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Escamillo

Données Spirituelles
Grade: Las Manadas
Mer 30 Nov 2022 - 11:44 - Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre. [PV : Serizawa Myu]

La cataracte… Deli’ m’en avait parlé alors, et bien, il fallait que j’aille voir. Oh bien sûr, j’étais plus ou moins au courant de ce qu’était cet endroit. Mais comme bien des choses, cela ne faisait partie que des problèmes lointain de mon univers personnel. Quand j’étais de l’espada, ce n’était pas la chose la plus passionnante de l’histoire. L’avidité humaine ne fait pas de bonne musique. Alors maintenant que je n’étais plus responsable que de moi, et c’est déjà beaucoup, cet endroit était tombé tout en bas de la liste de priorité. Enfin, ça, c’était avant que la conversation avec Deli’ ne me fasse réaliser une chose ou deux. Mais j’ai surtout réalisé quelque chose après la visite des pingouins qui ne glissent pas très loin. Où pourrais-je trouver des nouvelles sonorités, des choses étrangères au vide plat qui habite notre univers, et bien ici ! Là où il y aurait des humains et surtout des trucs bruyants !

Alors je me suis mis en route, abandonnant les ruines et le palais du roi des fauves. Et je ne fus pas déçu de ma visite. Rapidement, je fus littéralement assailli par les bruits de machines et de trucs trop compliqués pour que je puisse comprendre à quoi ils servent. J’aurais bien aimé en démonter un ou deux et voir le bruit que ça fait quand ça tombe en panne mais j’entends la voix de Deli dans ma tête qui me dit de pas toucher. Elle a sûrement raison. Alors qu’est-ce que je pourrais faire ? Oh mais oui ! Si c’est comme dans son labo’ à elle, y’a toujours des p’tits bouts tout pourris qui servent à rien ! Et puisqu’ils servent à rien, bah moi je peux m’en servir ! En voilà une idée qu’elle est bonne. Alors hop, je quitte la marge de l’endroit et je m’enfonce vers les machines.

Je cherche des pièces détachées, des chutes de métal, des objets cassés qu’on aurait laissé traîner. Et vu le bordel qu’est cet endroit, je n’ai pas trop de mal à trouver des trucs remisés, foutu dans un coin qu’on a oublié. Les conséquences de l’avidité humaine font de plus belles chansons. Je trouve alors un bout de métal un peu tordu, non loin d’une machine. Un tuyau dans lequel je commence à souffler. Il faudrait y percer des trous pour en faire un genre de flûte. Voilà qui pourrait être intéressant. Mais ça attendre, je trouve un autre rebut, du verre cette fois, et je casse alors l’objet transparent avec le tuyau de métal. Voilà une autre sonorité intéressante. Et je me mets ensuite à taper en rythme le tube dans ma main sur une boite dans un tempo rapide, entraînant et chaleureux, presque latin. Voilà qui s’avère des premiers pas prometteurs.

Escamillo

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Serizawa Miyu

Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Mer 30 Nov 2022 - 16:18 - Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre. [PV : Serizawa Myu]

Il fallait croire que le désert du Hueco Mundo portait quelques paradoxes dans sa nomination. Alors oui, en terme de cadre, il n’y avait rien. Encore que je n’avais pas non plus exploré très loin au-delà de la Grande Cataracte. Mais je doutais que grand-chose serait susceptible de me sortir de l’ennui plus d’une heure. D’un autre côté, pour un putain de monde vide, je saturais de rencontres avec des autochtones. Je finissais par plus discuter avec ces hollows et arrancars que mes propres compagnons. En même temps, il fallait voir la gueule de mes partenaires. Qui voulait s’intéresser à des serviettes pareilles, honnêtement ?

Les habitants ici avaient au moins le mérite de l’exotisme. Et si je n’avais pas trouvé ma vocation dans l’éthologie, je trouvais tout de même quelques intérêts à étudier le comportement de ces animaux. À leur place, je ferais sans doute pareil. Sans distraction aucune, je sauterais sur le premier os venu. En l’occurrence, cette belle installation que nous autres à l’Ultima Necat avions sortis de terre ex-nihilo. On faisait l’animation pour remplir ce vide.

Sauf que moi, dans cet environnement à crever, je venais pour travailler. Du boulot, j’en avais jusqu’à ne plus savoir qu’en foutre. Il y avait les missions prévues avant même de partir, les demandes de ma supérieure, celles de la cheffe d’expédition, les merdes avec la Grande Cataracte et l’irruption des gorilles locaux. Autant dire que j’étais pas loin d’être saoulée. Et la noisette qui ferait déborder le sapin, ce serait probablement l’animal errant que j’identifiais à travers mes capteurs. Un intrus s’était amené près des machineries. Allais-je demander de l’assistance ?

Non, je préférais gérer les problèmes par moi-même. Dans l’équipe, j’étais après tout la seule sur qui je pouvais compter. Les autres ? Des incapables, quand ce n’était pas simplement des larves. Je chargeais par avance le flingue que je gardais caché dans ma manche. Je rechargeais mon étui de cigarettes et mes boites en plastique de pilules de combat. Sans doute aurais-je à faire de la dératisation. Alors autant sortir parfaitement équipée.

Sur place ? Je trouvais un drôle d’énergumène qui s’amusait à faire de la flûte avec un tuyau et à jouer du tam tam sur de la carcasse. Quant à moi, j’étais une jeune femme à la silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendant jusqu’aux cuisses à l’instar de rideaux. Habillée d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant mon col soigneusement disposé, j’avais du flow, contrairement à ce macaque. Aussi, le regardais-je avec un air supérieur, interloquée par le numéro de SEGPA qu’il me servait.

– Non mais t’es qui toi ? Tu t’es cru chez mémé ?!

Sèche dans ma voix, je le regardais de haut en bas. Bien sûr, je me méfiais. Car les bêtes sauvages ici étaient on ne peut plus imprévisibles. Ils pouvaient mordre pour un rien. Et ce n’était pas comme si je les y encourageais, n’est-ce-pas ? Enfin, en temps ordinaire, je savais un minimum me contenir. Là ? Rien n’était moins sûr.

– Tu comprends le langage humain, au moins ? T’as conscience que t’es dans une installation scientifique ? Tu veux peut-être un sucre ?
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Serizawa Miyu

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Escamillo

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Grade: Las Manadas
Mer 30 Nov 2022 - 20:02 - Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre. [PV : Serizawa Myu]

J’ai entendu des pas dans mon dos se rajouter à la musique que j’étais en train de faire. Mais on ne commande pas le son, on ne peut que se laisser emporter. Alors, je n’ai pas fait attention plus qu’à l’accoutumé. Après tout, je suis ici chez moi non ? Je pouvais ressembler à un sauvage. Humain, indéniablement, si ce n’est une partie de mon visage dévoré par les ossements de mon masque. Un sauvage car j’étais plus proche de ce qu’on appelle une racaille dans le monde des mortels. J’ai compris avec le temps que ce n'est pas forcément le meilleur moyen de se fondre dans la masse mais je pouvais arriver à ce que je voulais : de nouvelles chansons ! Et ce, assez facilement. Le seul détail qui détonne, en plus du masque d’os, c’est le large sabre à anneau qui ne quitte jamais ma ceinture. Un musicien a toujours besoin de ses instruments après tout. Lui aussi aime faire de la musique après tout.

Je lève la tête alors quand j’entends une voix qui s’adresse à moi. D’abord, je me pose une question, chez mémé ? Est-ce que j’ai une mémé ? Je crois que non mais dans le doute… Deli' m’a expliqué plus ou moins. Donc la réponse serait un peu des deux. Mais elle a l’air un peu énervé, cette petite bonne femme alors peut-être que c’est pas forcément la bonne chose à dire. Je me tourne vers elle, mon tuyau toujours dans la main. J’arrête de faire de la musique quelques instants mais ma main qui tient le morceau de ferraille continue de bouger en rythme. Cet endroit est étrange et il a sa propre musicalité. Sa demande fait naître en moi une chanson. Alors, je lui réponds d’une voix presque féminine, du moins très aigu, mais surtout très enjoué et pleine de vie.

C'est le morceau de sucre qui aide la médecine à couler
La médecine à couler, médecine à couler
Juste un morceau de sucre qui aide la médecine à couler
Ça vous rend la vie plus belle !


Je m’arrête alors, le rythme de mon métronome métallique ayant changé pour adapter celui plus enjoué de ma chanson et venant y adonner le support des percussions. Il me manque ici quelque chose comme quelques cuivres, des trompettes ça serait bien, mais comment en faire maintenant ? Je trouverais ça après. La voix que j'utilise pour lui répondre est bien différente de celle avec laquelle j'ai chanté. C'est une voix plus grave, un peu enrayé et nasillarde.

« - Tu en as du sucre ? Enfin, je suis pas sûr de pouvoir en manger, mais si tu proposes, je crois que c’est mal poli de refuser non ? »

Et je tends alors ma main vers elle pour recevoir ce qu’elle s’apprête à me donner. Peut-être que je pourrais en faire quelque chose.

Escamillo

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Serizawa Miyu

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Grade: Six of Cups
Mer 30 Nov 2022 - 20:30 - Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre. [PV : Serizawa Myu]

Je cligna plusieurs fois des yeux devant ce spectacle absurde. Mais on était où là ?! Il y eut d’abord ce moment de flottement où il cessait de jouer en agitant ses instruments dans le vide. Puis, vint l’instant de cette chanson qui pour un peu, sonnait familière à ma mémoire. Ce couplet… est-ce que je ne l’avais pas entendu une fois lorsque ma mère s’abrutissait devant la télé ? Quant à la référence en tant que telle… Impossible de me rappeler. Trop obscure. La certitude, c’était que je ne devais en retirer aucun sens. Enfin, j’avais même pas envie d’y réfléchir à vrai dire.

J’assistais seulement hébétée au spectacle qui se prêtait à mes yeux et mes oreilles. À son changement brutal de voix, je me dis qu’il cessait de réciter. Peut-être me parlait-il vraiment, ce malade. Du sucre ? Il venait de prendre ma remarque au premier degré ? Mon sarcasme n’était pas assez évident ? À moins que ce ne soit sa manière de se moquer de moi ? Les yeux plissés, je le regardais main tendue en ma direction à quémander pour un sucre. Il se passa alors quelque chose de rare à mon niveau : j’ignorais comment réagir. Je demeura figée pendant des secondes qui me parurent sempiternelles.

– C’est un gag, hein ? Tu ne peux pas être sérieux… si ?

Un « si » du désespoir. Car en l’occurrence, je préférais encore qu’il se foute de moi plutôt que l’hypothèse faisant de lui un attardé devant qui il serait compliqué d’interagir. Mais à bien le sonder… tristement, je ne lisais pas en lui le moindre second degré. Ce qui me fit me masser les paupières, absolument dépitée. Mais qu’avais-je fait pour mériter ça ? Dans un profond soupir, je pris sur moi de reconsidérer la situation en le zieutant du coin de l’œil.

– Je n’ai pas de sucre sur moi, mon sucre. Mais va savoir, si t’es sage et réponds à mes questions, tu pourrais bien avoir droit à ta friandise.

M’approchant de lui, je jaugeais si je l’intimidais ou non de ma seule présence. A priori, non. Mais ce pouvait toujours n’être qu’une façade. Pour un peu, je le prenais en pitié. L’ennui semblait avoir eu raison de lui. Réduit à un état de démence avancé. Il ressemblait à ces enfants de pauvres qui finissaient par jouer avec des ficelles en l’absence de distractions. Si je ne me trompais pas dans ce jugement, alors il pourrait bien finir par me manger dans la main si je le prenais de la bonne manière. Ce pourquoi, je me força à un sourire fort peu naturel.

– Moi, c’est Miyu. Et toi garçon, t’as un petit nom ? Tu t’es perdu ?

Si je l’infantilisais ? Totalement.
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Serizawa Miyu

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Escamillo

Données Spirituelles
Grade: Las Manadas
Jeu 1 Déc 2022 - 11:55 - Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre. [PV : Serizawa Myu]

Pas de sucre donc, tant pis. Je hausse les épaules simplement et récupère ma main. Pourquoi ne serais-je pas sérieux ? C’est elle qui me propose du sucre et au final, n’en a pas. Elle est bizarre cette fille, vraiment très bizarre. Sûrement encore une scientifique, à vouloir chercher à construire ou à réfléchir à des choses trop compliquées. Fort probable. Je ne comprends rien à la science de toute façon, alors c’est peut-être pour ça que je ne comprends pas trop ce qu’elle veut ? Sûrement. Elle s’approche de moi et je la fixe, la laissant faire et lui répondant par un petit sourire. Plus elle est prête de moi et plus j’entends son rythme. Je me demande quelle serai la chanson de son âme ? Sonnerait-elle comme celle d’un humain ou bien serait-elle différente? Sûrement que ça ne serait pas la même chose, après tout, les humains normaux ne viennent pas ici. Son nom ne me dit rien. Mais elle me demande le mien, alors il n’y a qu’une seule chose à faire dans ces cas-là !

Je fais un pas en arrière, lâche mon tuyau, et tape deux fois rapidement dans mes mains. Puis, un instant de silence et je recommence de nouveau, frappant ici trois fois, un peu plus rapidement, pour marquer le rythme. Je joue alors sur les variations du claquement de mes mains pour marquer un début de mélodie. Un air latin, entraînant. Et je commence alors, d’une voix ferme et traînante, à cheval entre le parlé et la chanson :

C'était un grand toréro du Hueco Mundo !
Qui n'avait jamais vu un taureau
Juste un charmant taureau venu du Mundo
Un gentil taureau, doux comme un agneau

Pourtant, malgré cent ans de patience
Le toréro pouvait pas l' tuer
La foule, à chaque fois, lui faisant confiance
Se disait "Cette fois, il va y arriver !"

Escamillo, ho, ho ! Escamillo, ho, ho !


Et au dernier ho ho, j’arrête de frapper dans les mains et lui adresse un petit salut. Après tout, il est normal pour un artiste de saluer son public. C’est même la base d’un bon spectacle. Je fais de nouveau un pas vers elle, après avoir fini ma chanson. Et lui dit, cette fois, plus calmement :

« - Escamillo, ancien espada, enfin, je crois. Ça change trop vite ces choses-là. Et toi alors, Miyu, qu’est-ce que tu fais là ? »

Escamillo

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Serizawa Miyu

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Jeu 1 Déc 2022 - 17:09 - Le singe est toujours singe, fût-il vêtu de pourpre. [PV : Serizawa Myu]

Je sentis toute la déception à ce que je ne satisfasse aux promesses que je lui adressa. Le pauvre, vraiment. Je regrettais vivement qu’à cet instant, je n’ai pas eu un sucre à lui balancer. Non, j’aurais même parfaitement imaginé le mettre au défi d’attraper non pas un, ni deux, mais trois sucres à la volée sans se servir de ses mains. Après quoi, sans doute aurait-il eu le droit d’être récompensé de papouilles sur sa tête à la faveur d’une scène on ne peut plus exceptionnelle. Il ne manquait plus qu’il porte une combinaison bizarre et tienne un caméscope pour faire péter les scores du cringeomètre. Ce garçon possédait ce potentiel de second couteau. À ce titre, il ne devait pas être sous-estimé.

Pour preuve, ce petit pas en arrière à mon approche avec sa danse espagnole précédée d’un nouveau chant ridicule. Sur le moment, je me figea. C’était euh… une présentation ? Dans la catégorie de l’invraisemblable, il pétait les scores. Si bien que ma contenance légendaire, je l’ébrécha en me mettant à pouffer de rire à la conclusion de sa représentation. Non, là, c’était trop. Je ne pouvais décemment plus garder mon sérieux. La main devant la bouche, j’essayais de me contenir. Ce faisant, j’avais mal au ventre. Il allait me tuer. Me tuer de rire. Une technique redoutable qui me faisait pleurer. Le simple fait de lever les yeux vers lui suffisait à me replonger dedans. Finalement, avec suffisamment d’effort, je réussissais à me reprendre, m’essuyant les dernières larmes sur mes joues.

– Haaaa… ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri… Merci…

Me redressant, je le regardais avec un large sourire. Impossible de le prendre au sérieux après ça. S’il cherchait à me faire baisser ma garde, alors c’était un génie. Car en l’occurrence, je ne voyais aucun monde où il pouvait représenter une menace pour moi. J’avais à faire avec un bouffon du Hueco Mundo.

– Toi, Escamillo, tu es spécial. Génial, même. Je t’aime bien. Comme un animal menacé que l’on hésiterait à embarquer dans la valise pour revenir de vacances à la savane. Tu te plairais bien, dans une valise ?

M’avançant encore un peu plus, je m’abaissa à l’endroit où il jouait ses percussions avec son bout de métal. Un instrument improvisé que je prenais dans ma main pour le taper une fois contre la boite qu’il frappait alors.

– Un mélomane, je vois. Tu trouves ton public, ici ?

Fronçant les sourcils, je réalisais que j’oubliais quelque chose. Mais oui ! Ne m’avait-il pas posé une question ? D’ailleurs, avant ça… Il n’avait pas dit que c’était un ancien espada ? Comme Delila ? Enfin… un mec haut placé de l’Acuerdo ? Mais… c’était un zoo ici ou quoi ?

– Pour te répondre, je suis là pour le travail. Si j’avais été en une méchante humeur, sans doute aurais-je été obligée de t’attaquer sans sommation. Après tout, tu es un intrus mon gars. Mais… vois-tu, ton petit spectacle m’a intrigué. Et puis, si tu as fait parti de l’espada, alors j’imagine que tu es important dans ce monde. Nous autres à l’Ultima Necat avons un accord avec vous. Donc je vais éviter de te maltraiter, hein ?

Disais-je en pointant le bout de métal vers lui pour le désigner.

– Delila, tu connais ?

Une question comme ça, pour voir s’il me racontait des conneries ou non. Autant vérifier ses informations.
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Serizawa Miyu

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