Kyōakusei Kenshirō
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Gobantai
Dim 11 Sep - 11:05 - Mugen no Shinkusenjō no Sekai
Mugen no Shinkusenjō no Sekai - En Bankai, la zone de combat voit pleuvoir des lames et armes de toutes sortes, tandis que le ciel se teint de cuivre et de sang. Ces lames ne répondent pas aux lois du monde physique, si bien qu'il ne sera pas possible pour sa victime de s'en saisir. Il passera juste au travers, sans plaie ni douleur, bien que réellement affligé d'une blessure retorse. Ce cimetière d'épée est la transposition de son monde intérieur, et son pouvoir lui permet de les manipuler : les utiliser simplement (possibilité de frapper sur le plan physique si c'est lui qui le décide), les faire pleuvoir comme tant de charognards fondant sur leur proie, ou même les agglomérer pour infliger de plus grosses offensives encore.
Un déplacement à l’orée de son champ de vision. Furtif, si léger que l’on s’en demande s’il s’est réellement produit. Il ne tourne même pas la tête. Ce pourrait être simplement un jeu de son esprit, une impression pour finalement constater qu’il n’y avait là rien de plus ni de moins que l’instant d’auparavant. Mais s’il ne cherchait pas à en avoir le cœur net, c’était tout simplement car c’était un phénomène qui s’était déjà trop souvent produit dernièrement. Aussi Kyōken attend se contente de se conforter dans sa position. Si elle venait lui rendre visite aussi discrètement pour disparaître aussitôt, il faudrait bien un moment qu’il aille la déloger lui-même, n’est-ce pas ? Et pour le Jinzen, mieux valait être bien confortablement installé. Son katana droit dépourvu de garde est sorti au clair, posé en travers de ses cuisses. Glisse les doigts d’une main le long de l’acier, tandis que de l’autre côté il enroule la cordelette pendant du pommeau autour de son index, son pouce jouant sur le petit disque de métal sombre qui s’y trouve au bout.

Il ne faut qu’un bref instant pour qu’il rejoigne son monde intérieur. « Home sweet home » comme on dit, sauf que l’endroit n’a rien d’accueillant. Au moins est-il familier, par les fréquences de ses entraînements en ces lieux. Son monde intérieur était un cimetière d’épée, l’illustration de vestiges d’un champ de bataille à l’aube, le ciel allant jusqu’à se teindre de cuivre pour représenter le sang qui avait coulé. Raikōenjīro, Aube Sanguine, Aurore Carmine… Mais lorsqu’il s’adressait à elle, il disait plus simplement...
- - Enjiiiiiiiiii ! Je sais où tu te caches. Viens ici que j’te b-
- Tu me cherchais… ?
- Oh, Enji. Quand disparaîtront tous ces nuages ?

Un déplacement à l’orée de son champ de vision. Mais cette fois-ci il savait qu’elle serait là, qu’elle resterait là lorsqu’il se retournerait pour lui faire face. Se tenant là face à lui, comme sortie de nulle part. Radieuse et mortelle… Quoi que bien moins radieuse désormais, elle avait quelque chose d’angoissant sous ce ciel assombri et cette éclipse annulaire. Dernièrement, ce monde avait changé. Peu à peu, comme si quelque chose se préparait… Est-ce qu’il était supposé commencer à flipper ?
- - Tu n'as pas encore réalisé, alors...
- Réaliser quoi, Enji ? Où tout ça nous mènera à partir d'ici ?
- Peut-être est-ce temps de nous dire aurevoir...
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