Seinosuke regarde Nozomi s’adresser à lui, interrogatif. Son visage ne semble rien lui évoquer, jusqu’à ce qu’elle mentionne son clan.
Seinosuke : « Oh, je vous remercie, vous êtes trop aimable avec moi, Tomoe-sama. Vous me voyez en effet flatté d’avoir ainsi attiré votre attention, mais ce n’étaient que quelques mots maladroits d’un vieil homme un peu émoussé. C’est le problème de ce genre de festivités : trop de toasts portés, ahah ! Il y a une astuce que j’ignore, n’est-ce pas ? »
L’homme est affable, et plutôt à l’aise malgré le statut certain de son interlocutrice.
Seijuro s’est éloigné de la porte alors que Mei l’approche. Approche qui l’étonne de toute évidence, mais pas en mal, le frère de la mariée se montre charmant : saisit la main tendue délicatement, tout en s’inclinant respectueusement, souriant.
Seijuro : « Pour être tout à fait honnête, j’ai plus participé en signant des créances qu’autre chose. Il me ravit que ces paiements… aient payés ! Mais je suis plus encore enchanté par l’opportunité de faire votre connaissance. Seriez-vous opposée à ce que nous faisions usage de nos prénoms afin de fluidifier l’échange ? Je souhaitais justement venir me présenter à vous de moi-même plus tard dans la soirée. Il me peine un peu que votre parent Yūshirō n’ait pu venir. Est-il souffrant ? Cela me rassure en tout cas de voir en votre présence une représentation du très noble clan Shihoin. La beauté de ma sœur ne mérite-t-elle pas que tous puissent la contempler ? »
Il laisse échapper un rire léger, comme s’il ne s’agissait que d’une modeste plaisanterie. En tout cas, il ne semble pas connaître la raison de l’absence du chef du clan Shihoin. Mei, tout comme d’autres de sa famille, a sans doute dû entendre dans son clan que Yūshirō ne souhaitait pas être présent car il n’approuvait pas cette union, sans pour autant que les raisons précises soient connues.
Seijuro lance un coup d’oeil vers l’entrée ; si Mei en fait de même, ils pourront ensemble remarquer que Kenzo s’était absenté. Seijuro le fera de toute manière remarquer de vive voix en s’adressant à l’homme qui l’accompagnait partout comme son ombre.
Seijuro : « Yugo… il semble que notre relais sécurité se soit absenté. Pourrais-tu le retrouver afin d’en apprendre la raison ? N’hésite pas à lui proposer ton aide s’il semble en avoir besoin, et ne t’inquiète pas pour moi : je suis en excellente compagnie. Et il ne peut rien m’arriver aux côtés de la Vice-Capitaine de la Seconde Division, n’est-ce pas ? »
Termina-t-il en en revenant à elle, tandis que Yugo après un hochement de tête docile était parti effectuer la tâche confiée.
En observant la foule, Mamoru n’en a pas appris plus [pas plus que ce qui a été dit dans le précédent post MJ en tout cas] lors du toast porté par Seinosuke.
Le couple Ogasawara semble prendre un instant pour mesurer l’interraction inattendue.
La question semble plus pour elle-même. Se demande-t-elle quel est ce clan ? Ou bien le sait-elle, mais s’interroge sur la raison de cet hommage ?
Junko : « Nous vous remercions pour l’attention. La cérémonie était parfaitement réussie et le jeune couple radieux. Qu’attendre de plus ? Votre suzeraine ne paraît pas aussi ravie cependant. La maison Kuchiki aurait-elle souci à tirer de cette union ? »
Elle parlait lentement, détachait bien les mots, articulait de manière impeccable. Ce semblait être fait sans effort, aussi l’on pouvait imaginer qu’il s’agissait là de sa manière normale et courante de parler. Alors qu’elle répondait, l’on pouvait la voir adresser quelques regards soupçonneux non loin, alors que d’autres Ogasawara « discutaient » en les personnes de Fumiko et Kōga.
Discussion tendue d’ailleurs, Fumiko ne s’attendant de toute évidence pas à une réplique, qui plus est dans ce registre.
Fumiko : « Vous venez de définitivement griller vos chances de rédemption, je m’en réjouis. Mère a eu trop de patience envers vous, je gage qu’elle durcira considérablement le ton lorsqu’elle apprendra comment vous avez osé vous adresser au chef du clan Tsunayashiro et à la seule héritière légitime de notre clan. Ne l’oubliez pas. C’en est trop déjà ! Je vais sur-le-champ faire prévenir la sécurité, que l’on vous fiche dehors ! »
En colère, clairement. Pas tout à fait en maîtrise en tout cas, tandis qu’elle tente de faire bonne figure. Akihiko pour sa part affiche un léger sourire à l’attention de Kōga et Akemi, sans en rajouter, préservant sa discrétion. Problème pour Fumiko : en cherchant le relais sécurité, elle semblera encore plus perdue, ne trouvant pas Kenzo du regard.
Dans la salle, un autre mouvement ne passe pas inaperçu : celui de Masaru, allant adresser quelques mots à sa mère, cette dernière paraissait notablement sur les nerfs. Sakura tâche de faire bonne figure, jeune femme bien éduquée, mais ne peut s’empêcher à certains moments de sembler un peu perdue, ainsi laissée seule. Le Capitaine-Commandant fait partie des prochaines personnes à la féliciter d’ailleurs, et il s’entretiendra un moment avec elle, en toute détente.