Ashitaka Koka, Ace of clubs. [en cours]

Sissor Blades : Son medium est un pendentif. Celui se transforme en deux épées courbes qui peuvent parfaitement épouser l'une et l'autre, pour former une arme rotative à grand potentiel de pénétration. Elles reviennent toujours vers leur porteur, charge à lui de bien les rattraper (il peut donc rater son coup et se trouver désarmé). Connecté l'une à l'autre, et fidèles à leur porteur, elles peuvent s'avérer dangereuse à tenir -comprenez que les lames essayeront de vous attaquer. autant physiquement que mentalement.

Hallmark of scissor blade : Le porteur des épées se voit dans la possibilité de "sélectionner" une cible dans son champ de vision. Une marque se formera quelque part sur le corps de la cible. Quand il enverra ses lames, elles seront comme des armes à tête chercheuses, et prendront la direction de la marque laissé par la sélection de Kyoka. De plus, il est dans la possibilité de faire tourner ses lames à grande vitesse, pour les envoyer à des distances improbables, les deux lames n'étant pas sujette à la gravité terrestre.

Scissor blade:

C'est plutôt flegmatique, et fluide, qu'il marche à travers les rues de Tokyo aujourd'hui... Du haut de son mètre quatre vingt neuf, et de ses quatre vingt kilos de muscles entraînés à supporter les sévices, et la rigueur d'un combat à mains nues, il transperce la foule comme un fil à couper le beurre un jour de tartinade. La touffe de cheveux albâtres qui dépasse au loin, c'est lui. Coupe de cheveux en pétard pour un réveil en retard ? Ou alors il est sorti du plumard comme ça  ? En tout les cas, le type à le pas déterminé, rapide, mais flexible ; il frôle tout le monde sans les toucher, semblant habitué, voir expérimenté de cette façon de se déplacer en métropole. On croirait un de ses spectres, fantômes de la veille, ceux qui vous frôlent et qui vous font frémir, donnant la chair de poule quand vous en prenez conscience, et qui sont inatteignable, invisible à vos yeux. Aujourd'hui il pleut, alors il s'est octroyé le droit de sortir comme bon lui semble. Il n'est pas un oiseau, et son appartement n'est pas une cage dorée, mais quand on fait partie d’une société secrète, on évite l'hypercentre des cités en été.

Encore heureux qu'en cette période, c'est passé de mode les monstres comme lui. Et puis il sait ne pas se faire remarquer, avec un pas feutré mais rapide, comme avec une démarche lente et assurée. Il a cette démarche de fauve en cage parfois, quand il se prépare avant une opération, ou quand il fait les cents pas. C'est là qu'on voit le prédateur, sous la surface lisse de l'humain, c'est là qu'on remarque que l'atmosphère autours de lui, est plus compacte qu'ailleurs. Respirer en sa compagnie peu parfois être un écart que l’on ne peut se permettre.

Silhouette svelte et musclée donc. On sent l'accro aux endorphine et à l'adrénaline, qui fait beaucoup de sport, mais intelligemment, ne faisant pas gonfler les muscles, mais les renforçant via des mouvements quotidien, une routine bien rodée. Son visage est commun, si on compte pas cette cicatrice qui lui mange l'œil gauche. Sûrement un accident de la vie ? Ou bien un combat qui a mal tourné ? Son erreur est visible, son échec se reflète dans la glace à chaque fois  qu'il se lave les dents, ou rase ses joues et son menton ; Il semble par ailleurs s'entretenir tous les jours, jamais nous ne l'avons vu négligé.

Qu'il soit en civil, ou bien dans sa tenue de l'Ultima Necat, toujours cette sobriété, ce bon goût lui donnant du charisme... Seul chose qui ne change quasiment jamais, c'est le masque sur son visage, pour se prémunir de la pollution, retorque -t- il quand on lui pose la question.. Le gars à l'air malin, étincelle dans ces grands yeux noirs, qui vous sondent et vous décortiquent toujours à la moindre occasion, quand vous ne vous y attendez pas, comme s'il savait à l'avance quand vous allez le regarder... Dérangeant.

Autrement, c'est une odeur d'orange sanguine et d'agrumes en générale qui le suit, bien qu'il puisse aussi s'agir parfois d'un mélange de terre, de sang et de sueur. De par sa nature, sa condition et ses prérogatives, il est toujours prêt à tout, ses réflexes aiguisés comme ces deux mains sont capable de vous broyer, même sans user d'un quelconque pouvoir d'aucune sorte.

Pas le temps de ruminer, de glander ou de se branler intellectuellement sur le temps qui passe et qui ne reviendra jamais. Kyoka est une personne qui n'a pas le temps. Toute sa vie est chronométrée, tous ses emplois du temps chargés comme une mule un jour de Pâques. Une vraie piñata. Les fils qui le tiennent debout sont tous sauf ceux d'un fête enfantine, Kyoka est le genre de gars qu'on laisse jamais tranquille, toujours un truc à lui demander, un nouveau contrat, une nouvelle tête à chasser. Militaire de formation, il fut dans les services spéciaux de l’empereur, comme simple agent. Un poste à lourde responsabilités quand même ... Faut pas se louper quoi. Il vivait dans une certaine routine rassurante, toujours les mêmes gens qu'on voit, toujours les mêmes mains qu'on serre, toujours le train train qui passe et qui revient. Les mêmes invités qu'on doit sécurisé, fouillé parfois, avec beaucoup de difficulté et un grade qui va avec le manque de vie perso.

Après, Kyoka c'est le genre à vivre pour son clan , en règle générale. Il n'a pas trop de vie privée, n'a pas trop d'amis, ni trop d'amour non plus. C'est à peine si quelques femmes traversent sa vie, et c'est toujours rapidement, sans jamais le connaître vraiment, ni l'accepter comme il est non plus : Pas très causant l'animal, il aime pas revenir sur le passé, ni se répéter plusieurs fois, peu lui importe que vous ne connaissiez pas le contexte, ni son passé, ni que vous ne compreniez tout ce qu'il dit, son égoïsme sur ce point est cruel... Il aime l'originalité, et ne dira jamais deux fois la même chose, même à deux personnes différentes.

Pas beau parleur, il reste charismatique. Il a un genre de magnétisme, une façon de parler toute feutrée, comme s'il est l'incarnation d'un chat, et qu'il miaule plus qu'il ne parle. Niveau qualité, le type reconnaît bien volontiers ses erreurs, et ne s'énerve que très très rarement. Pas susceptible. Pas colérique. Une volonté froide l'anime pourtant. Et la vengeance se mangeant toujours à température négative, n'est-il pas plus à craindre que n'importe quel entêté qui laisse vagabondé ses émotions ? Les épaules solides, il sait encaisser les coups, et les rendre aussi. Il a du cran. On lui dit souvent qu'il est chanceux, mais il est de ceux qui pensent que la chance, ça se provoque. Après tout la vie c'est quoi, si ce n'est une suite de choix ?

Entraîné et endoctriné pendant de longue années par l'armée, il a été un bon toutou. Puis vinrent les pouvoirs, et l’association à l’organisation, et le quotidien qui change du tout au tout ... Il saisit l'opportunité pour ne plus revoir les mêmes têtes, les mêmes mains, les mêmes responsabilités...

Il disparut des écran radar un long moment.
Peut être pour ça qu'on le surnomme tristement « Obake ».

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Minimum 30 lignes complètes.