impression que chacun d’entre eux développe ses sortilèges en secret, sans se soucier des résultantes et du danger pour ses pairs… Il y a une réelle émulation ici, il s’en est rappelé en y mettant les pieds.
    Il a erré, un peu. Regardé à gauche, à droite, observé tous ces jeunes nécromanciens et ri intérieurement en les sentant le dévisager.
    Grand haori blanc, longs cheveux blonds et regard de glace. Certains l’ont reconnu comme le capitaine de la 13e, certains l’ont confondu avec Rôjûrô Ôtoribashi avant d’être repris par les autres. Le capitaine Rôjûrô est mort… Et il ne portait pas de barbe. Un peu plus petit, d’ailleurs.

    Une bonne heure après le début des déambulations de notre Yasuzake, un nécromancien l’a arrêté, lui a demandé ce qu’il faisait là. Le capitaine a souri avant de répondre :
    « Je suis là pour rencontre Yane Yoru, votre commandante en second. Elle est censée m’aider à développer mes compétences de Kidō. Je lui ai envoyé une note hier pour le lui rappeler. »

    C’est faux. Définitivement faux. Et un capitaine ne devrait pas avoir recours à de telles circonvolutions… Mais Yasu n’est pas encore habitué au poids de son haori. Il l’oublie même parfois. Ainsi il ruse, et s’amuse du regard effrayé de son interlocuteur. Il lui a semblé n’avoir jamais échangé aussi directement avec un capitaine.
    « Veuillez lui dire que Hyakurai Yasuzake, Capitaine de la Treizième division, l’attendra sur vos terrains d’entraînement… » Il marque une pause. « Pourriez-vous me les indiquer, soit dit en passant ? »

    Yasuzake a souri, penché la tête sur le côté. Le nécro a hésité, bafouillé. Yasu a dès lors légèrement froncé les sourcils, non pour le menacer, mais pour signifier qu’il attend une réponse. Le nécro a donc hoché la tête et indiqué la direction des terrains.
    « Je vous remercie, vous êtes aimables. »

    Et sans plus attendre, Yasuzake s’en est allé.
    Tu as changé depuis que tu portes cette veste en plus.
    … Ai-je vraiment le choix ?


    Shuenaijin a eu un rire gras, épais, et Yasuzake roulé les yeux au ciel.
    Une fois sur les terrains, il s’est assis à l’ombre, puis passé le temps en observant les jeunes utiliser des sorts qu’il ne connaissait même pas.
    Cela doit faire trente minutes maintenant.
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Hyakurai Yasuzake

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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Lun 12 Déc 2022 - 3:40 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

- Capitaine, euh, Hyakurai?


Ses bottes à semelle épaisse foulent la poussière, s'arrêtent à quelques pas de l'inconnu. Kiseru au bec, lunettes orange sur le nez, sa veste violette passée par-dessus son uniforme correctement noué - à moitié pour faire bonne impression, à moitié pour limiter la peau exposée à la morsure du froid -, Yoru toise le type occupé à ne rien faire.

La Treizième Division - l'une des rares avec lesquelles elle n'a jamais eu de réel contact. Tout ce qu'elle sait, c'est que le bonhomme qu'elle a sous les yeux fait partie de celles et ceux à avoir endossé leur fonction après sa propre libération. Non pas qu'elle en ait grand-chose à foutre : les potins du Seireitei, c'est pas trop son truc, et le nombre d'années ne fait pas tout non plus. S'il porte son haori, c'est pour une bonne raison.

Quinze minutes plus tôt, l'un de ses Shinigami a débarqué (à contrecœur) dans son bureau pour lui signaler la présence du gradé. Il ne fallait pas le dire deux fois à la Commandante en second : une occasion de se casser de son bureau étouffant pour aller s'exercer un peu sur le terrain, voilà qui ne se refuse pas. Ni une, ni deux, elle a refilé son boulot en cours à son Troisième siège (faut bien que son niveau d'autorité serve un peu à quelque chose, de temps en temps) et s'est immédiatement tirée pour rejoindre les terrains d'entraînement. Sa session de sparring hebdomadaire n'est normalement que le surlendemain, mais ça ne posera aucun problème... parce qu'une invitation dans un tel endroit ne peut vouloir dire qu'une seule chose, non?

Mais retour au présent. La Nécromancienne opine du chef, faisant un petit salut informel. A première vue, le Capitaine n'a pas l'air guindé que peuvent afficher certains gradés; si elle ne manque pas de respect pour autant, elle n'est pas non plus du genre à faire des courbettes superflues pour un oui ou pour un non.


- Commandante en second Yane. On vient de m'informer de votre visite. Soi-disant, j'aurais reçu une note hier, mais on classe le courrier à traiter par ordre chronologique, alors si elle était pas indiquée comme "urgente"...


Elle hausse les épaules. La fin d'année, c'est aussi la saison des rapports annuels sur les recherches du Kidōshū. Un paquet de paperasse à transmettre, donc. De quoi l'occuper pour un bon bout de temps : elle est la seule personne disponible ayant une vue d'ensemble sur ce qui se passe dans sa Division - naturellement, c'est elle qui doit inévitablement s'y coller.


- Quoi qu'il en soit, merci de me donner un bon prétexte pour me barrer de mon bureau et voir un peu le soleil. En ce moment, j'arrive la nuit, et je repars pareil. Si j'avais un vice-vice-Capitaine, je pourrais lui refiler le boulot et avoir un peu plus de temps libre, mais ça marche pas comme ça et c'est bien dommage... Bref, en quoi je peux vous être utile?


Cash. Un sourire en coin, et puis elle tire longuement sur son kiseru, faisant rougeoyer les naseaux de l'affreux serpent de métal paresseusement enroulé autour du petit tube. Vivement un peu d'exercice, histoire de pouvoir se réchauffer autrement que par la fumée qu'elle inhale.
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Yane Yoru

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Hyakurai Yasuzake

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 13e Division
Lun 12 Déc 2022 - 17:28 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

    On l’avait prévenu, il n’était pas prêt.
    « C’est bien cela, Commandante en second Yane. » Son style est… Particulier. Peut-être du même acabit que celui de Raion, le capitaine qui gouverne la dix. Lunettes teintées oranges et veste violette par-dessus l’uniforme. Ha ! Elle lui plaît bien celle-ci.
    Excentrique, s’il en est, mais surtout la plus haute gradée dans l’actuel corps des nécromanciens. Si une personne peut aider le capitaine à développer son style de combat, s’est bien elle.

    La nécromancienne commence par s’excuser platement et, au vu de ces explications, il est peu étonnant qu’elle n’ait jamais vu ni la dernière demande de Yasuzake, ni toutes les précédentes. Les divisions comme la quatrième, la douzième ou celle des nécros croulent probablement sous des kilos de paperasse, puisque toutes les autres divisions – la onzième mise à part – peuvent avoir à leur demander de l’aide, du soutien, des services…
    Il sourit donc à la Yane et, d’un mouvement du poignet, lui signifie de ne pas s’inquiéter du retard. Ils sont là, tous les deux, prêts à embraser le terrain d’entraînement tout entier. C’est tout ce qu’il faut à notre Capitaine en l’état actuel des choses.

    La presque-commandante continue, arrache un rire léger à Yasuzake. « Effectivement, un vice-vice-capitaine ne serait pas de refus… Quoiqu’en l’état, je me contenterai bien d’un vice-capitaine, tout simplement. »
    Un nouvel éclat de rire avant de se recentrer sur la raison de sa venue. Yasuzake fronce les sourcils, hésite une demi-seconde. « Comment dire… » Comment lui expliquer, simplement, qu’il a besoin d’atteindre une nouvelle étape dans sa maîtrise du Kidō, qu’il se sait doué, mais pas suffisamment au vu de son nouveau rôle de capitaine. Il soupire.
    « Reculez, s’il vous plaît, vous comprendrez mieux. » Il fait de même et, lorsque cinq bons mètres les séparent, il dégaine son sabre et porte le fourreau contre ses lèvres. « Takika ni tsurumu, Shuenaijin. »
    Il boit cinq gorgées de sake et, une fois la cinquième avalée, le fourreau explose en un nuage de vapeurs d’alcool. Lorsqu’elles disparaissent, Yasuzake tient une hache à une main à la place de son sabre. Prend une grande inspiration.

    « Pour faire simple, voici le pouvoir de mon Zanpakutoh. » Il inspire et crache un flux d’alcool sur sa droite. « Et voilà le seul sort de Kidō que j’utilise. » Il incante la sempiternelle recette, puis tire un shakkaho sur la flaque d’alcool, qui s’embrase instantanément. « Mon truc : détruire l’ennemi ivre par le feu. »
    Il inspire de nouveau, retransforme l’alcool en reiatsu et éteint ainsi les flammes.
    « Ça a marché un moment, mais j’ai l’intime intuition qu’il faut que je développe cette synergie pour l’avenir puisque… » Un soupire, un regard vers son haori. « Puisque je suis capitaine. Développer les aptitudes brutes de mon Zanpakutō est évidemment une possibilité, mais je suis intimement convaincu que c’est mon Shakkaho qui, à l’heure d’aujourd’hui, limite ma progression. » Un bref sourire, sincère au possible. « Et puisque vous êtes la personne la plus gradée du corps des nécromanciens, je me suis dit que vous seriez la meilleure interlocutrice en la matière. »

    Yasuzake est prêt à tout, reste à savoir si elle pourra l'entraîner et l'aider à s'améliorer.

    HRP:
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Hyakurai Yasuzake

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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Ven 16 Déc 2022 - 5:09 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

Avec une banane qui s'étire progressivement sous le coup de la surprise, au fil de la petite démonstration du Capitaine, Yoru regarde celui-ci déballer le sujet précis de sa visite - allant jusqu'à libérer son sabre sans se faire prier, contrairement à bon nombre de Shinigami qui préfèrent garder secret le pouvoir du leur. En voilà, un Shikai original. Pratique, aussi, pour picoler à en rouler sous la table à moindres frais. Et puis, s'il est Capitaine, c'est qu'il maîtrise le Bankai, tiens - quelle tronche ça peut bien avoir, l'étape deux de ce genre de pouvoir?

En tout cas, même si Yasukaze ne le sait pas encore, on peut dire qu'il est effectivement bien tombé. En combat, faire cramer des trucs reste clairement le terrain de prédilection de la Nécromancienne, qui ne se fait pas prier pour lui donner son avis sur la chose. Elle attrape son menton entre ses doigts, adoptant un air songeur.


- Mmmh. Beaucoup de pratiquants du Kidō ne jurent que par la puissance brute, et on s'attend à ce que je fasse forcément l'étalage de force le plus flashy - surtout quand on me connaît seulement de vue -, mais perso, je suis d'une autre école : celle de la simplicité. Les bases solides et travaillées. Bruce Lee et son type qui a répété dix mille fois le même coup de pied. Bref, un Hadō de bas rang lancé avec une finesse absolue fera plus de dommages qu'un gros sort grillé à des kilomètres. Prenez le clan Kuchiki, par exemple...


Pas besoin de finir sa phrase : leur tradition familiale de la maîtrise du Sôkatsui n'est un secret pour personne. Même Yoru, qui était sous les verrous lorsqu'ils se sont illustrés, a entendu parler des prouesses de Rukia et Byakuya, deux des Kuchiki les plus éminents de ces dernières décennies.

Elle tend soudainement le bras, et un orbe de feu rougeâtre se forme au creux de sa paume. Elle passe quelques secondes à le faire croître et décroître, le modelant sans grand effort, mais n'en prononçant pas le nom, afin de ne jamais réellement matérialiser le sort. Finalement, elle écarte ses doigts et les flammes se dissipent.


- En un mot, vous avez frappé à la bonne porte. Le Shakkahô, c'est précisément mon sort de prédilection. Il fait partie de ma routine d'entraînement depuis que j'ai foutu les pieds dans le Seireitei. Pour ce qui est de l'améliorer, j'ai plusieurs pistes à vous proposer, mais comme je le dis souvent : "faut s'le prendre pour comprendre". Hé, là-bas, je réquisitionne l'espace, vous feriez mieux de nous faire de la place !


Si la proposition n'est peut-être pas assez claire, la dernière phrase, qui s'adresse aux subordonnés de la Commandante en second, pourra sans souci mettre la puce à l'oreille du Capitaine : elle parle bien d'une petite session de sparring. Les Nécromanciens présents çà et là s'exécutent et libèrent carrément les lieux, moins par obéissance aveugle que par crainte : d'expérience, ils savent comment ce genre de situation finit. Yoru ne se retient jamais. La plupart sont déjà bien incapables de soutenir la pleine pression de son reiatsu sans se retrouver scotchés sur place (ou pire, tourner de l'œil), alors s'il faut en plus se coltiner celui d'un Capitaine, sans parler des dégâts collatéraux...

Là-dessus, la brune tourne le dos à son visiteur et va se placer au centre d'un espace désormais dégagé, avant de lui faire un signe de la main. Elle est assez loin pour se tenir hors de portée d'une attaque foudroyante, mais pas suffisamment pour empêcher sa voix de porter jusqu'au type en haori :


- En tout cas, je trouve ça marrant, votre truc ! C'est original. Faites-moi une petite démonstration, que je me mette à la place de ceux qui doivent se coltiner vos techniques. En retour, je vous montrerai comment monter la puissance de feu d'un cran, alors restez vigilant. Et soyez gentil, même si on ne va pas s'entretuer, ne me faites pas l'insulte de vous laisser dominer par peur de sortir votre Bankai. Déjà, ce serait une grosse erreur qui me mettrait de mauvaise humeur, et ensuite, je suis vachement curieuse de savoir à quoi il peut bien ressembler. Tout est bon pour vous?


Cette fois, difficile de faire plus limpide. L'apprentissage par l'exemple en situation pseudo-réelle reste la meilleure façon d'assimiler de nouveaux éléments... du moins, selon la Nécromancienne. Reste à savoir si Yasukaze sera du même avis.


Spoiler:
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Yane Yoru

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Hyakurai Yasuzake

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 13e Division
Ven 16 Déc 2022 - 13:28 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

    Yasuzake écoute attentivement la Commandante en second, non sans avoir remarqué le sourire de plus en plus marqué qu’elle arbore. Le message, bien qu’il ne soit pas immédiat, est clair par l’attitude : elle est partante, elle va l’aider.
    Mais revenons-en aux conseils de la Yane : consolider les bases à l’infini plutôt que de simplement changer de sort pour une version plus puissante. L’idée plaît au capitaine, clairement. Il se reconnaît là-dedans, d’autant plus qu’il ne s’imagine pas devoir apprendre une nouvelle incantation. Celle du shakkaho lui a déjà demandé des semaines pour une petite quarantaine de mots. Ça ira comme ça.
    L’exemple employé lui parle évidemment, mais ce qui arrange le plus c’est qu’elle est spécialiste de cette bonne vieille boule de feu. Idéal, donc. Un léger rire échappe au capitaine lorsqu’elle dégage les jeunes sous ses ordres pour disposer de l’intégralité du terrain. Ils auraient évidemment pu utiliser l’une des salles spéciales laissées par le précédent capitaine de la douzième… Mais pour être honnête, Yasuzake ne les apprécie pas particulièrement. M’enfin.

    Elle s’éloigne, il s’étire. S’attendait-il à ce type de formation ? Évidemment pas. Mais l’idée lui plaît. Quoi de mieux pour faire connaissance avec la tête pensante au sommet du corps des nécromanciens ? Pas grand-chose. Une bonne cuite éventuellement. Un rire léger le prend tandis qu’elle exprime clairement sa posture : le combat sera réel et, s’il y a Bankai, elle n’en serait que plus heureuse.
    Il sourit, se penche en avant comme pour faire une révérence.
    « Orf, encore faut-il qu’il soit nécessaire ! » Un clin d’œil outrageux et le sourire en coin. Elle l’a motivé, il va répondre. « Mais oui, tout est bon pour moi. »

    Il inspire profondément, se craque la nuque et effectue de grands mouvements de moulinet du bras droit, celui avec lequel il tient sa hache. Il se met en garde, expire lentement.
    « Prête ou pas, j’arrive. »

    Il concentre un instant son reiatsu autour de Shuenaijin, de sorte qu’une fine couche d’alcool en revête la lame. Bangaigurasu. Contrairement à certains, Yasuzake n’a jamais aimé crier le nom de ses attaques, du moins lorsqu’il n’y est pas obligé.
    Il s’élance, immédiatement, en ligne droite. Une telle entame est honteuse pour un Capitaine, surtout contre une nécromancienne qui, globalement, n’aurait qu’à le canarder. C’est là son objectif, qu’elle le croit stupide. Violent comme un homme de la Onze.
    Une fois à mi-distance il interrompt sa course et lève le bras. Lance son Zanpakutō sur elle – Binyaseru. – et bondit sur la gauche. S’attendait-elle à ce qu’il la shakkaho dès le début du combat ? Ce serait mal le connaître – et elle ne le connaît pas, me direz-vous.
    Yasuzake a un style de combat simple, mais suffisant pour l’avoir maintenu en vie depuis son arrivée à la Treize : surprendre, observer, comprendre. Recommencer jusqu’à la chute de l’ennemi.
    Elle sait la base de son pouvoir, la réciproque n’est pas vraie. Cela doit changer, rapidement. Le Shakkaho viendra après.

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Hyakurai Yasuzake

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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Dim 18 Déc 2022 - 7:04 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

Il semblerait que le Capitaine soit tout aussi séduit que la Nécromancienne à l'idée d'une leçon sous forme de duel d'entraînement. Parfait ! Au moins, les voilà sur la même longueur d'onde.

Elle fait néanmoins la grimace en entendant la petite pique lancée par son adversaire nouvellement déclaré. En avoir besoin? Oh que oui. Elle compte bien s'en assurer. Lorsqu'elle trouve quelque chose qui pique sa curiosité, elle n'est pas femme à lâcher le morceau avant d'avoir eu des réponses. Un certain Capitaine de la Quatrième en aura fait les frais, il y a quelques années...

Alors que Yasukaze se livre à ses préparatifs, la brune décide d'y aller franchement d'entrée de jeu. Sa main se porte à sa ceinture, et l'instant suivant, sa lame se trouve au clair. Dans un murmure, elle libère elle aussi son Shikai.


- Vibre, Yanari.


Dans un tourbillon de reiatsu, l'arme s'étend au creux de sa paume jusqu'à prendre sa nouvelle apparence : celle d'un sasumata, bident japonais spécialisé dans la neutralisation. Peut-être ce choix étrange de la part d'une Nécromancienne mettra-t-il la puce à l'oreille du Capitaine, qui n'a pourtant pas l'air de se laisser déstabiliser, lançant sa première offensive sans se faire prier.

Une charge en avant. Pour l'instant, facile. Elle se met en position, pointes vers l'avant, prête à exploiter son avantage d'allonge... Et puis l'arme de son adversaire quitte sa main, fuse vers elle dans une trajectoire légèrement différente. Par pur réflexe, elle tressaille et donne un coup sec du poignet pour dévier le jet, mais la hache, de par son poids, n'est pas si facile à envoyer valser : d'entrée de jeu, la lame frôle son bras, faisant couler le sang. Elle y jette un rapide coup d'œil : ce n'est qu'une estafilade, tout à fait bénigne. Rien qui l'handicapera par la suite... même si elle se trouve un peu honteuse d'avoir été surprise par ce genre de manœuvre.

Mais au moins, maintenant, elle sait à quel genre d'adversaire elle a affaire.


- Je vois. C'est un petit jeu qui se joue à deux...


Avec un sourire en coin, elle murmure le nom d'un sort, et sa silhouette s'efface subitement, camouflant par la même occasion l'énergie qu'elle émet. Quelques secondes passent, histoire de laisser le doute au Capitaine. Que faire, se maintenir en garde sans son arme? Retourner la récupérer au risque de tomber dans un traquenard? Et puis...


- Byakurai !


Le cri annonciateur et le craquement de l'éclair, portés par Yanari, résonnent sur la gauche de Yasukaze, attirant son attention. Pourtant, le trait d'énergie lui-même, parfaitement silencieux, fuse à un angle entièrement différent, rasant le sol vers lui sur son côté droit. Des tours de passe-passe, Yoru en connaît, elle aussi ! Et un magicien ne révèle jamais son truc : autant le laisser comprendre par lui-même ce qui vient de se produire.

Sa couverture ne tardera pas à se dissiper, aussi se tient-elle prête à poursuivre l'assaut si nécessaire, pour capitaliser sur son éventuel avantage. Camouflage et Byakurai... Une pensée fugace lui vient - souvenir d'un certain entraînement -, lui arrachant un petit sourire. Ce genre d'offensive ne lui ressemble pas vraiment; en revanche, il est la marque de fabrique d'une certaine subordonnée réservée à la tignasse blanche... de laquelle elle aura, visiblement, elle aussi appris un ou deux trucs. Subordonnée qu'elle n'a pas revue depuis quelque temps, d'ailleurs. En espérant qu'elle aille bien...


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Yane Yoru

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Hyakurai Yasuzake

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Grade: Capitaine de la 13e Division
Mar 20 Déc 2022 - 15:23 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

    La forme du shikai de Yane a intrigué, quelques instants, le Capitaine. Une arme de subduction plutôt que de mort ? Intéressant… La forme elle-même représenterait-elle des particularités de la commandante en second ?? Bwarf, il y pensera plus tard. La véritable question est de comprendre son pouvoir.
    Son propre zanpakutoh a volé et a atteint sa cible, malgré des réflexes que l’on n’attendrait pas nécessairement d’une nécromancienne. Elle observe rapidement la plaie, constate. Elle sait se battre. Pire, il semble qu’elle se soit déjà battue. Yasuzake inspire tandis qu’elle disparaît : il ne faut pas, surtout pas, la sous-estimer.
    Peut-être son style est il exclusivement composé de Kidō, mais probablement pas : c’est avec son Zanpakutō qu’elle a paré, non par un Bakudō. Par chance, Yasuzake n’a pas peur de ne pas tenir son arme. Il se trouve d’ailleurs plus efficace sans, là où certains vivent une peur absolue d’être saignés par l’ennemi.
    Sauf que Yasuzake ne pare pas, jamais. Il esquive.

    La voix de Yane déchire le vide et Yasuzake se tourne pour observer… Mais rien. Absolument rien. Pourtant il a entendu l’intention dans la voix de la nécromancienne. Il sent qu’elle ne bluffe pas… Soudain la douleur explose dans la cuisse de Yasuzake, et les réflexes prennent le relais – Gekojin !
    Il est mécanique dans son esquive, bondit puis pivote de sorte à voir la potentielle source du sort. Elle n’est pas réapparue. Pas encore. Contrôle du son ? De la lumière ? De l’espace ? Yasuzake n’est pas encore sûr, mais il est convaincu de le pouvoir du shikai se trouve dans l’une de ses trois possibilités.
    Soit il l’a rendue invisible, soit il a déplacé sa voix, soit il a déplacé son sort. Soit il a fait deux ou trois de ces choses, le cas échéant… Que fout-elle ici et non à la Deux ?
    « Dites-moi Yoru, connaissez-vous le jeu loup brûlé ? » Il ne s’attend pas à ce qu’elle réponde. « Le principe est simple… » Se craque le coup, laisse son reiatsu éthylique s’accumuler en lui. Elle veut jouer ? Ainsi soit-il.

    Tandis que le son pouvoir coule en lui, il observe. Personne ne peut rester invisible éternellement. Personne. Pas besoin de tâter la plaie à sa cuisse pour comprendre que la douleur est bien supérieure à celle d’un Byakurai classique. La surprise, peut-être.
    Il plisse les yeux, se hait pour son inaptitude à la détection réelle, celle qui permet aux membres de la Deux de voir venir un shinigami sur des kilomètres. Putain.
    Il commence donc à incanter à voix basse et, lorsqu’il voit la Commandante en second commencer à apparaître, il relâche sa première technique en courant sur sa droite. Sakadaruhadan ! Le reiatsu ainsi stocké est libéré, infusé directement au bout de l’index et du majeur droits du Capitaine. La boule de feu atteint immédiatement sa forme complète, mais les flammes qu’elle contient se densifient par les vapeurs d’alcool.

    « Le premier incinéré a perdu. » Il interrompt sa course, mime un coup de feu : « #31. Shakkaho ! »
    Il décide néanmoins de ne pas s’arrêter là : son ennemi a plus d’un tour dans son sac, il l’a bien compris. Faute de comprendre son pouvoir dans sa parfaite mesure, il décide de tester ses réactions. Il inspire donc et laisse exploser son Reiatsu pour mettre un coup de pression à la Commandante en second.
    Comment réagira-t-elle à cela ?


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Yane Yoru

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Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Mer 21 Déc 2022 - 6:09 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

Touché.

Visiblement, le sort de Yoru a fait son petit effet : la réaction tardive du Capitaine, la lueur de confusion dans son regard - tout porte à croire qu'il ne s'attendait pas à une telle offensive. Cependant, le sous-estimer serait une erreur. Car la Nécromancienne a appris deux choses de cet échange initial. La première : que son adversaire / partenaire d'entraînement n'est pas du genre à faire dans la simple attaque directe - donc, qu'il risque d'être de plus en plus difficile à duper au fil de leur combat, s'il est du genre rusé. La seconde : qu'il n'a pas tenté de récupérer son Zanpakutō, démontrant la confiance qu'il doit avoir dans d'autres de ses capacités. Compte tenu du contexte, Yoru est d'ores et déjà au courant de son affinité pour le Kidō, mais un talent caché pour le combat à mains nues n'est pas à proscrire.

Autant rester vigilante.

Histoire de garder un coup d'avance, la Nécromancienne prépare un Kekkai, alors que son voile surnaturel se dissipe, la rendant à nouveau visible. Un bon discernement, à en juger par la réaction immédiate de l'homme au haori, qui produit une seconde technique à l'instant où il l'aperçoit, ne tardant pas à relâcher un orbe enflammé dans sa direction. Le premier Shakkahô de leur affrontement ! L'occasion parfaite de voir un peu ce qu'il vaut.

La brune reste plantée sans bouger sur la trajectoire du projectile, qui percute sa barrière de plein fouet, la matérialisant au passage. Mais rapidement, une fissure se forme à la surface du bouclier, puis une autre, et davantage encore - jusqu'à ce qu'il vole en éclats, laissant passer une gerbe de flammes qui enveloppe Yoru l'espace de quelques instants, non sans dommages. Elle se trouve ébranlée par l'impact, grimace sous la chaleur cuisante qui lui brûle la peau, mais au moins, la voilà fixée : ce sort n'avait rien de conventionnel. Détruire du premier coup la plus solide barrière de la Commandante en second - avec un Hadō, qui plus est - n'est pas le genre de chose que le premier venu peut se permettre de réaliser.

Se hâtant de sortir du puits de flammes laissé par la détonation, elle lève à nouveau sa main libre, cette fois paume vers le ciel.


- Vous m'avez caché des trucs, hein? Je sais reconnaître un Shakkahô standard, et c'en était pas un. Au moins, je sais que ce qui vous fait défaut ne doit pas être la puissance de feu. Donc...


Tout en parlant, elle laisse une sphère écarlate se former entre ses doigts. Elle a bien l'intention de riposter sur le même ton, faisant monter la tension d'un cran. De deux, si elle le peut.

Progressivement, son poing se crispe sur la boule de feu; la pression n'est pas seulement physique, mais aussi spirituelle, et le sort ne résiste pas, se condensant petit à petit dans un espace de plus en plus réduit... jusqu'à ne plus mesurer davantage que le diamètre d'une bille, désormais dissimulée dans la paume de son invocatrice.

Si ce n'est pas la puissance qui manque à Yasuzake, quid de la technique?

Celui-ci, d'ailleurs, semble décidé à ne pas simplement attendre les bras croisés, et laisse exploser son reiatsu, la désarçonnant quelque peu pendant la préparation de sa technique. Si, conformément à son statut, l'énergie spirituelle du Capitaine est très respectable, Yoru ne peut s'empêcher de ressentir une pointe de fierté lorsqu'elle la jauge : elle se sait très gâtée par la nature sur cet aspect, et jusqu'à présent, parmi les êtres spirituels qu'elle a rencontrés, rares sont ceux qui ont pu faire montre d'une pression rivalisant la sienne.

Lui inclus.


- Jūgeki Shakkahō.


Elle sourit. À son tour, elle relâche son énergie en bloc, comme pour lui déconseiller de s'engager sur ce terrain. Au même timing, d'un mouvement sec, elle claque des doigts - une pichenette, en fait, qui propulse son sort, guère plus qu'une braise, en direction de sa cible.

Ses lèvres s'agitent déjà, récitant l'incantation de façon délayée. Une technique demandant une certaine aisance dans l'art de la conjuration, et qui ne manquera pas de servir de démonstration à son partenaire d'entraînement. S'il croit naïvement qu'un si petit projectile ne représentera guère de danger... eh bien, disons qu'il risque d'être surpris lorsque la déflagration aura lieu.




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Yane Yoru

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Hyakurai Yasuzake

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 13e Division
Jeu 22 Déc 2022 - 12:29 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

    Yasuzake n’est pas un combattant. Pas dans l’âme du moins. Il sait se battre, il possède des techniques et un style de combat affirmé… Mais il n’a pas l’âme guerrière, pas par essence et au contraire de très nombreux capitaines hier et aujourd’hui en fonction.
    Ainsi, lorsqu’une barrière avale son Shakkaho dopé à la gnole – non sans exploser ni blesser Yoru –, Yasuzake tressaille. Comment la Commandante en second peut-elle… Ah ! Il hausse les sourcils en comprenant son erreur : il s’est vu comme Capitaine – même de basse facture – et elle comme Commandante en second, et ce sans rien savoir d’elle ou de ses compétences.
    Il l’a sous-estimée inconsciemment, et ce malgré toutes les méthodes d’observations qu’il a mises en place jusqu’à lors, malgré une bienséance absolue et des échanges de mots comme de sorts parfaitement honnêtes. Elle n’a pas été seulement une adversaire, mais une Commandante en second qui pourrait l’aider à s’améliorer.
    Il soupire tandis qu’elle charge son attaque, est à moitié fasciné par cette manière de prendre le sort à main nue. Le capitaine soupire derechef et se crispe lorsque le reiatsu de son ennemie explose : il y en a bien un qui pourra gérer la situation. D’une manière ou d’une autre en tout cas.
    Sérieux ?! La voix du Zanpakutō est trop enjouée, sa voie trop sauvage… Mais c’est exactement ce dont ils ont besoin vu le pouvoir dont fait montre l’adversaire. Oui. Ils inspirent simultanément. Suijōryū
    « AH YES ! » La voix a changé, évidemment. Elle est plus rocailleuse, tandis que la posture est plus voûtée, comme celle que l’on attendrait d’un homme ayant vécu toute sa vie dans une maison dont le plafond était trop bas.

    Shuenaijin désormais en plein contrôle de Yasuzake laisse ainsi exploser son reiatsu en réponse à l’étreinte qu’appose Yoru sur eux, juste assez pour s’en défaire et courir droit vers la boule de feu.
    Comprenez bien deux choses. Tout d’abord, Yasuzake est toujours-là, il s’est simplement reculé pour laisser les manettes à Shuenaijin. Ils l’ont fait un milliard de fois, lorsque Yasu était trop saoul pour enchaîner une phrase ou empêcher Shuenaijin de prendre le contrôle ; ils le font maintenant pour le meilleur. En suite, Shuenaijin est une bête. Ils ont compris tous les deux que ce sort est dangereux. Que ce n’est pas la taille qui compte… Mais plutôt que de tenter une manœuvre trop complexe, le zanpakutoh préfère encaisser pour mettre en œuvre son objectif réel.
    Un objectif qui ravira la Yoru, à n’en pas douter.

    Shuenaijin est donc percuté par la boule de feu et un hurlement déchire les flammes. Le feu ronge et ravage, mais le Zanpakutō a une idée en tête – Gekojin – et sans cesser sa course, la dévie pour foncer vers la hache.
    Il a mal, terriblement. Il sent certains poils caraméliser dans la peau de Yasuzake, il sent que la douleur entame sa motricité la plus fine… Mais si le shinigami lui a laissé sa place, c’est pour qu’il soit lui-même. Alors il fuse attrape la hache et s’arrête.
    Il inspire profondément.
    « Commanda… Soit. Yane Yoru, vous l’avez demandé… » Il lève la hache l’envoi vers le sol. « BAN-KAI ! SHUENAIJIN FUHENGI HATAGO ! » Écarte les bras en un grand sourire tandis que l’espace autour d’eux se distord.
    Le reiatsu de Yasuzake s’étale partout, transforme le monde en une taverne immense. Chaises, tables, bar… Il y a même des verres laissés par ce que l’on pourrait croire être les précédents clients. Le bois est clair, quelques chandeliers illuminent la scène d'une lueur tamisée. Shuenaijin inspire, sent immédiatement l’ivresse induite par le reiatsu éthylique de son shinigami. Qu’il est bon d’être en contrôle ici, en lui-même finalement… Ou plutôt dans le pinacle du pouvoir éthylique.
    Il expire, bondit sur une table. Il sera le défunt faute d’allié à aider. Il bondit sur une autre table, plus proche de la Yoru, et souffle au passage un jet d’alcool au visage de la nécromancienne. Iggurasu ! Il mime de continuer, mais brise sa course en un angle droit et réitère sa manœuvre. Iggurasu !
    À sa manière de bondir de table en table, à tomber comme un genre de gobelin qui se ramasse sur lui-même avant de se redresser, Shuenaijin – toujours en contrôle du corps de Yasuzake – ressemble de plus en plus à une bête sauvage. À un enfant élevé dans des cavernes par des onis… Il ricane après son cinquième bond : en l’état, la Yoru et son espace proche sont saturés d’alcool, quelle que soit sa forme. Le plan est presque parfait, les pièces bientôt en place. Il faudrait juste une saturation plus grande, plus instable aussi, pour que le capitaine puisse pleinement tirer parti de la suite.
    T'as compris où j'voulais en venir Yasu ?
    Yup.
    Tu vas l'faire ?
    Yup.
    Parfait. Ca va être chaud, mais on peut s'la faire. T'inquiètes paupiette.


    Il laisse alors de nouveau les manettes à Yasuzake, qui ne réalise pleinement qu’à cet instant toutes les réserves consommées par son Zanpakutō. « Je ne vous ai rien caché… » Il lève les bras pour faire mine d’être prêt à en découdre au corps-à-corps : « Je veux juste que vous m’aidiez à dépasser mes limites. »
    Le capitaine halète, bien malgré lui. Son Zanpakutō a brûlé bien des réserves d’énergies, bien plus que ce qu'avait prévu Yasu', et ce malgré qu’il soit normalement plus économe que Yasuzake dans sa manière de combattre. Ou plus efficace, tout dépend du point de vue.
    Quoiqu’il en soit, ainsi en garde, Yasuzake s’attend au pire. Il ne l'a pas vaincue avec si peu, il le sait… Mais il peut avoir réveillé la bête qui sommeille en elle… D'autant que la douleur n'a pas disparu et il sent son propre corps qui refuse de refroidir envers et malgré tout. Il inspire lentement.
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Hyakurai Yasuzake

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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Ven 23 Déc 2022 - 15:20 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

Bankai.

Il n'aura pas fallu plus de deux échanges pour faire ravaler au Capitaine sa petite provocation d'avant-match. Yoru ne dissimule pas sa satisfaction : si elle se doute bien que le ton était plus taquin que condescendant, ce revirement radical de comportement, de la part d'un homme appartenant à l'échelon suivant de sa hiérarchie, ne peut que flatter son ego. Car s'il y a une chose qui la pique au vif, c'est d'être sous-estimée - tout comme ses anciens supérieurs l'ont fait, bien des décennies plus tôt, en la jugeant inapte à travailler sur les sorts qu'elle tentait de mettre au point.

Ce fameux Bankai, donc. D'un geste théâtral, elle fait une petite courbette pour répondre à la concession verbale de son opposant, alors que le monde change autour d'elle, prenant l'apparence de ce qui s'apparente à un bar... non, plus médiéval... une taverne, probablement. Pas question de s'étaler en clowneries, aussi reprend-elle immédiatement une position de garde en effectuant un bond en arrière, analysant ses environs. Si elle a entendu parler de, et en de rares occasion vu, certains Bankai en action, c'est la première fois qu'elle se trouve directement confrontée à l'un d'entre eux. Même en récits, elle n'a pas franchement souvenir d'avoir déjà eu vent de pareil pouvoir. Là encore, si les capacités du sabre reflètent l'âme du Shinigami... que faut-il en déduire de son vis-à-vis?

Mais plus important, dans l'immédiat : où est le piège? Si un Bankai se résumait à installer un joli décor, ça se saurait. Même si ledit décor pue l'alcool à plein nez. Alors, de quoi se méfier? Faut-il raser les murs pour éviter la zone centrale, laissée libre en dehors de son mobilier, ou au contraire les éviter come la peste? Les issues vont-elles faire entrer une marée de clients mécontents, ou sont-elles au contraire un élément critique autour duquel manœuvrer? Comment gérer son positionnement dans l'espace?

Pour ne rien arranger, le Capitaine bondit vers elle comme un animal, et elle s'apprête à bloquer... rien du tout, puis qu'il se contente de lui cracher au visage. Les vapeurs d'alcool agressent les sens de la Nécromancienne, qui recule instinctivement pour s'y soustraire. Mais son adversaire ne s'arrête pas là, et la harcèle, encore et encore. Elle qui est plus douée en parade qu'en esquive, elle aurait aimé, là, tout de suite, posséder un Kekkai capable d'enfermer ces vapeurs nauséabondes sous une barrière impénétrable... mais hélas, elle se contente d'une piètre tentative de naviguer à l'odeur, avant de finalement se décider à arrêter les frais : un shunpo plus tard, la voilà quelques mètres plus loin.

Sauf qu'elle trébuche et se ramasse dans une table, à sa grande surprise.

Dans un vacarme de bois et de verre brisé, elle roule sur quelques mètres avant de se relever, comprenant encore mal ce qu'il se passe. Elle titube un instant, sur place. D'accord, elle n'est pas spécialiste du déplacement rapide, mais de là à perdre l'équilibre?

Elle fixe Yasuzake, réfléchit un instant. Les vapeurs d'alcool...


- Je. Euh. D'habitude je tiens bien. Qu'est-ce que vous m'avez fait?


Quelle quantité d'alcool faudrait-il faire circuler dans son organisme pour l'envoyer en coma éthylique? Bien plus que ça, c'est sûr, mais le simple fait que tout ça commence à lui monter à la tête de la sorte n'est pas une bonne nouvelle. Le style de son opposant est tout sauf orthodoxe... Parmi tous les pouvoirs, ceux basés sur l'altération des sens et autres effets vicieux sont ceux que Yoru déteste le plus affronter - perdre le contrôle n'est jamais une bonne nouvelle. Et dans son ivresse montante, elle en vient à une conclusion : cette auberge n'est qu'une prison. Une boîte hermétique, où les vapeurs se condenseront jusqu'à saturation.

La seule façon d'arrêter les frais avant qu'il soit trop tard, c'est d'en sortir aussi vite que possible.

D'un geste sec, elle fiche son Zanpakutō dans le plancher, à ses côtés. Du bout des doigts, elle en effleure la surface.


- Il en faut un pour en vaincre un, alors on y va. Bankai...


Et son reiatsu, habituellement palpable, se tarit brusquement.

Aussitôt, son corps semble se mettre à luire de l'intérieur. Comme si elle avait... mangé un soleil, tiens. Peau rétroéclairée. Une lueur chaude, orangée, incandescente. Elle sourit, mais elle souffre, là-dedans : aux premières brûlures infligées par son adversaire, celle de son âme qui s'embrase vient s'ajouter à la douleur qu'elle doit supporter. Ironiquement, son ébriété vient anesthésier la sensation. Il faut bien des effets positifs à tout ça.

Pour ne rien arranger, son poing fermé lui fait des misères. Si elle ne l'ouvre pas, c'est pour une bonne raison.

Le Capitaine, lui, demeure en garde. Il a l'air de ne pas savoir à quoi s'attendre.

Probablement pas à ça.

Elle fait un pas, deux pas. Trois. Se concentre - s'il y a une chose à ne pas rater, c'est bien la suite. Comme dans un film mis en accéléré, son bras se lève brusquement, ses lèvres s'agitent pour prononcer une incantation complète condensée en un temps record. Impossible de comprendre ce qu'elle vient de dire, mais en ce qui concerne le Kidō, ça compte. Ce n'est pas un incroyable pouvoir de manipulation temporelle - seulement un simple effort surhumain sur la motricité de ses muscles, galvanisés le temps qu'une étincelle de son énergie spirituelle, laissée dormante en elle et activée à l'instant, finisse de parcourir son organisme. De quoi contrecarrer la torpeur due à l'alcool, l'espace d'un moment.

Nouvelle pichenette. La bille dissimulée dans sa paume file en ligne droite, dans la direction générale de Yasuzake. Immédiatement, les digues qui retenaient son reiatsu cèdent, et celui-ci explose à nouveau, projetant vers l'avant une intense détonation qui accompagne ce Shakkahô de son cru : elle vient tout simplement de lui balancer à la tronche son reiatsu compressé à l'extrême, comme une bouteille de champagne trop secouée dont le bouchon aurait sauté. Points bonus pour la thématique.

Elle attrape Yanari au vol et bondit en arrière, aussi loin qu'elle le peut; la déflagration qui retentit de l'autre côté de la taverne est très violente, probablement elle aussi intensifiée par les vapeurs inflammables omniprésentes. Après tout, y a pas de raison pour que lui seul en profite. Vu comment elle s'est esquintée pour lui faire ce coup-là, elle espère bien pouvoir au moins reprendre le dessus dans le jeu du loup cramé qui l'oppose au Capitaine - et surtout, elle est curieuse de voir si l'établissement est encore intact après ça. Un peu d'air frais serait le bienvenu, mais impossible de dire si un Bankai obéit aux simples lois physiques du "le feu, ça brûle le bois"...

Le souffle de l'explosion la fauche et lui fait perdre à nouveau l'équilibre. Elle se relève à la hâte, s'appuyant sur son arme. Rendue fébrile par l'alcool et l'adrénaline, elle place ses mains en porte-voix, l'air ravi.


- Pardon, mais moi, j'vous ai caché deux trucs. Un : j'ai pas de Bankai, et deux : mon vrai sort signature, c'est ça !


Vlan. En dehors du potentiel destructeur évident de la manœuvre, elle espère que son opposant en aura profité pour prendre des notes : depuis tout à l'heure, elle utilise deux-trois petits trucs qui pourront peut-être l'inspirer. Elle ne lui en voudra même pas s'il lui pique quelques idées.

Pour le reste... Bon, chacun son tour de se foutre de la tronche de l'autre, hein?


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Yane Yoru

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Hyakurai Yasuzake

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 13e Division
Mar 27 Déc 2022 - 19:33 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

    Les zanpakutos sont le reflet de l’âme. Ils étalent à la face du monde leurs pires secrets et leurs plus grandes qualités de leurs porteurs. Ils sont eux, d’une manière déformée et sincère, grandiloquente et raffinée.
    Shuenaijin, surtout sous sa forme Bankai, montre l’avenance souvent étrange de Yasuzake. Il exprime son rapport aux autres, sa manière de vouloir les aider sans pour autant être capable de le faire directement. Shuenaijin est le biais par lequel Yasuzake peut atteindre l’autre. Purement et simplement… Et si l’on peut y voir une certaine beauté, l’effet reste un accroissement continu de l’ébriété.
    En l’état – mais Yoru ne peut le savoir – Yasuzake est plus victime encore de cet effet. Il est le « défunt » en l’honneur de qui la fête est donnée, celui qui est plus entouré par son reiatsu de sorte à en renforcer la puissance.
    Ainsi donc lorsque son ennemie chute et renverse une table, le capitaine explose de rire, ivre comme après sa sixième coupe de Sake. Il ne répond pas par des mots, mais accroît la densité de reiatsu autour de lui – un acte stupide s’il en est – de sorte à que de fines gouttelettes d’alcool se forment en suspension autour de lui.

    Il sourit, l’observe tandis qu’elle déclare l’activation de son bankai.
    À cet instant précis, comme tout capitaine qui se respecte, Yasuzake devrait se mettre en position défensive, se préparer au pire… Mais s’il conserve toujours sa position de garde, il ne peut détacher son esprit du feu qui luit sous la peau de la nécromancienne.
    Elle qui était ennemie au Reiatsu écrasant s’est transformée en astre tombé sur terre. S’il la contemple absolument, il ne sent plus la présence du reiatsu de Yoru… Et il ne s’en rend pas compte, pas immédiatement. Il voit juste les lignes orangées qui dansent sont sa peau et le feu qu’elle incarne soudain.
    Elle avance d’un pas, de deux. Au troisième, c’est Shuenaijin qui hurle dans l’esprit du capitaine :
    HOY ! CRÉTIN ! C’PAS LE MOMENT !

    Yasuzake revient à lui lorsque la boule de feu part vers lui. L’éviter ? Impossible… Il réalise où il se trouve, rassemble son peu d’esprit pour que son reiatsu ne soit pas trop épais autour de lui. Trop tard pour annuler son bankai, trop tard pour faire d’elle la défunte.
    Le feu approche et, faute de mieux, il saute pour se positionner devant la porte de la taverne – Gekojin… Et soudain le monde s’embrase et tonne. Il voit un instant que la nécromancienne veut lui parler, mais il n’entend pas. Il ne l’écouterait pas : il veut comprendre ce qu’il vient de se passer avant que le souffle ne le percute.
    Comment a-t-elle pu faire cela ? Il devait y avoir plusieurs étapes : le shakkahô était le même que celui d’un peu plus tôt et… Le souffle le percute, lui fait traverser la taverne et le projette contre la porte, qui se brise face a-t-elle puissance. Il vole sur encore quelques mètres et perd conscience, un instant seulement.
    Il reprend conscience en quelques secondes, lorsque son corps tape, puis roule sur le sol. Cet instant a suffi à sceller Shuenaijin, il en a pleinement conscience.

    Yasuzake inspire difficilement. Très difficilement, jusqu’à ce qu’une glaire sanguinolente se déloge dans sa gorge et lui arrache une quinte de toux. Il a mal. Partout. Le feu a consumé son haori et une belle partie du reste de sa tenue.
    Il aimerait se redresser avec style, faire comme si de rien n’était… Mais il a perdu. Elle l’a anéanti, littéralement.
    Shuen ?
    Ouais, j’veux apprendre à faire ça moi aussi.


    Yasuzake se redresse donc, non sans grimacer et, malgré lui, le visage prit dans la main droite, il commence à rire. Un rire léger, sans aucune trace de honte ou de regret. D’autres capitaines se seraient empourprés face à telle défaite, mais rappelez-vous : il oublie encore parfois qu’il l’est.
    « Aaaaaaaaah… Mlle Yane, vous allez devoir m’apprendre à faire ça. » Il inspire de nouveau avant de se redresser. Sa tenue actuelle couvre son corps du nombril aux genoux. « Deux questions avant cela : votre shikai a déplacé votre voix ou votre sort ? » Il y avait la possibilité de l’invisibilité, mais il n’y croit pas. « Et ensuite… » Il soupire, jette un regard à son propre état. « Auriez-vous quelque chose de plus… Décent à me prêter ? »

    Il reprend alors difficilement son souffle et, face à la douleur qui le prend dans chaque parcelle de son existence – et surtout celles en surface –, décide de s'asseoir en tailleur sur le sol. Il se lèvera lorsque cela sera nécessaire.

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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Mer 28 Déc 2022 - 19:56 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

Yoru ne se rend compte qu'elle parle dans le vide que quelques secondes après la déflagration, lorsque la fumée se dissipe et le bâtiment autour d'elle se désagrège. À l'autre bout, la porte est grande ouverte, visiblement défoncée par le corps du Capitaine, projeté à travers par le souffle de l'explosion; si les murs ont remarquablement bien encaissé cette décharge de puissance, le choc infligé à celui qui les a matérialisés a semblé suffire à sceller le Bankai.

Elle prend une grande inspiration, profite de l'air frais hivernal qui remplace celui, vicié par les vapeurs d'alcool, qui lui était imposé. La température l'atteint comme une claque, l'aide à lutter contre le vertige qui s'emparait peu à peu de ses sens. Elle plisse les yeux; plus loin, face à elle, le Capitaine est au sol et ne semble pas spécialement enclin à riposter. Faut-il rester en garde, malgré tout? Elle craint le coup fourré, mais elle le sent : plus aucune hostilité n'émane de son adversaire.

Elle hésite à effectuer un nouveau déplacement rapide pour s'approcher, mais le souvenir de sa dernière tentative lui revient, et elle se ravise. En quelques foulées mal assurées, s'appuyant des deux mains sur son Shikai pour conserver son équilibre, elle s'approche. Elle grimace sous la douleur : entre sa paume droite mise à vif par les deux boules de feu qu'elle a dû compresser, le contrecoup des brûlures intérieures subies par sa dernière technique, et les entailles de verre brisé reçues sans trop le réaliser lorsqu'elle a percuté la table, elle a de quoi faire - mais pas autant que son partenaire d'entraînement, qui semble cloué au sol. Elle l'examine, laisse échapper un petit rire lorsqu'il s'esclaffe lui-même. Le feu a pour le moins amenuisé sa prestance... mais il n'a pas l'air de lui en tenir rigueur.

Elle ignore sciemment ses questions. Pour l'instant. D'un geste sec, elle frappe l'extrémité inoffensive de son arme au sol. Loin au-dessus d'eux, une vibration au timbre désagréable retentit - de quoi attirer l'attention des Shinigami restés dans les bâtiments alentour, malgré la place désertée par celles et ceux qui ne désiraient pas subir d'éventuels dommages collatéraux.


- Ohé. Des soigneurs sur le terrain d'entraînement, s'il vous plaît.


Si ses lèvres bougent, sa voix, comme le grincement strident avant elle, tonne dans le ciel, au-dessus de leurs têtes. Pas besoin de hurler pour que son ordre soit porté à ses subordonnés. Heureusement que certains Nécromanciens sont versés dans l'art des sorts curatifs : elle se ferait encore taper sur les doigts si elle devait déranger la Quatrième en urgence suite à un combat impromptu. C'est bien pratique. Faudra qu'elle apprenne, un de ces jours...

En attendant les secours, elle ôte son ample veste violette et la jette sur les épaules du Capitaine, en dépit des vapeurs alcoolisées qui s'en dégagent. Si la brune est loin d'être petite, il existe malgré tout une différence de carrure entre les deux combattants; heureusement, elle préfère porter son manteau ample et flottant, alors peut-être pourra-t-il rentrer dedans? Il faudra faire avec pour l'instant.


- Et voilà, la réponse à vos deux questions. C'est le moins que je puisse faire, vu que vous avez joué le jeu.


Au loin, deux silhouettes vêtues de noir se précipitent hors du bâtiment, dans leur direction. Elle scelle son arme, la rengaine, et profite de ces derniers instants d'intimité pour partager son avis sur leur escarmouche de façon plus poussée.


- Pour être honnête, vous avez pas eu de bol. Vous avez un Bankai très particulier... qui m'a permis d'y aller à fond, sachant qu'on était isolés de l'extérieur. Entre ça et l'ivresse, pour un entraînement, j'ai un peu abusé, et, euh... je suis désolée. Par contre, si ça vous a donné un peu d'inspiration, c'est ça de gagné. Vous vous démerdez bien en Kidō. Et maintenant que vous savez ce que ça fait de se retrouver au bout de ce genre de technique, vous saurez sûrement estimer ce que vous pourriez en faire. Oh, et vous êtes pas obligé, mais autant prévenir - la puissance de feu peut requérir certaines... contreparties.


Avec un sourire d'excuse, elle lève sa main droite pour lui montrer sa paume, endommagée par ses propres sorts. Beaucoup voient d'un mauvais œil sa façon de combattre - les Nécromanciens sont généralement peu enclins à se mettre physiquement en danger. Pas elle.

Les soigneurs les atteignent, se présentent à elle en premier - histoire de ne pas rameuter les foules, ni alerter trop de monde sur les résultats de la manœuvre, Yoru n'a pas précisé de degré d'urgence dans l'annonce passée à la ronde. D'un geste de la tête, elle leur indique le Capitaine. Pour ses propres soins, elle attendra.


- Si vous avez des questions pratiques, je peux vous filer des astuces pour vous donner du grain à moudre, en attendant !


Sa façon de se rattraper pour les dégâts causés. Comme la dernière fois qu'elle a utilisé cette technique - après la fièvre, le remords.
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Yane Yoru

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Hyakurai Yasuzake

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 13e Division
Jeu 5 Jan 2023 - 11:15 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

    Les sensations reviennent lentement parcourir le corps de Yasuzake. Pas toujours pour le meilleur, avec notamment d’assez lourdes douleurs qui se réveillent en une myriade, comme une foule de bébés pleurant dans une nurserie.
    Il sourit, contracte légèrement ses muscles les uns après les autres pour constater l’ampleur des dégâts – maintenant que le combat est ouvertement terminé. Une cheville foulée, deux côtes fêlées, un muscle dans l’avant-bras – il ne saurait dire lequel – de froissés. Il soupire lentement, pour ne pas se faire mal.
    Yoru approche, elle-même légèrement amochée – quoique bien moins que lui – et, d’un geste simple, du contact entre l’extrémité de son arme et le sol, propulse sa voix loin au-dessus d’eux pour qu’explosent ses directives. Le capitaine sourit, enfile la veste qu’elle lui envoie.
    « Déplacement du son, donc… Utile. » Il s’interrompt, non par impolitesse, mais à cause des brûlures légères qu’il sent dans sa gorge. Avale donc un peu de salive pour les calmer. « Merci en tout cas. »

    Il essaye de fermer la veste, sent les coutures qui tirent un peu partout. Nope, elle restera ouverte. Inutile de déchirer une tenue qui ne lui appartient pas.
    Il écoute évidemment les explications de la Nécromancienne, qui commencent par des… excuses ? Pour quoi faire ? Lui-même a participé de son plein gré, m’enfin. Ce n’est pas encore l’heure pour ça. Il hoche la tête pendant qu’elle parle, donc.
    Affrontement déséquilibré de par la nature de son pouvoir à lui ; toute puissance de frappe élevée requiert des sacrifices ; une réelle disposition à l’art du côté pour le capitaine, qui ne pourra que l’aider à se développer dans le sens qu’il désire. Soit.
    Il a effectivement du grain à moudre avec cela. Outre un désavantage certain entraîné par la nature de son bankai – qui s’est transformé en véritable fournaise le temps d’une attaque – l’instant où la nécromancienne s’est embrasée a très largement dépassé ses propres compétences de boosts à lui. Il lui faudra donc aller plus loin dans ce sens s’il souhaite ne pas perdre la face comme capitaine de la Treize.

    Les soigneurs arrivent et se mettent à l’œuvre sur Yasu, qui ne se lève pas pour autant. L’un d’entre eux, sûrement moins expérimenté que les autres, observe les autres dans leur démarche… tout en observation pour commencer. L’état du capitaine n’est pas si grave, mais il faut toujours commencer par les choses les plus profondes avant de se rapprocher de la surface.
    Une soigneuse, la première à réaliser que ce joyeux bordel est tout simplement constant, commence son œuvre, indique d’un regard au plus jeune de s’occuper de l’avant-bras de Yasu.
    « Merci bien jeunes gens. » Un sourire avant de revenir vers la Nécromancienne. « Deux choses, avant mes questions. » Il tousse, la femme concentre son soin sur sa gorge pour que ça ne recommence plus. « Tout d’abord, j’étais pleinement volontaire pour ce petit exercice. C’est moi qui suis venu vous chercher pour une leçon particulière. Pas l’inverse. Alors je vous prierais de bien vouloir garder vos excuses. »

    Un sourire très simple et un regard azuré perçant. Certains pourraient prendre les excuses de la nécromancienne pour des insultes, d’autres les verraient nécessaires. Dans le cas du Capitaine, il estime qu’elles n’ont pas lieu d’être.
    Un professeur s’excuse-t-il auprès d’un élève après que ce dernier a loupé son exercice ? Non. C’est la même chose ici.
    « En suite, si j’entends bien que la configuration de mon Bankai vous ait permis de profiter plus encore de votre force de frappe… Je ne veux pas me cacher derrière. Vous m’avez plus que consumé, voilà tout. » Un nouveau sourire. « Je viendrai réclamer vengeance un jour. »

    Un long soupire le prend tandis qu’une partie des soigneurs, estimant le gros du travail fait, vont du Capitaine à la Commandante en Second. Lui réfléchit un instant.
    Demande-lui pour l’explosion crétin ! Demande-lui !!
    Nouveau soupire, absorbé à moitié dans un bâillement. Les soigneurs ont bien fait leur œuvre, mais de tels soins – juste après la bataille – peuvent mettre une belle fatigue sur les épaules dans combattants. C’est le cas du Capitaine, qui a bien senti n’être pas très loin de l’effondrement après leur dernier échange de coup.
    « Pour être honnête, beaucoup de choses tournent à l’arrière de mon crâne actuellement – en plus de la douleur j’entends. Parmi elles, j’aimerais vos conseils sur l’une en particulier. » Il inspire, se masse l’arête du nez un instant pour trouver des mots justes, n’en trouve pas. « L’explosion de la fin – le gros kaboom qui n’a pas balayé mon bankai, mais presque – m’a donné une idée. Sans aller trop loin dans le détail… » Un regard aux soigneurs, pour qu’ils comprennent que leur présence ne signifie pas qu'ils peuvent ouvertement écouter la conversation. Qu'ils n'en font pas partie. « Générer une telle explosion de moi-même pourrait me servir de baroud d’honneur ou dégager une belle voie de retraite à mes alliés… Sauf que j’imagine qu’une telle technique requerra quelques sacrifices de mon côté et me laissera pleinement ouvert à une contre-attaque ennemie. » Un nouveau soupire. « Des idées pour une telle technique ? »

    Tout miser sur l’attaque ? Prévoir une voie de retraite sure ? N’employer la technique qu’en présence d’un allié pouvant prendre le relais ? Bref, Yasuzake n’est pas un capitaine guerrier… Mais la nécromancienne a allumé quelque chose en lui, une petite étincelle. Une envie de ne pas rester trop en retrait.

    HRP:
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t709-hyakurai-yasuzake-capi

Hyakurai Yasuzake

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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Dim 29 Jan 2023 - 18:08 - Brûlure éthylique [Quartiers des nécromanciens - PV : Yane Yoru]

"Réclamer vengeance", hein? La formule arrache un nouveau sourire à Yoru. La honte de s'être fait bouter si promptement hors de son propre Bankai, après avoir prétendu qu'il n'en aurait peut-être même pas besoin, aurait pu se révéler plus cuisante encore que ses flammes elles-mêmes et rendre le Capitaine maussade, mais il n'en est rien : son ton est léger, et achève de prouver que ses provocations n'étaient pas hautaines, mais joueuses. De quoi épicer l'affrontement, en somme.

Du reste, il n'a pas l'air de lui en vouloir de s'être laissée emporter par la fièvre du combat. Tant mieux. Des ennuis avec le commandement seraient le cadet des soucis de la Nécromancienne, en ce moment.

Puis vient la question. Évidemment, c'est la grosse explosion qui intéresse le plus Yasuzake. La brune ôte ses lunettes, les triture distraitement du bout des doigts, comme absorbée dans ses pensées. En premier lieu, il y a, dans la justification qui lui a été donnée, un point qu'il lui faut mettre en évidence.


- Déjà, pourquoi ce raisonnement? "Un baroud d'honneur"... Loin de moi l'idée de vous juger, vous faites ce que vous voulez - mais vous êtes Capitaine, et loin d'être un manche en combat. D'une, votre puissance de frappe sera plus menaçante si l'ennemi doit longtemps la garder dans l'équation. De deux, si vous tombez, le moral de vos troupes s'effondre avec vous. À vous entendre, on dirait que vous essayez de trouver comment vous rendre utile dans la défaite, mais vous croyez pas que ce serait p'têt' plus judicieux de trouver des façons de pousser un avantage, plutôt?


Un moment de pause, histoire de le laisser méditer là-dessus. Pendant ce temps, les soigneurs autour d'elle semblent s'impatienter; elle se retourne dos au Capitaine, et, sans l'ombre d'une gêne ou hésitation, défait le haut de son uniforme pour mieux exposer ses blessures à ses subordonnés. Aucune réaction de leur part - visiblement, ils ont l'habitude, et se contentent d'étudier en détail les entailles ensanglantées de leur supérieure, s'assurant qu'aucun bout de verre n'est resté logé quelque part dans sa chair.


- Pour moi, la réponse semble évidente - ce que j'ai fait, vous pouvez le faire aussi. Et même mieux. Vous contrôlez l'emplacement, le degré de concentration... Et vous avez l'avantage de la perception spatiale, pour tendre des pièges dans cet environnement qui vous est familier, et à vous uniquement. Mettez-vous à ma place : aucune idée de ce qui m'attend, d'où va venir le danger, et un besoin absolu de trouver des repères pour savoir où me placer sans risquer d'être trahie par ce qui m'entoure. C'est ça, l'avantage que vous pouvez pousser - aïe, la conne, putain de merde...


Yasuzake ne peut pas la voir de là où il est, mais l'expression de douleur de la Nécromancienne est comique : machinalement, elle a haussé les épaules, pile au moment où l'un des soigneurs autour d'elle tentait de retirer avec précaution un éclat planté près de son omoplate. Forcément, ça pique. Elle serre les dents, reprend.


- Bref... l'idée, c'est de jauger les risques... Vous mettre en danger, mais de façon étudiée. Est-ce que le contrecoup de votre propre technique vous blesse? Est-ce que l'état du type en face sera encore pire que le vôtre une fois lancé? Pas besoin de noble sacrifice pour tomber en passant le relais aux autres. Soyez juste chiant. Vous avez de quoi l'être, mettez le paquet.


Les Nécromanciens s'affairent autour d'elle, s'occupant de soigner ses plaies et brûlures grâce à quelques sorts de premiers secours. Elle bloque, réfléchit à ce qu'elle vient de dire, ses joues rosissent - là encore, son interlocuteur ne peut pas voir ça. Heureusement.


- ...et pour être claire, c'était un compliment. Vous avez bien vu comment je me bats.


Elle réprime un frisson. Maintenant que ses muscles sont au repos, elle commence à se cailler, à moitié à poil dans l'air hivernal. Avec une pointe d'impatience, elle attend que ses subordonnés finissent leur boulot avant de revêtir à nouveau son uniforme.


Post de repos:
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t305-yane-yoru-commandante-

Yane Yoru

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