Naoki Shiori
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Sam 24 Sep 2022 - 23:02 - Un trésor de sérieux pour la trésorerie
Pour une fois, je sortais le nez de la paperasse, même si ça avait encore été un document qui m’avait motivé pour l’entreprise de ce jour. Seulement, cette fois, loin des affaires administratives qui me chargeaient l’esprit, je tombais sur une annonce qui concernait quelques formes de recrutement au sein de l’association des femmes shinigami. Par déformation professionnelle, je trouvais là une belle opportunité de m’intégrer dans un terreau de relations qui me verrait m’enrichir d’informations bien utiles à prendre le pouls au sein du Seireitei. En effet, les femmes possédaient cette qualité qu’elles aimaient partager à qui le voulait leurs expériences de vie. Je notais d’ailleurs en compilant certains dossiers qu’une membre du Nibantai avait déjà franchi le pas de l’adhésion pour devenir la Vice Présidente de cette association.
En soi, j’aurais pu me dire que cette dernière serait bien suffisante à transmettre les renseignements utiles à l’exercice de nos prérogatives. Sans doute, elle-même devait s’être inscrite pour ces raisons. À la vérité, je trouvais là une bonne occasion de me décharger les pensées dans une activité sociale qui me ressortirait un peu la tête d’affaires toutes plus pesantes les unes que les autres. De toute manière, à en juger la récente expérience qui m’avait vue copiner avec une fouteuse de trouble dans mon bureau, j’eus la puce à l’oreille qu’il était temps de chercher à se faire des amis par des procédés peut-être plus conventionnels.
Motivée à cette fin, j’avais embarqué avec moi quelques références qui, je l’espérais, suffiraient à convaincre la présidente en titre des bénéfices que je pouvais leur apporter. En effet, j’avais vu en écumant l’annonce qu’une place de trésorière était vacante. Or, mon parcours au sein de la deuxième division m’avait permis de développer des compétences de gestion avec une déontologie rares dans le milieu. Tandis que je m’avançais dans les rues du Gotei 13, je m’interrogea fugacement sur le trop grand sérieux que j’investissais dans cette histoire. Enfin, je fonctionnais ainsi. Si je ne m’occupais pas en des activités qui ennuieraient n’importe qui, je ressentais comme un vide en moi. Après tout, n’était-ce pas ces efforts qui m’avaient vu gagner une reconnaissance plus commode à protéger un cadre de vie plus normal que tout ce que j’avais espéré ?
Consciencieuse, je suivis à la lettre les quelques consignes que j’avais glané ci et là afin de prendre rendez-vous avec la nommée Yane. J’ignorais alors à quel genre de personnalité j’aurais affaire, si bien que pour un peu, je ressentais l’ombre d’une nervosité. Pourtant, pour les habitudes qui me conduisaient à fréquenter les éléments les plus dangereux de la Soul Society, il n’y avait guère vraiment de raison de me faire des soucis. Mais, et si je me faisais rejeter ? Cette crainte silencieuse m’amènerait inconsciemment à redoubler d’attention sur le protocole. Aussi, lui montrerais-je l’apparence d’une femme se démarquant par deux petites cornes au front. Cette excentricité de côté, je ne possédais rien de vraiment remarquable si ce n’était mon brassard qui attestait de mon rang au sein de la division. Quelques bracelets et colliers de basse facture, que l’on pouvait parfois trouver chez des habitants des districts modestes, venaient orner mes poignets ainsi que mon décolleté.
Entrant dans le bureau de cette présidente mystérieuse, je lui adressais mes plus courtoises présentations, mes documents sous le coude.
– Êtes vous bien la présidente de l’association ? Je me présente, Shiori Naoki, Fukutaicho au Nibantai. J’ai vu par hasard que vous cherchiez toujours une trésorière, cette offre est-elle toujours d’actualité ?
Intérieurement, je stressais un peu. J’aurais l’air bien bête si la place n’était plus vacante. Enfin, je verrais bien assez vite de quoi il retournait.
En soi, j’aurais pu me dire que cette dernière serait bien suffisante à transmettre les renseignements utiles à l’exercice de nos prérogatives. Sans doute, elle-même devait s’être inscrite pour ces raisons. À la vérité, je trouvais là une bonne occasion de me décharger les pensées dans une activité sociale qui me ressortirait un peu la tête d’affaires toutes plus pesantes les unes que les autres. De toute manière, à en juger la récente expérience qui m’avait vue copiner avec une fouteuse de trouble dans mon bureau, j’eus la puce à l’oreille qu’il était temps de chercher à se faire des amis par des procédés peut-être plus conventionnels.
Motivée à cette fin, j’avais embarqué avec moi quelques références qui, je l’espérais, suffiraient à convaincre la présidente en titre des bénéfices que je pouvais leur apporter. En effet, j’avais vu en écumant l’annonce qu’une place de trésorière était vacante. Or, mon parcours au sein de la deuxième division m’avait permis de développer des compétences de gestion avec une déontologie rares dans le milieu. Tandis que je m’avançais dans les rues du Gotei 13, je m’interrogea fugacement sur le trop grand sérieux que j’investissais dans cette histoire. Enfin, je fonctionnais ainsi. Si je ne m’occupais pas en des activités qui ennuieraient n’importe qui, je ressentais comme un vide en moi. Après tout, n’était-ce pas ces efforts qui m’avaient vu gagner une reconnaissance plus commode à protéger un cadre de vie plus normal que tout ce que j’avais espéré ?
Consciencieuse, je suivis à la lettre les quelques consignes que j’avais glané ci et là afin de prendre rendez-vous avec la nommée Yane. J’ignorais alors à quel genre de personnalité j’aurais affaire, si bien que pour un peu, je ressentais l’ombre d’une nervosité. Pourtant, pour les habitudes qui me conduisaient à fréquenter les éléments les plus dangereux de la Soul Society, il n’y avait guère vraiment de raison de me faire des soucis. Mais, et si je me faisais rejeter ? Cette crainte silencieuse m’amènerait inconsciemment à redoubler d’attention sur le protocole. Aussi, lui montrerais-je l’apparence d’une femme se démarquant par deux petites cornes au front. Cette excentricité de côté, je ne possédais rien de vraiment remarquable si ce n’était mon brassard qui attestait de mon rang au sein de la division. Quelques bracelets et colliers de basse facture, que l’on pouvait parfois trouver chez des habitants des districts modestes, venaient orner mes poignets ainsi que mon décolleté.
Entrant dans le bureau de cette présidente mystérieuse, je lui adressais mes plus courtoises présentations, mes documents sous le coude.
– Êtes vous bien la présidente de l’association ? Je me présente, Shiori Naoki, Fukutaicho au Nibantai. J’ai vu par hasard que vous cherchiez toujours une trésorière, cette offre est-elle toujours d’actualité ?
Intérieurement, je stressais un peu. J’aurais l’air bien bête si la place n’était plus vacante. Enfin, je verrais bien assez vite de quoi il retournait.
