Kyōakusei Kenshirō
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Gobantai
Dim 2 Oct - 15:06 - Second to None
Kenshirō était un peu morose pour une fois. Il fallait dire que depuis qu’ils avaient rejoint l’Académie avec Mizuki, les choses avaient pas mal changé. Jusque là, ils avaient toujours été seuls, soudés face au mode et aux défis qu’ils pouvaient rencontrer. Se débrouillant plutôt pas mal par rapport aux standards des districts fréquentés du Rukongai, il pouvait tout à fait se comporter en héros à ses yeux. Faire ce qu’il fallait pour qu’elle ne manque jamais de rien, et avec la classe en plus. Il se sentait un peu moins indispensable, mais surtout moins brillant, ce qui ne lui ressemblait pas du tout.
Ce jour-là, Kyōken avait donc décidé d’observer un peu. Les étudiants plus avancés, mais aussi ceux de sa propre année et qui faisaient partie de ce que l’on appelait « la première classe », soit les plus doués de la promotion. « Du moins pour l’instant » se promettait-il, car c’était bien là que le bât blessait : il n’en faisait pas partie. Pourtant il était le meilleur, ça c’était sûr, il ne pouvait pas admettre que ce point soi remis en cause. C’est juste qu’ils lui chauffaient momentanément la place, le temps qu’il apprenne encore quelques ficelles.
Peut-être le moment aussi de faire le point. Un an déjà qu’il avait intégré l’Académie. Et le seul domaine où il se démarquait était le combat au sabre… Les cours théoriques ? Rien à péter ! Le Kidō ? Même pas en rêve. Le Hakuda et le Hohō ? Il commençait un peu à comprendre le truc, mais c’était pas si évident. Parmi les enseignements de base, son intérêt restait plutôt maigre donc, même s’il s’appliquait beaucoup lors des sessions de Jinzen, la communication avec son Zanpakutō lui semblant primordiale. Il y avait déjà fait de bons progrès, et ne quittant jamais sa lame était déjà parvenu à lui obtenir son nom. Aussi n’hésitait-il pas à afficher fièrement son katana droit dont la garde était absente, différent nettement des asauchi classiques et prouvant donc ce talent précoce qu’il avait.
Mais il regardait les autres de son année, là sur ce terrain d'entraînement en plein air, tellement plus doués qu’ils avaient des cours séparés du reste de la masse. Ça blablatait, tendait les doigts et puis paf, plus de cible. Et il n’y comprenait rien. Si on le lui demandait, il aurait à cœur de dire qu’il pourrait détruire la cible tout pareil avec sa lame et que donc cela n’avait pas d’intérêt. Mais au fond, c’était plutôt une forme de jalousie et d’aigreur qu’il ressentait, de n’être pas capable d’en faire autant.
Ce jour-là, Kyōken avait donc décidé d’observer un peu. Les étudiants plus avancés, mais aussi ceux de sa propre année et qui faisaient partie de ce que l’on appelait « la première classe », soit les plus doués de la promotion. « Du moins pour l’instant » se promettait-il, car c’était bien là que le bât blessait : il n’en faisait pas partie. Pourtant il était le meilleur, ça c’était sûr, il ne pouvait pas admettre que ce point soi remis en cause. C’est juste qu’ils lui chauffaient momentanément la place, le temps qu’il apprenne encore quelques ficelles.
Peut-être le moment aussi de faire le point. Un an déjà qu’il avait intégré l’Académie. Et le seul domaine où il se démarquait était le combat au sabre… Les cours théoriques ? Rien à péter ! Le Kidō ? Même pas en rêve. Le Hakuda et le Hohō ? Il commençait un peu à comprendre le truc, mais c’était pas si évident. Parmi les enseignements de base, son intérêt restait plutôt maigre donc, même s’il s’appliquait beaucoup lors des sessions de Jinzen, la communication avec son Zanpakutō lui semblant primordiale. Il y avait déjà fait de bons progrès, et ne quittant jamais sa lame était déjà parvenu à lui obtenir son nom. Aussi n’hésitait-il pas à afficher fièrement son katana droit dont la garde était absente, différent nettement des asauchi classiques et prouvant donc ce talent précoce qu’il avait.
Mais il regardait les autres de son année, là sur ce terrain d'entraînement en plein air, tellement plus doués qu’ils avaient des cours séparés du reste de la masse. Ça blablatait, tendait les doigts et puis paf, plus de cible. Et il n’y comprenait rien. Si on le lui demandait, il aurait à cœur de dire qu’il pourrait détruire la cible tout pareil avec sa lame et que donc cela n’avait pas d’intérêt. Mais au fond, c’était plutôt une forme de jalousie et d’aigreur qu’il ressentait, de n’être pas capable d’en faire autant.
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