Le feu n'éteint pas le feu

En l’absence d’événement, le temps pouvait parfois paraître long au Hueco Mundo, même avec un numéro d’assigné. Au sein du palais, Aviela en regrettait presque l’incursion des Shinigami, qui avaient au moins permis de mettre un peu d’animation dans ce monde. Le calme avant la tempête les humains disaient. Peut-être cela s’appliquait-il en ces instants un peu troubles. Les Dieux de la Mort qui commençaient de nouveau intéressant au Monde Creux était possiblement un signe que l’éternelle guerre allait de nouveau se réveiller.
Avec un troisième acteur au sein de celle-ci, le groupuscule d’humains s’étant formé pouvant former une nouvelle menace, apportant ainsi un peu de nouveauté dans ce conflit millénaire.

Et cela n’était que sur le plan global. D’un point de vue plus personnel, elle avait également ses préoccupations à gérer. Comme, par exemple, le retour d’un ancien Dieu auquel elle avait été, bien malgré elle à l’origine, affiliée par le passé. Ce dernier occupant à ce jour le rang de Primera Espada ne signifiait pas forcément une bonne chose, et elle avait pourtant contribué, par son abandon, à lui donner cette place.
Nul mouvement de sa part ne s’était fait connaître concernant la Sorcière depuis, mais elle restait sur ses gardes. N’était ce pas là un requis afin de continuer à survivre ? Cette nouvelle occasion qui lui avait donné, elle n’allait pas laisser un autre Revenant risquer de la perturber.

Il aurait été possible également qu’il n’ait nul intérêt particulier à mon encontre. Qu’envisager cette possibilité était idiot de ma part et que c’était pour cela que seul le silence avait suivi. Je n’étais rien à ses yeux à l’époque et, malgré ce qu’il avait pu voulu entendre lors de notre affrontement, cela pouvait encore être le cas en ce jour.
Je n’y croyais bien entendu pas, mais cela restait une possibilité. Improbable, assurément, mais une possibilité malgré tout.
Et, soyons francs, je n’aurai pas dit non à me tromper pour une fois.

En ce jour, un simple élément pouvant être anodin vint perturber le quotidien de l’Octava Espada au sein du Hueco Mundo. L’un des gardes du palais vint la quérir, lui signifiant invité de marque souhaitait la voir. Il aurait été délicat de refuser la rencontre. Et idiot, également. Refuser d’en savoir plus sur les attentions du concerné était une erreur d’imbécile complet.
Et, s’il y avait bien une chose qu’Aviela n’était pas, c’était idiote. Sans forcément se précipiter, elle décida donc de ne pas faire attendre le visiteur, allant le rejoindre là où il lui avait été indiqué d’attendre. Arrivée sur place, ce fut avec son habituel sourire qu’elle vint à sa rencontre.

>> Le Primera Espada qui vient directement voir un numéro inférieur ? Que me vaut donc cet honneur.

Pas besoin d’être l’individu le plus doué en psychologie pour comprendre à quel point ses mots sonnaient faux. Pas d’agressivité, simplement la certitude que ces rangs n’étaient en rien absolus à ses yeux.

En dépit de sa désinvolture apparente, Artemio s'était assuré de rendre sa compagnie aussi inconfortable qu'il le pouvait à quiconque aurait le malheur de se tenir un peu trop près. Ainsi les gardes en charge de la porte suaient-ils à grosses gouttes de devoir supporter son aura suffocante, sceller son feu dans sa lame ne l'empêchant pas de continuer à émettre une intense chaleur.
Heureusement pour eux, il n'eut pas très longtemps à attendre avant que celle qu'il était venu quérir ne se présente à lui. Avec malice, il dissipa alors la canicule artificielle qu'il faisait s'abattre sur les malheureux, lesquels manquèrent de défaillir sous l'effet de ce soulagement qu'ils n'espéraient déjà plus.
Ce n'était pas comme s'il avait la main sur eux ; qu'y pouvait-il, si sa seule présence les mettait mal à l'aise, après tout ? Sans doute ne l'auraient-ils même pas laissé pénétrer en ces lieux s'il n'avait pas hérité du chiffre un - s'ils ne savaient pas lui devoir le respect, que cela leur plaise ou non.
D'un signe de la main, il leur indiqua qu'ils pouvaient disposer ; libre à eux de suivre ou non son conseil, ils n'importaient déjà plus à ses yeux.

▬ Et bien justement, puisque je suis Primera Espada, il est normal que je rende visite à mes collaborateurs, n'est-ce pas ? Et puis, c'était l'occasion ou jamais de voir votre fameux palais d'un peu plus près... répliqua-t-il avec un fiel tout aussi mal dissimulé malgré son sourire.

Pour l'un comme pour l'autre, il ne servait plus à rien de jouer la comédie : il n'y avait plus d'apparences à sauver. Du moins, pas à ce sujet. Quiconque avait été présent ce jour-là pour assister à leur duel savait les mots qui avaient été échangés, et, par conséquent, que leurs relations n'étaient pas au beau fixe. Et si l'animosité n'était alors qu'à sens unique, Aviela s'était assurée de la rendre réciproque, par ses mots comme par ses actes.
Bien sûr, avoir l'envie farouche de la réduire en cendres n'empêchait pas de rester courtois.

Si prestigieux que soit son nouveau statut, il n'avait fait aucun effort pour mieux le représenter, faisant toujours disparaître sa silhouette malingre sous cette cape informe.
Cependant, elle était bien placée pour savoir que le simple fait de n'avoir pas vue sur ses mains avait de quoi lui donner des raisons d'être inquiète, surtout avec la vitesse à laquelle il pouvait forme un Cero ou autre arcane dont il avait le secret. Le faire dans un tel endroit ne serait certes pas sans conséquence, mais quelle garantie avait-elle qu'il ne soit pas prêt à de telles extrémités, après le sale tour qu'elle lui avait joué ?

▬ Et puis, tu es partie un peu précipitamment, la dernière fois, reprit-il en avançant dans sa direction, s'enfonçant un peu plus loin dans le domaine de La Cámara. Je me suis dit que nous devrions peut-être finir notre conversation, tu ne crois pas ?

Difficile de passer à côté du réchauffement climatique qui s’opérait à La Cámara. Surtout lorsque l’on est une adepte des températures plus basses. D’ordinaire, la Grue aurait ignoré la présence et laissé à ses comparses le soin de s’occuper d’accueillir l’intrus comme il se devait. Mais elle était de l’Espada dorénavant et elle ne pouvait donc plus se permettre de rester sur le banc de touche, les yeux clos à ne penser qu’à elle-même.

Qu’il était fort déplaisant de se rapprocher de l’origine de cette déplaisante montée de chaleur. Heureusement qu’elle se dissipa, laissant alors place à une voix bien connue. La sorcière avait de la visite apparemment. En s’approchant, Grey reconnu alors celui qu’elle avait vu devenir Primera. Intéressant. S’il s’agissait d’un rendez-vous privé, elle ne s’en rendait pas compte. La Grue solitaire avait encore bien du mal à reconnaître les signes, ce n’était pas faute d’essayer de se sociabiliser pourtant.

« C’est une réunion d’Espada ? Aurais-je manqué l’invitation ? »

Le ton est doux, presque mielleux alors que son visage reste impassible. Presque désinvolte, elle n’attend pas qu’on lui propose de rester ou qu’on la chasse pour aller s’installer dans le premier fauteuil venu. Les jambes sont croisées tandis que ses bras prennent place sur les accoudoirs.

« Nous n’avons pas été officiellement présentés, je suis Asteria »

Et de ses doigts, elle indique le nombre sept.

La politesse réciproque qu’il présentait semblait également aller de paire avec la même fausseté qu’elle même faisait preuve. Si la fois précédente cette opposition paraissait surtout physique de part la nature même de ce qui les avait poussé à se rencontrer de nouveau, il était évident qu’en venir à l’affrontement ouvert n’était le terrain de prédilection ni de l’un, ni de l’autre.
Au moins, sa seule présence semblait bien indiquer qu’il ne comptait nullement en rester là où ils s’étaient arrêtés la dernière fois. Elle lui avait donné la victoire, et ainsi obligé à se retrouver sur le devant de la scène. La plupart n’auraient même pas perçu cela et se seraient contenté d’en déduire leur supériorité. L’on aurait pu croire qu’un ancien Dieu, objet de culte, apprécie cette position. En un sens, la plus haute à laquelle il pouvait actuellement prétendre au sein du Hueco Mundo.

Elle pourrait parier que ce n’était pas aussi simple. Peut-être même cela avait-il un lien avec le fait qu’un Arrancar comme lui soit réfugié au sein de la Escoria, généralement composée d’être n’ayant pas évolués à ce stade.
A moins qu’il ne soit simplement dit qu’il était plus simple de dominer la vermine plutôt que l’élite. Une telle baisse de ses standards n’était pas quelque chose qu’elle-même accepterait, mais il était évident d’une chose. Au-delà de leurs capacités et de l’attitude qu’ils pouvaient présenter, les deux utilisateur du feu n’étaient pas similaires.

>> Eh bien, qui serai-je pour refuser la conversation au Primera Espada alors qu’il se présente ainsi devant moi ?

D’une même sourire empli d’hypocrisie, elle l’invita à le suivre. Pour le coup, ses mots étaient hélas vrais. Il serait malvenu de le renvoyer chez lui. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui manquait.
Ce fut ainsi qu’ils s’installèrent dans une pièce dont le confort était certainement bien supérieur à ce à quoi il devait être habitué. Et, alors qu’elle s’apprêtait à reprendre la parole, un événement imprévu vint perturber cette rencontre.

Asteria. L’actuelle Séptima Espada, et une autre représente de La Cámara au sein de cette dernière. Il serait faux de dire que l’on soit amies. Mais une certaine entente s’était faite. Nous partageons certaines visions et notre dernière conversation n’avait pas donné naissance à une animosité. Du moins c’était l’impression que j’avais eu.
N’étant pas dans sa tête, peut-être étais-je en présence d’une reine de la dissimulation. Pour l’heure, je préférais ne pas le supposer. Et, dans tous les cas, je ne pouvais que me dire que sa présence n’était pas une mauvaise chose.
Artemio n’était pas un imbécile et s’il avait une idée derrière la tête, peut-être allait-il y réfléchir à deux fois avant d’agir.

Ce fut donc avec un grand sourire, pour le coup paraissant déjà plus sincère que ceux qu’elle pouvait adresser à leur invité, qu’elle répondit à la nouvelle venue.

>> Eh bien, si ça ne l’était pas, je pense que c’est maintenant le cas ! Il me semble qu’Artemio souhaitait évoquer de vieux souvenirs, cela sera donc l’occasion d’en effet faire plus ample connaissance !

S’amusait-elle de la situation ? Certainement plus qu’elle ne le devrait, en effet.

D'aucuns se seraient abstenus d'entrer de la sorte dans le bastion d'un autre faction, pour la bonne et simple raison qu'ils pourraient ne jamais en ressortir.
Les accords passés par les quatre plus puissants - les quatre « rois », comme diraient certains, en dépit du fait qu'ils comptent au moins une reine - persuadaient généralement la plupart de se tenir à carreau, mais pas tous. Oh que non.

Les Hollows restaient des créatures profondément égoïstes ; aussi, s'ils voyaient l'occasion de prendre l'avantage sur leurs rivaux sans qu'on le leur reproche, il fallait s'attendre à ce qu'ils la saisissent sans se poser de questions. Un meurtre n'en était qu'un que si l'on était incapable de cacher le corps - ce qui était rarement un problème quand on pouvait le dévorer intégralement. Les inimitiés naturelles continuaient de suivre leur cours ; si elles devaient se régler, ce serait à l'abri des regards et non plus en place publique, voilà tout.

Pour sa part, Artemio savait ne plus avoir à les craindre : si la puissance était déjà une sécurité en soi, et qu'il en avait bien assez pour se sentir en confiance, son statut le rendait intouchable.
Parce qu'il était Espada. Primera, qui plus est.
S'en prendre à lui, c'était s'en prendre à l'Acuerdo, dont il était devenu le représentant. Qui oserait donc s'y risquer, surtout sans certitude de réussir à s'en débarrasser ?
Bien sûr, c'était hélas également valable pour Aviela. Même si elle ne portait « que » le numéro 8, c'était suffisant pour qu'il ne puisse pas l'exterminer sur place comme il l'aurait fait à une époque. Fort heureusement, ce n'était pas le seul moyen qu'il avait de lui faire payer son impudence.

▬ Je te suis, ne t'inquiète pas... répondit-il donc, lui emboitant le pas au grand soulagement des gardes, déjà au bord de l'évanouissement.

Comme l'on pouvait s'y attendre, le sanctuaire de La Cámara était à l'image de ses occupants : tape à l'œil et inutilement prétentieux. Le temps qu'il avait fallu à sa subalterne - d'hier comme d'aujourd'hui - pour arriver jusqu'à lui lui avait amplement suffi à le réaliser. Aussi ne prêta-t-il aucune attention au décor alors qu'il la suivait dans le dédale des couloirs. Si d'aventure il devait ne pas retrouver son chemin au moment de la sortie, il pourrait toujours créer le sien...

▬ On ne se refuse rien, à ce que je vois... Enfin, j'imagine que tant qu'à rester terrée ici, mieux vaut que ce soit confortable, n'est-ce pas ? commenta-t-il d'un air moqueur.

Et à peine l'eut-il fait qu'une autre présence se manifesta. Et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agissait là de l'un - ou plutôt l'une - des autres « heureux élus » désignés à la suite du tournoi, comme elle ne tarda pas à le préciser d'elle-même.
Artemio ne vit pas d'inconvénient à la laisser se joindre à eux ; après tout, une fois encore, il n'avait plus rien à cacher, le mal était déjà fait. Quand Aviela l'avait exposé aux yeux du Hueco Mundo entier, il y avait eu des dizaines d'yeux pour le voir, d'oreilles pour l'entendre. Quelle différence cela faisait-il, qu'ils soient seuls ou non ? N'ayant rien contre elle personnellement, il se para d'un sourire affable avant de se présenter.

▬ Enchanté de te connaître, Asteria. Je suis Artemio, le Primera Espada. À ces mots, il décocha à son ancienne collaboratrice un regard plus noir que la nuit permanente qui régnait à l'extérieur. Cela ne dura qu'une fraction de seconde. Comme le disait Aviela, nous sommes de vieux amis, elle et moi. Bien sûr, cela ne veut pas dire que tu ne peux pas te joindre à nous... Je lui disais justement que c'était un beau palais que vous aviez là. C'est la première fois que j'y mets les pieds.

Et il serait encore plus beau dévoré par les flammes.

On ne la chasse pas, au contraire, elle est plutôt bien accueillie. Tant mieux car elle n’aurait pas très bien pris l’inverse. Dans son idéologie, le savoir, c’est le pouvoir, alors elle souhaite davantage être au courant de ce qu’il se passe, ce qui peut se tramer ou ce qui a pu être. Connaître les intention du nouveau Primera est aussi l’un de ses objectifs. Même si l’Acuerdo apporte un semblant de paix entre les clans, il est important de savoir si les Espada ont en tête de préserver ce fait, ou au contraire s’ils cherchent à l’ébranler de l’intérieur.

« Enchantée également. En effet, rare sont ceux qui viennent nous rendre visite. Plus rare encore, ceux qui repartent… Vivants. »

Il n’y a pas la moindre menace dans son ton, ni même sur son visage. Pas de joie morbide non plus. C’est comme si elle n’énonçait là qu’un fait divers. Probablement que c’est ce qu’elle pense d’ailleurs, on ne peut pas vraiment savoir au travers ce masque de neutralité qu’elle affiche. Mais dans les faits également, les visites qui leurs sont rendues sont tout aussi rarement amicales, alors il est normal que celui qui cherche la bagarre la trouve. Heureusement, ce n’est pas le cas de leur présent invité. L’Argentée n’aime pas avoir à se salir les mains.

« Vous venez voir votre vieille amie donc ? De vieux souvenir à se remémorer peut-être ? »

Il est temps. Temps d’en apprendre un peu plus sur la raison de cette visite. En même temps, elle observe en coin l’attitude de la sorcière. Cela peut être intéressant, voire même divertissant.

Amis. Un mot qu’elle ne se serait pas attendue à ce qu’Artemio emploie pour désigner la relation pouvant exister entre eux. Ni qu’elle aurait elle-même utilisé. Sauf dans le cas précis qu’était l’évident usage de ce jour. Une profonde ironie. Peut-être une façon de souligner le mépris qui pouvait exister en un sens ou de l’autre, le tout en ne le mettant pas directement aux yeux de la nouvelle invité.
Ce jeu qui s’enclenchait promettait d’être plutôt intéressant. Une danse où chacun chercherait à prendre l’ascendant sur l’autre, Asteria servant de témoin, plus ou moins consciente. Il fallait bien dire que cette chorégraphie était bien plus au goût de la Bruja que celle qu’ils avaient partagés aux yeux de tous lors du tournoi.
De celle-là, elle ne retenait véritablement que l’issue, évidente cause de la visite de ce jour.

>> Il faut dire que nos « retrouvailles » durant le tournoi furent une surprise, partagée si je peux me permettre la supposition. L’issue l’a beaucoup moins été. Après tout ces années, même sans avoir pu toutes les vivre, ma force n’est visiblement pas encore à la hauteur…

Dans une espèce comme la leur, admettre une faiblesse n’était pas forcément commun. Ni bien perçu. Un véritable combattant ne le ferait certainement jamais. Mais si Aviela possédait d’une évidente fierté, elle savait cependant la placer. Elle ne s’était jamais présentée en véritable guerrière et la ruse avait toujours été une de ses armes les plus redoutables.
Après tout, c’était en jouant sur ce terrain qu’elle avait pu faire la connaissance du Porteur de Flamme, survivre – au moins un temps – et évoluer. Ce pourquoi elle n’avait pas non plus brigué la place de Primera.
L’ombre avait ses avantages et occuper la première place de l’élite n’était guère compatible. L’invité du jour était bien placé pour le savoir.

>> Je dois dire être bien curieuse de la raison exacte de ta venue également. Je me doute bien que ce n’est pas pour admirer la beauté de l’architecture. Serait-ce tout simplement car nos retrouvailles t’ont fait comprendre que je te manquais ? J’espère que non, je ne suis bien entendu pas digne d’un tel honneur.

Même sans connaître le détail du passif entre les deux, même Asteria n’aurait aucun mal à saisir la fausseté de cette dernière affirmation, qu’elle délivrait avec un large sourire, tout aussi peu sincère. Elle s’amusait de la situation, bien que ne serait pas contre que la discussion se lance réellement.
Une bonne entrée était toujours appréciable, mais rien ne valait le plat principe, et elle était bien curieuse de voir ce que le Primera Espada avait pu préparer en ce sens.