Serizawa Miyu
Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Mar 26 Sep 2023 - 19:50 - Choisis bien ton poison [PV Tanjô]
Le top de la pause clope, c’est lorsqu’elle récompense un sprint en speed dans les tâches d’une journée qui promettait de répéter des habitudes renouvelées de couche-tard et lève-tôt. La cerise sur le gâteau ? Lorsqu’une sortie promise à 18h en récompense pour de justes efforts se voyait retardée sous l’effet d’une convocation surprise d’un supérieur qu’il serait idiot d’ignorer. Le nouveau King of Cups souhaitait me rencontrer. Rien de plus naturel au regard de mon passif lorsque je réalisa mes premières armes sur le terrain.
Inspirant une profonde bouffée de fumée que je gardais quelques secondes dans les poumons, je prenais plaisir à consumer mes vieilles années pendant ma jeunesse. Je n’avais de toute manière pas l’intention de faire de vieux os. Je laissais ça aux lâches qui angoissaient à la simple idée de porter le bout de leur orteil dans l’eau glacée qui enfermait la réalité derrière les grandes ambitions. Pour bousculer la concurrence, il fallait se choisir un poison utile à entretenir son obsession. De préférence, qui n’érode pas le circuit des pensées à l’exemple de l’alcool.
Pour soulever le plateau de jeu, je devais soigner les appareils organiques de la lucidité. Écrasant dans le cendrier les derniers feux de ma cigarette, je songeais aux rumeurs qui me préparaient à la rencontre à venir. En outre, j’entendis ces bruits de couloir me dépeindre le portrait d’un rat de laboratoire à la personnalité on ne peut plus excentrique et masochiste. Le genre à exiger des autres qu’on oublie ses acquis pour s’adapter à ses déviances afin de suivre ses plans torturés.
Consultant les notifications de mon portable, je laissais ces distractions me rappeler que les red flags pouvaient cacher de belles opportunités. Surtout lorsqu’on revenait sur le devant de la scène après avoir laissé derrière soi une réputation tout autant si ce n’était plus problématique. Ses prédécesseurs, je m’étais payé le luxe de les challenger. Ici, j’allais devoir mettre de l’eau dans mon vin. Je m’en doutais.
Tapant sur les moniteurs les codes d’accès me permettant de progresser plus loin au cœur des infrastructures des Cups, j’arrivais finalement au devant de l’ultime porte me séparant de mon futur boss. Un effort de plus, et je venais lui dévoiler l’apparence d’une jeune femme habillée d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant son col soigneusement disposé. En outre, je révélais une silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau. J’étais différente des profils salariés qui saturaient d’ordinaire les environs. J’étais une louve avant de porter les habits d’une brebis. Cette brebis déguisée se tiendrait debout à analyser le spécimen l’invitant ci-présent dans son antre.
– Serizawa Miyu, Six of Cups. Vous m’avez demandé de venir, me voilà.
Pour commencer, je m’efforçais de ne pas me perdre dans une initiative hasardeuse susceptible de lui manquer de respect. Sans savoir à quelle sauce je serais mangée, je m’épargnais de lui tendre le bâton pour me battre. Qui sait, au-delà des qu’en dira-t-on, je pouvais être agréablement surprise.
Inspirant une profonde bouffée de fumée que je gardais quelques secondes dans les poumons, je prenais plaisir à consumer mes vieilles années pendant ma jeunesse. Je n’avais de toute manière pas l’intention de faire de vieux os. Je laissais ça aux lâches qui angoissaient à la simple idée de porter le bout de leur orteil dans l’eau glacée qui enfermait la réalité derrière les grandes ambitions. Pour bousculer la concurrence, il fallait se choisir un poison utile à entretenir son obsession. De préférence, qui n’érode pas le circuit des pensées à l’exemple de l’alcool.
Pour soulever le plateau de jeu, je devais soigner les appareils organiques de la lucidité. Écrasant dans le cendrier les derniers feux de ma cigarette, je songeais aux rumeurs qui me préparaient à la rencontre à venir. En outre, j’entendis ces bruits de couloir me dépeindre le portrait d’un rat de laboratoire à la personnalité on ne peut plus excentrique et masochiste. Le genre à exiger des autres qu’on oublie ses acquis pour s’adapter à ses déviances afin de suivre ses plans torturés.
Consultant les notifications de mon portable, je laissais ces distractions me rappeler que les red flags pouvaient cacher de belles opportunités. Surtout lorsqu’on revenait sur le devant de la scène après avoir laissé derrière soi une réputation tout autant si ce n’était plus problématique. Ses prédécesseurs, je m’étais payé le luxe de les challenger. Ici, j’allais devoir mettre de l’eau dans mon vin. Je m’en doutais.
Tapant sur les moniteurs les codes d’accès me permettant de progresser plus loin au cœur des infrastructures des Cups, j’arrivais finalement au devant de l’ultime porte me séparant de mon futur boss. Un effort de plus, et je venais lui dévoiler l’apparence d’une jeune femme habillée d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant son col soigneusement disposé. En outre, je révélais une silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau. J’étais différente des profils salariés qui saturaient d’ordinaire les environs. J’étais une louve avant de porter les habits d’une brebis. Cette brebis déguisée se tiendrait debout à analyser le spécimen l’invitant ci-présent dans son antre.
– Serizawa Miyu, Six of Cups. Vous m’avez demandé de venir, me voilà.
Pour commencer, je m’efforçais de ne pas me perdre dans une initiative hasardeuse susceptible de lui manquer de respect. Sans savoir à quelle sauce je serais mangée, je m’épargnais de lui tendre le bâton pour me battre. Qui sait, au-delà des qu’en dira-t-on, je pouvais être agréablement surprise.
