Du monochrome au tricolore (pv Hinotori)

Le monde des vivants, cela faisait combien de dizaines, voire centaines d’années qu’elle n’était pas revenue dans cette dimension ? Chaque jour, elle trouvait une excuse pour ne pas y retourner. La plupart du temps, dire que c’était pour ne pas perdre de temps et risquer la régression était suffisant, mais cela ne suffisait plus. Surtout qu’elle s’était empiffré avant de passer par le garganta, elle devrait être tranquille deux ou trois jours. Alors ! Comment avait changé le monde des Hommes !

Premièrement, aussitôt était elle arrivée, qu’elle rencontrait quelqu’un qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. Elle ! Ou plus précisément, sa forme diurne. Jamais cette forme ne peut apparaître dans le Hueco Mondo, un monde sans soleil, alors être exposé à tant de lumière qu’elle retournait à sa plus faible manifestation instantanément la prenait au dépourvu.

“Je peux faire ça moi ? Je suis toute petite ! Et mon masque est … Très grand ? Trop grand aaaaaaaaaaaaaaaah!”

Elle n’aurait peut-être pas dû tourner autour de soi comme un chien chassant sa queue, car autant son masque était à la bonne taille sous ses deux autres apparences, lorsqu’elle n’était pas plus grande qu’un écolier, il était massif. De plus, elle perdait la force physique qui lui permettait de le porter. Finalité ? Elle tombait, d’assez haut il fallait dire. La chute ne lui faisait rien, mais l’égo était blessé, et sous le masque, ses crocs grinçaient.

“Je me rappelle pourquoi je n’aime pas le Soleil …”

Mais maintenant qu’elle était dans les rues de Tokyo, son intérêt était piqué par l'avancée technologique des mortels. Lorsqu’elle vivait, hum, si on considère un hollow vivant, dans son hiver éternel, la technologie n’était pas aussi poussée. Les humains avaient encore besoin d’un puits et de bois pour se chauffer, mais la diablotine comprenait vite que ce n’était plus le cas ! De la chaleur et de la lumière, il y en avait absolument partout ! Tout comme les humains d’ailleurs, beaucoup plus dans le m² que dans ses souvenirs.

“C’est un buffet à volonté ! Il y en a partout ! Olalala olala, comment font-ils pour se multiplier autant sans se marcher dessus !”

L’adjuchas manquait de tomber à nouveau, ne sachant pas où en donner de la tête ! Oh elle comprenait bien mieux pourquoi les adjuchas qui n’avaient plus besoin de se nourrir revenaient ici, c’est bien plus agité et bruyant ! Dommage qu’il y fasse si chaud, et qu’ils aient cet enfoiré de soleil. Mais en tout cas, cela sentait bon, particulièrement vers là-bas, pensait-elle en se tournant vers l’autre bout de la rue.

“Ooh, qu’est-ce que c’est ?”

Elle demandait à quelqu’un qui faisait frire des dumplings, mais elle n’attendait pas la réponse avant d’en prendre. Ah, oui c’est vrai, les humains ne voient pas les hollows, encore moins lorsqu’elle cachait sa présence. C’était pour ça que les chasser était aussi facile, même si elle allait laisser cet humain tranquille, ce qu’il faisait était très bon !

“Haaan j’aimerais trop que les autres adjuchas soient aussi bons ! Qu’est-ce qu’il y a d’autre à faire ici !”

Les humains auraient-ils évolué durant son absence ? Depuis quand ils pouvaient voir les hollows ? Plus spécifiquement la voir elle ? Agitant la main pour débarrasser sa fourrure des miettes qui persistaient sur ses doigts, elle tournait sa grande tête, enfin plutôt son grand masque, vers l’humain qui semblait non seulement la voir, mais connaître son espèce au point de l’identifier avec assez de précision.

“Qui je suis ? Plutôt toi qui tu es ! Les humains ça ne voit pas les hollows d’abord ! Attends non, il y en a quelques uns qui peuvent maintenant, je crois. Huuuum. Je sais plus ça fait longtemps !”

Pas facile de réfléchir avec une étoile qui massacre ton aura en permanence, mais elle savait que c’était pas une occurrence commune qu’on la remarque même camouflée ! Est-ce qu’il y avait tellement d'humains maintenant que ces exceptions étaient plus nombreuses que prévu ? Dans tous les cas … C’est vrai que c’était très bon ce qu’il faisait ce mec. Une seule, c'était un délice, alors une barquette entière ?!

“Hey, tu comptes manger tout ça ?”

Elle en salivait déjà, imaginez que quelqu’un lui dise que c’était et de loin pas la meilleure chose que pouvait cuisiner un humain. Elle devait définitivement repartir dans le hueco mondo avec plein de ces trucs.

“Si tu m’en donnes, peut-être que je te dirais qui je suis ! Peut-être !”

Son attention en tout cas était éparpillé pas seulement sur ce marchand, mais sur toutes les boutiques dont l’odeur passait par son museau. Comment les mortels faisaient pour ne pas finir obèse avec tant à manger ? Ils avaient bien de la chance de pouvoir se nourrir sans avoir à risquer leur vie à tout instant.

“Et si tu me dis comment ça se fait que tu me vois ! Ça ne devrait pas pouvoir me voir un humain ! Une humaine ?”

L’adjuchas se grattait l’arrière de sa longe oreille, Hinotori, cela ne l’avançait pas plus sur savoir si c’était un humain ou une humaine … Oh mais il détournait la question de toute façon ! Elle voulait savoir ce qu’il était, pas s’il s'appelait Pierre, Misty ou Lance ! Rah ! Pour la peine, elle mangera à l’oeil tient ! Bon pas qu’elle ait de l’argent de toutes manières.

“Mh ? Je sais pas, j’aurais tendance à dire que non. les humains viennent en plein de couleur aussi, pourquoi pas nous ?”

Il en avait des bonnes. Quoique, techniquement elle n’avait pas toujours eu cette tignasse rousse, elle était intégralement noire à un moment donné aussi. Est-ce qu’elle était entiérement noir dans sa forme nocturne ?

Oh, son fil de penser était interrompu par l’offrande du blond, offrande bien sur tout de suite acceptée. Si tous les humains lui avaient offert ce genre de chose, elle n’aurait jamais fini adjuchas ça c’était sûr. Pas dit que la cuisine ait été aussi bonne à son époque.

“Bon je t’aime bien l’humain ! Je te fais l’honneur de savoir qui je suis ! Je suis Hors, la lunaire ! Attends, non c’est pas ça. La l… La Luu… Bon tant pis, la lunaire !”

La lunatique serait plus d’actualité. Imaginez vous une migraine, mais indolore, vous vous représenterez bien l’état de l’adjuchas sous un soleil d’été. Mais c’est que l’humain n’arrêtait pas de lui poser des questions ! Il pourrait au moins lui donner de quoi manger avant de la harceler de questions, quelques fritures ne suffiront pas à s’attirer tant la bonne humeur de l’hollow !

“Du quartier ? Cela dépend, il y a quoi d’autre de bon ici ? Attends non ! Je réponds pas si j’y gagne rien ! Je suis pas gratuite !”

Elle croisait les bras, imperturbable … Jusqu’à ce qu’elle dirige son regard vers un groupe de jeunes élèves avec des brochettes de boulette de poulpe entre les doigts. Cela avait l’air bon ça, et ils avaient plein de ces boules chacun, ils pouvaient bien s’en passer d’une ou deux.

Elle les regardait donc passer, marchant sur l’air pour se mettre à niveau, afin de sortir d’un des pics une boulette, puis une seconde sur un autre, avant de les gober les deux. Oh maintenant qu’elle y pensait, si les humains normaux ne pouvaient la voir, ils pouvaient toujours voir ce qu’elle tenait, jusqu’à ce qu’elle le mange non ? Tant pis pour eux, ce n'était pas son boulot de gérer le secret du monde des esprits. Techniquement même, ne pas rester secret était à moitié l’objectif des hollows non ? Ou du moins, ils s’en foutent.

“Aaaaaah trop bon trop bon !”

Les humains étaient vraiment des créatures étranges, encore plus leurs jeunes. Ils ne faisaient attention à rien, tellement que sans chercher à être particulièrement discrets, et après ils agressent autrui pour leur manque de jugeote. Dire que cette espèce pouvait accomplir de tels bonds dans le développement de leur civilisation, c’était presque injuste.

“Je ne vois pas de quoi tu parles, ce sont eux qui se sont mis à se frapper, moi j’ai simplement pris ce qu’ils ne surveillaient pas.”

Le concept de propriété sans la force ou l’intelligence de la conserver était étranger à la chasseuse. Il n’y avait pas vraiment de société au Hueco Mondo, c’était l’anarchie du plus fort et du plus malin. C’était donc à mille lieux du capitalisme humain ou du traditionalisme shinigami. Mais soit, s’il tenait à préserver ces faibles en lui donnant de la nourriture à leur place, Hors pouvait l’accepter.

Puis viennent les menaces à demi-mots et la réponse qu’elle cherchait à savoir il y a quoi, quelques minutes ? Bizarrement, un shinigami se faisant passer pour un humain était encore plus dure à comprendre (sous cette forme) qu’un humain pouvant voir le surnaturel, mais elle n’allait pas questionner la réalité, juste l’accepter pour aujourd’hui.

“Shinigami, shinigami … Shinigami ? Ça me dit quelque chose, attends je vais me souvenir.”

Elle se massait les tempes, c’était visible avec son œil unique qu’elle fouillait dans sa mémoire brumeuse, avant de taper son poings dans la paume de sa main.

“Les épéistes en noir ! C’est ça ! Aaah ça fait si longtemps j’ai pas vu des gens de ton espèce, cela me rend nostalgique !”

Elle ne rajeunissait pas, hein. Mais elle ne restait pas gagatte très longtemps.

“Tu parles comme si on n’était pas tous les deux l'exception des nôtres. Votre espèce n’a-t-elle pas pour mission de nous éliminer à vue ? Je pense que vivre me met en situation d’être sous le feu de ces forces ?”

Qu’importe. Elle préférait ne pas avoir à trop se dépenser dans le monde des vivants. Elle écoutait sa proposition, avant de se tourner et de regarder où le soleil était dans le ciel.

“Étrange, j’ai l'impression que le soleil va se coucher dans deux heures, mais c’est assez tard pour sa position dans le ciel… Oh on doit être dans la pire saison.”

A.k.a. L’été, la saison du diable.

“Rare ? Je pense surtout que vos mets ont des proportions pour les nouveaux-nées ! Je pense que je pourrais en manger une montagne et je ne serais pas rassasiée ! Si on ne mangeait que ça, on regresserait dans une semaine !”

Alala, ils avaient vraiment la vie facile ces gens.

Le shinigami ne rétorquait rien, il se contentait de conduire Hors ailleurs, vers des quartiers plus agités encore et par conséquent avec encore plus d’humains. Mais qui disait plus d’humains, disait plus de bouche à nourrire, et donc un marché plus profitable pour les restaurateur mobiles. Si elle en aurait eu littéralement l’eau à la bouche en arrivant ici de jour, ce n’était pas le cas lorsque la nuit tombait.

Sa forme s’était changée naturellement au fur et à mesure que le temps s’assombrissait, si bien que si le shinigami ne s’était pas retourné durant le trajet, il aurait l’impression qu’elle était instantanée.

Hors avait enfin la forme qu’elle était la plus confortable à adopter. Plus grande que son apparence de gobelin, plus humaine également, tirant vers la féminité plus que la monstruosité habituelle de son espèce. Son masque était enfin à sa taille, et laissait donc bien plus visible ses cheveux roux. Mais plus important, elle n’avait plus l’esprit embrumé.

C’était à la fin de sa présentation des lieux qu’Hors prenait pleinement conscience qu’elle avait retrouvé sa force et son mental habituels. La transformation ne la changeait pas du tout au tout, bien sûr, ses souvenirs étaient toujours là, son désir de goûter à plus de mets humain également. Elle ne fera pas remarquer au shinigami sa métamorphose, s’il avait des questions, il restera avec jusqu’à ce qu’elle ait sa part du marché.

“L’humanité à en moyenne la vie bien facile en ces temps. Lorsque j’étais dans ce monde, on mangeait lorsqu’on le pouvait et on appréciait chaque boucher. J’ai l’impression que l'oisiveté à effacer de leur mémoire ces temps plus … Disons, restrictifs.”

Son oeil unique montait au niveau du shinigami, ou plutôt glissait vers lui, ils devaient être de la même taille maintenant, ce qui en soit restait petit pour un adjuchas.

“Shinigami, combien penses-tu qu’il existe d’humain dans ce monde? Des millions, des milliards peut-être ? De tous ces milliards d’humains, je pense que beaucoup se sont entretués, ou ont causé des millions de morts par avarice, haine ou nécessité. L’équilibre des âmes ne concerne d’ailleurs pas que cette espèce, mais où êtes vous lorsqu’une espèce animale disparaît à cause de ces humains ?”

Les propos étaient peut-être durs, mais elle n’avait aucune colère dans la voix. Dans sa longue chasse au Hueco Mondo, elle avait eu tout le temps du monde pour se questionner sur la nature du monde, plutôt que de chasser sans jamais réfléchir au pourquoi du comment. Il fallait dire que le temps dans le désert infini ne s’écoulait pas exactement de la même manière qu’ici.

“Vous ne semblez pas très au courant de l’affliction principale des nôtres. Vous avez des familles, la possibilité de transmettre votre héritage et vos connaissances à une génération future, de rester dans les mémoires pour des siècles et des siècles. Un hollow n’existe que par lui-même. Son plus grand trésor est son individualité, la seule chose qui distingue ceux qui évolueront de ceux condamné à devenir des bêtes sans cervelles.”

Disant cela, elle se dirigeait vers un stand de hotdog, son choix semblant fait. Elle profitait que le shinigami ne puisse parler en présence d’autres humains sans attirer l’attention pour continuer.

“Si nous arrêtons de manger, ce n’est pas la mort qui nous attend. C’est la régression. Perdre à jamais son individualité et être emprisonné dans une créature composée de tous ceux avec qui nous avons fusionné, pour virtuellement l’éternité. Vous avez une vie facile comparé à nous autres. Si vous décidez de trahir un de vos proches pour monter en autorité, c’est votre choix. Nous, c’est choisir l’enfer ou une amitié, et bien souvent, nos instincts prennent cette décision pour nous. Le goût n’a rien à voir là dedans.”

Forme : Lunar:

Elle s’attendait un peu à une réponse outrageante, mais le “je m’en foutisme” du shinigami était hors de ses pronostiques. Hors ne répondait donc pas tout de suite, croquant avant dans un hot dog qui lui avait été généreusement offert, parce qu’elle l’aurait volé sinon.

“Deux mondes, deux ambiances. Cela doit être agréable d’être l’espèce permise de tuer ou de laisser tuer. Quand on ajoute une âme à la nôtre, la balance est perturbée, mais quand vous ajoutez une âme à votre soul society, elle se porte bien.”

Elle manquait de s’étouffer à ce qu’il disait ensuite, enfin, cela impliquerait qu’elle ait des organes pour ça. Nan plutôt c’était purement dû au choc de la réponse. D’accord, elle comprenait mieux pourquoi ses compères détestaient ces gars-là.

“Je ne sais pas ce qu’un Yen est, mais vous feriez mieux de me les remettre. Si je ne doute pas que mes congénères associent leur cannibalisme inhérent à une soif de pouvoir, je suis pour ma part désintéressé du statut ou de la puissance venant avec nos évolutions. Je suis simplement ce que la nature a décidé que je fasse, et suis l’évolution de mon espèce de la même façon. “

Un second hot dog passait sous son masque pour disparaître dieu sait où, personne ne sera jamais sûr d’où il venait par ailleurs. L’adjuchas était elle en tout cas, très vexée que son comportement jusqu’ici impeccable dans le monde des humains lui valent tout de même d’être associée à une fêlée de la puissance.

“Tu ne pourrais pas être le plus loin du monde sur mon évolution. Ceci est une malédiction que je traîne depuis mes jeunes jours de hollow. Je suis dépendante de l’obscurité pour accéder pleinement à mes facultés. Cela inclut pour retrouver mon apparence originelle.”

Cette apparence féminine aux cheveux de feu n’étant nullement la sienne, probablement une farce cosmique d’une quelconque entité en ayant le pouvoir. Ce n’était en tout cas, pas drôle.

“Tu te prétends ouvert, shinigami, mais tu aimes te fier à tes aprioris. Si la puissance était tout ce que je recherchais, n’aurais-je pas fondu sur un humain aux pouvoirs spirituels développés en voyant que tu pouvais me voir ? Je ne critiques pas que tu les as, mes confrères comportent de sacrés spécimens, mais dans ce cas ne vante pas tes idées d’égalité parmi les espèces.”

Hors était assez dépitée, grignotant son hot-dog et roulant de l'œil vers le reste de la place. Les shinigamis n’étaient pas aussi réfléchis qu’elle l’aurait aimé, si elle prenait celui-là en exemple du moins. Tout ce qu’il disait n’était que de la pensée de surface, des anecdotes de barre ou de la philosophie d’oreiller. Un gâchis de leur longévité s’ils se contentent de suivre les ordres sans jamais les questionner.

“La philosophie est le meilleur moyen de passer le temps quand on vit aussi vieux que nous le devons. Cela permet d’avoir des conversations intéressantes lorsque ces dernières sont rares.”

Mais le faucheur semblait plus intéressé par cette malbouffe certe très bonne. Tant pis, l’adjuchas trouverait bien quelqu’un avec des opinions plus tranchées. Les demi-mesures n’étaient pas intéressantes, qu’elles soient d’accord avec elle ou pas, ce sont les personnes qui ont le plus de conviction qui se trouvaient être les plus intéressantes à écouter.

“La texture change, je penses préférer le croustillant des mets précédents, mais je vais devoir en essayer plus pour me faire un avis net dessus.”

Voyons voir, c’est vrai qu’il y avait tellement plus de choses à manger qu’il y a quelques heures. Sa prochaine sortie, elle attendra dans le garganta jusqu’à ce qu’il fasse nuit pour continuer.

“Effectivement vous rigolez ? Je ne vois pas la nécessité de préciser que vous riez quand le dit rire est assez vocal.”

Peut-être une coutume qu’elle ne connaissait pas. Quoi qu'il en était, elle allait devoir goûter chaque étale avant de rentrer ! En ramener un peu pour les autres adjuchas peut-être. Mais avant ça.

“Un instant, ne bougez pas.”

La louve humanoïde approchait, reniflant un instant le gigai pour se remémorer l’odeur et potentiellement le retrouver ou au moins le reconnaître. Son odorat était son sens le plus développé après tout, juste derrière sa vue.

“Voilà. Je ne vous retiens pas plus.”