Pendant un instant, le calme. Si elle avait à son tour offert un présent aux mortels, comme l’initiateur de cette visite, elle était restée passive ensuite. Attendant. Elle ne doutait que l’on viendrait la trouver une fois les chiens d’El Emperador éliminés. Les humains étaient du genre à défendre leur territoire.
Et les Shinigami à ne pas rester passif devant une telle démonstration. Et, comme chacun des deux autres visiteurs devait avoir une idée derrière la tête, la sienne n’était pas sans rapport avec les fameux Dieux de la Mort. Le soucis était qu’ils mettraient plus de temps à arriver, d’où la nécessité d’essayer de tenir jusque là.
Du moins le pensait-elle.

Quelle ne fut pas ma surprise de constater que les personnes venant à ma rencontre n’étaient autres que deux Shinigami. Pour le coup, je devais avouer ne pas m’être attendue une telle réactivité. Cela me convenait bien entendu, mais l’idée que quelque chose se tramait sans que nous ne soyons au courant germait alors en mon esprit. Et, si cela était vrai, cela pourrait ne pas jouer en ma faveur. Prudence serait donc de mise, même si cela ne m’empêcherait pas en soi de dérouler mon idée première.
Par contre, ce à quoi je ne pouvais non plus m’attendre était le fait que l’une des Shinigami venant à ma rencontre soit un visage connu. Il me fallut un instant pour m’en souvenir, mais celle s’étant adressée à moi était en effet du groupe ayant tenté d’agir en notre monde récemment. Pas forcément la plus bavarde, d’où le temps nécessaire pour remettre.
L’échange tendu ayant eu lieu pouvait compliquer les choses. Tout comme la mauvaise humeur flagrante.

>> Des Shinigami ? Vous avez été rapides, je m’attendais plutôt à l’Ultima Necat.

Rapidement la Sorcière repris contenance, entamant ainsi l’histoire qu’elle avait préparé. La mention du groupe d’humains n’était évidemment pas anodine. Si elle ne doutait pas un instant que la surveillance du monde des vivants qu’opéraient les Shinigami faisait qu’ils étaient forcément au courant de leur existence, elle ne pouvait anticiper l’ampleur de ce qu’ils savaient.
Le fait qu’ils ne soient pas intervenus en plus grande force au Hueco Mundo avait cependant tendance à lui faire penser qu’ils devaient ignorer certains détails. Et c’était spécifiquement sur ce point qu’elle comptait jouer.

>> Oh, je rassure je n’ai pas l’intention de rester bien longtemps. Je venais simplement m’occuper de Gillian rebelles ayant décidé de s’en prendre aux humains. Cela ne me plait pas forcément de les protéger, mais il est de notre responsabilité si les notre attaquent nos alliés. Je viens justement d’en éliminer un et aussitôt l’ensemble des ces imbéciles n’étant plus que de l’histoire ancienne, moi et mes amis rentreront chez nous.

Un sourire laissant paraître qu’elle croyait fermement en ce qu’elle disait, et surtout une absence totale d’hostilité envers les deux arrivantes. Ce dernier point étant sincère d’ailleurs. Elle n’était pas là pour ça et n’avait pas besoin que l’on pointe ce fait pour être consciente que le nombre n’était pas en sa faveur. Surtout quand elle-même ne se présentait pas comme la plus grande combattante au sein de son peuple.
Marquant un peu plus le coup, elle laissa s’échapper un soupir avant de prendre la parole, appuyant le mécontentement qu’inspirait sa présence en ce lieu.

>> J’espère simplement que cela ira vite. Moins je reste en ce mode, mieux je me porte. La prochaine fois, je laisserai telle tâche indigne à d’autres.

>> Hmmmn, se pourrait-il que la surveillance des Shinigami soit passée à côté ? Etonnant… J’en aurai donc trop dit ?

Ces mots furent prononcés plus pour elle-même, mais à haute voix malgré tout. Et, là aussi, la réaction était sincère. La première partie était en effet on ne peut plus véridique. Elle ne pensait réellement pas que la Soul Society pouvait ignorer l’existence même du regroupement des humains. Ce qui rendait la chose encore plus intéressante.
Hélas, elle n’était pas tombée sur les meilleures représentantes de leur espèce pour jouer sur ce point. A part une question rapide de la part d’une, l’autre, celle déjà rencontrée, semblait n’en avoir que faire et préférait établir de nouveau un discours similaire à celui présenté durant la fameuse incursion qu’elle évoquait de nouveau.
Décidément, on ne les changeait pas.

>> Il semblerait que vous ignorez bien des choses. Mais la différence est que je ne suis pas chez vous. Auquel cas, je demanderai plutôt aux maîtres des lieux pour rester ici. Et ils se trouvent que nos accords me donnent toute légitimité nécessaire. Contrairement à vous… De nouveau, il ne faut pas croire que les seules règles applicables soient les vôtres.

Toujours nulle agressivité, mais un léger sourire. Elle continuait de semer les graines, à voir si elles allaient prendre. Pour l’heure, il lui semblait délicat d’en attendre plus sans s’exposer dangereusement. L’heure de la retraite était certainement arrivée.
Elle ne savait pas ce qu’il advenait des autres, mais ne pouvait que supposer qu’ils se trouvaient dans une situation similaire, et qu’elle ne pouvait donc pas compter sur eux. Et à ce rythme, elle allait donc finir seule face à deux adversaires.
Et puis, le combat n’apporterait rien, bien au contraire même. Elle leva alors le bras, s’apprêtant à ouvrir le passage.

Et se figea. Un portail apparu effectivement. Mais pas de son fait. Et, visiblement, il ne s’agissait non pas d’une sortie, mais d’une entrée. La sensation fut instantanée, instinctive. Le sentiment qui la parcourait n’était ni habituel, ni même totalement naturel. Et, surtout, un élément était notable. Un point lui rappelant un souvenir pas si lointain.
Cette absence de Reiatsu, anormale… Comment ne pas faire le lien avec la vision partagée durant le périple au sein de Los Abismos ? Occupée par sa visite actuelle, elle avait presque oublié ces événements.
Ainsi, avaient-ils commencé à se mettre en mouvement ?

>> Mes amis sont des Arrancar également. Ça par contre… J’ignore ce que c’est, mais je doute qu’ils soient amicaux. Et ne suis-je pas là pour protéger ? Virevolte, Bruja Carmesi !

Autant en profiter pour appuyer un peu plus son discours. Même si l’envie primaire d’éliminer cette nouvelle menace surpassait toute autre notion. D’où l’absence de réflexion avant de révéler sa véritable forme. Une taillade sur son avant bras de sa lame, le sang qui s’écoule se transformant en papillons enflammés, l’entourant tel un cocon. Puis la révélation de sa véritable forme, reine d’un essaim embrasé.
Ses sujets se rassemblent autour d’elle, attendant les ordres dans une attitude protectrice. Puis ces derniers arrivent, d’un simple mouvement du bras. L’ensemble se met alors en mouvement, en ce compris un plus intense né d’un bris de son masque. Une véritable vague déferlant, non pas sur celle au sol mais sur l’une encore dans les airs.
Après tout, la Shinigami avait décidé de se charger de la première et le faisait sans la moindre notion de distance. Il ne manquerait plus que son action ait des dégâts collatéraux et tout tomberait à l’eau...

L’agacement était présent. Non pas forcément celui des autres intervenantes, et encore, mais le mien. La raison de cela ? Mon interlocutrice principale semblait de nouveau faire tourner le même disque, c’est à dire demander mon départ. De nouveau les Shinigami voulaient décider des règles. Bien entendu, je savais bien qu’y compris aux yeux des humains je n’étais nullement la bienvenue. Mais la vérité n’était pas chose que j’avais décidé de partager en jour.
Le problème était que mon histoire ne pouvait vraiment trouver oreille attentive la destinataire n’envisageait pas un seul instant que les mortels puisse avoir le moindre poids dans la balance. Car là était tout le problème. J’avais parler, elle semblait ne pas saisir le sens de mes mots. J’aimerai mettre cela sur le dos d’un intellect limité, mais je ressentais véritablement un ego bien surdimensionné.

Et, au milieu de cette réflexion, le combat continuait de faire rage. D’ailleurs, la seconde Shinigami semblait ne se préoccuper que de cela, la présence d’Aviela n’était véritablement que le cadet de ses soucis. Ce qui n’allait pas en le sens de la représentante de La Cámara en soi, mais était déjà bien plus intéressante.
Forcément, il faudrait retourner au sujet principal à terme, qu’importe l’issue. Mais, dans l’immédiat, la venue des créatures inconnues restait prioritaire. Encore plus quand l’une d’elle vint chercher à, visiblement, se nourrir de l’Arrancar. Le mouvement fut initié trop tard, d’un côté les crocs se plantant dans sa chair, de l’autre les sphères générées par l’autre tombant sur elle. Des blessures bien légères malgré tout.
Rien qui ne l’empêcha à faire un déplacement en arrière, non sans faire naître dans l’instant un Cero dirigé sur la créature ayant voulu la dévorer. Rien de bien méchant, mais une façon de s’assurer qu’elle ne la suive pas. La Sorcière préférait de loin rester à distance de tout danger.

>> Eh bien, quel empressement à vouloir me voir partir. Dommage, j’aurai pu vous tirer de l’ignorance, mais vous préférer continuer à vous y enfoncer. Très bien, une fois qu’il ne restera plus une seule de ces choses en ce monde, je partirai.

Elle avait dit tous non ? Je ne faisais donc que la prendre en mot. Bien sûr, il allait falloir s’assurer qu’il n’en reste plus un seul. Ce qui impliquait de faire ça à l’ancienne, nul Reiatsu n’émanant d’eux. Et si elle n’était pas satisfaite, et bien ce n’était pas de mon fait si elle manquait de précision non ?

>> Ah, cela comprend également m’assurer de la sécurité de mes amis, bien entendu. Quel monstre je serais de les abandonner seuls. Les pauvres êtres ne sauraient se débrouiller sans moi.

Bien entendu, elle enjolivait les choses à sa façon. Elle n’avait que faire de leur sécurité, tout comme ils seraient certainement les premiers à l’abandonner sur place. Mais les Shinigami n’avaient-ils pas un esprit d’équipe, au qu’importe comment ils pouvaient appeler cela ? En faire preuve également ne pouvait que jouer en sa faveur.
Ou bien, là encore, elle resterait enfoncée dans ses préjugés, ne sachant pas à quel point un simple Hollow et un Vasto Lorde, encore plus devenu Arrancar, pouvait être différent.

>> Je pense que le marché est équitable. Et pour montrer ma bonne foi, mettons un peu de coeur à la tâche.

D’un doigt, elle traça un ligne d’énergie face à elle. D’un simple ordre mental, son essaim vint s’y mêler, lui faisant alors prendre une teinte rougeoyante, et renforcer son intensité. Puis un sourire. Le tracé resta sur place jusque ce que, d’un geste, elle le brise en un grand nombre d’aiguilles embrasées se mettant en mouvement.
Leur cible ? Non pas la vulgaire créature s’étant attaqué à elle, et semblant bien peu digne d’un tel assaut. La troisième, humanoïde et semblant déjà plus digne d’intérêt. Possiblement plus forte. Elle ne pouvait savoir ce qui animait ces choses mais, si elles possédaient un chef sur le terrain, nul doute que c’était ce dernier.

En cet instant, il y avait beaucoup à dire. La disparition de leur cible était une chose guère surprenante. Ces créatures ne semblaient pas être un véritable danger, surtout en faisant front commun. La Sorcière était bien consciente qu’il ne s’agissait que de piétailles sans valeur, le gros des troupes. Les véritables sources de danger ne s’étaient pas montrées, et certainement pour le mieux.
Ainsi, le danger éliminé, il était naturel de penser que la discussion allait reprendre. Déjà la représente de l’Espada s’attendait à ce que la Shinigami ne lui intime l’ordre de partir immédiatement, sans s’enquérir du sort de ses alliés, ou de s’assurer que nulle autre créature n’était présente.
Dans un monde idéal, c’était ce qu’il se serait passé.

Pour le coup, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi. L’autre semblait plus en retrait. Elle n’avait pas réellement pris part à la conversation, même si son interrogation initiale m’avait donné espoir, et s’était directement empressée de partir à l’assaut. Pourquoi m’en serai-je plus occupée que cela ? Pourtant, il s’agissait à priori du genre d’individu des plus désagréable à ne connaître que la violence, peu importe la cible, et peu importe ce qui pouvait se dire dans le sens contraire.
Attitude me rappelant légèrement quelqu’un qui m’était complètement sorti de la tête d’ailleurs.
Heureusement, le regard dirigé vers ma cible, donc non lien de la simplette, je pu percevoir le changement d’attitude. Et surtout les armes. La suite était des plus évidentes.
Hors de question de me laisser atteindre.

Les insectes enflammés vinrent se réunir entre la source de danger et leur Reine, protégeant cette dernière. Etrangement, les premiers furent traversés sans même être détruits, démontrant qu’il ne s’agit pas d’armement des plus basique. Réunissant à un peu de force, et concentrant également un plus grand nombre de ses sujets, ce fut un véritable mur de feu composé de ses précieux sujets qui vint arrêter une première lame, ralentissant grandement la suivante.
Un simple pas en arrière afin de mieux se préparer à recevoir, puis une barrière achevant la course de la dernière. Tout danger semblait alors écarté. Et un simple mot fut prononcé.

>> Vraiment ?

Puis une autre perturbation, plus inattendue. Les voix, elle les avait déjà entendue. Pas en direct. Au travers d’un souvenir qui lui avait été montré par cette même source. Ainsi, les chefs s’étaient montrés. Pas en totalité, mais celui semblant à leur tête. En tous cas, il se présentait comme tel. Et son annonce changeait clairement la donne.
Elle aurait espérait qu’ils attendent avant de se montrer. Que l’Acuerdo puissent en savoir plus avant et qu’ils gardent une longueur d’avance. A la place, les créatures inconnues semblaient annoncer une guerre ouverte contre l’ensemble des mondes. Au moins, la distraction tant recherchée par la Bruja Carmesi semblait se présenter.
Celicanto et sa suite disparaissant alors, l’Arrancar se tourna vers son interlocutrice première.

>> Et bien je pense que cela concl…

La phrase ne fut pas terminée. Contre toute attente, celle-ci se mit à son tour à l’attaquer, le tout avec une explication dénuée de tout semblant de cohérence. L’assaut fut tout autant immédiat que violent. De nouveaux les chers papillons de la belle vinrent la protéger. Cette fois en vain. Ils n’arrêtèrent qu’une bien maigre partie des coups. Difficile pour elle de détailler ce qui lui tombait dessus.
Elle ne put que subir et, quand l’assaut fut terminé, elle recula, mettant un peu de distance entre elle et le danger.

>> Un déferlement de brutalité sans aucune élégance, ni raison. Rien de bien surprenant venant de Shinigami en vérité…

Son état ne laissait pas de doute sur l’importance de ses blessures. Peut-être plus marquant encore pour qui connaissait ses capacités, le nombre de Mariposa Infernal l’entourant était bien plus important. La moindre blessure, la moindre goutte de sang, donnant naissance à ces choses, cela n’était en rien étonnant.
Malgré tout, elle se redressa, tentant de garder contenance. Les apparences restaient d’une grande importance à ses yeux. Et il fallait dire que la scène avait de quoi envoûter et quiconque possédait un minimum de sensibilité ne pourrait que reconnaître la beauté de l’image qu’était la Reine entouré d’innombrables ailes enflammés.

>> Toutes ces paroles n’étaient donc que pour les trahir, et après nous sommes les monstres… Logique que les humains soient venus nous chercher. Et dire que j’étais venue en paix…

Car en apparence, c’était l’image qu’elle avait présenté. Une Arrancar venu aider ses alliés humains, et elle ne s’était nullement éloignée de cette ligne de conduite. Il était presque dommage que nul témoin ne soit présent afin de constater l’agression gratuite des Dieux de la Mort.
Pour l’heure hélas, elle était seule, scellant ainsi sans nul doute possible l’issue de cet affrontement.

>> Et bien, je ne peux que reconnaître ma défaite. Sauf si vous souhaitez vous abaisser à frapper une vaincue n’ayant nulle volonté de se battre ?

Maintenant… Et bien il ne lui restait plus qu’à réussir à battre en retraite, n’étant pas idiote à penser qu’elle pourrait tenir ainsi. La survie restait une priorité après tout. Et, pour cela, un peu d’aider serait la bienvenue afin de palier à un éventuel acharnement.

▬ Et bien, en voilà une fâcheuse situation !

À quelques pas derrière Aviela, l'air parut se fendre, s'ouvrant comme une gueule béante pour révéler la noirceur vaporeuse du passage entre ses mondes. Au milieu du rien - de ce conduit du néant - se tenait la silhouette d'Artemio, d'une propreté irréprochable en dépit des combats qui avaient éclaté aux quatre coins de la ville.
Derrière lui, l'on pouvait péniblement discerner les ombres d'autres personnes ; si Asteria avait certainement pris de l'avance, guère concernée par leur attaque malgré l'aide proposée, Borick, lui, devrait vouloir voir à quoi la dernière membre de leur équipe avait été confrontée.

▬ Des Shinigami, encore ? Décidément, il y en a partout dans cette ville... Ça aussi, ça fait partie de votre accord avec vos nouveaux alliés ?

Si Borick était déjà quelque peu abimé lorsqu'il l'avait rejoint, Aviela était encore plus mal en point. Que ses pouvoirs viennent de son propre sang n'excusait pas la quantité de celui-ci dont elle était maculée. Combien lui en restait-il encore à verser ? À l'évidence, ils arrivaient au bon moment. Sans cela, qui sait comment cette échauffourée aurait pu se terminer ?
Si tentant que ce soit de se moquer d'elle pour s'être laissée ainsi malmener, une fois n'est pas coutume, il garda pour lui ses commentaires. Quel que soit l'état de leurs relations, ce n'était pas quelque chose que les Shinigami avaient besoin de savoir.
Et puis, il serait dans son intérêt qu'elle lui soit redevable ; s'il comptait sur ce sauvetage pour cela, ne pas retourner le couteau dans la plaie ne pourrait que faciliter les choses, même si cela tenait désormais presque de la mauvaise habitude.
En espérant que la surprise d'être ainsi épargnée n'empêcherait pas la Quinta Espada de s'engouffrer dans le portail : il ne le garderait pas ouvert éternellement.

▬ Enfin, peu importe. Si vous cherchez votre ami simplet, je l'ai laissé par là avec son humain de compagnie, dit-il en désignant nonchalamment la direction dans laquelle avait eu lieu son propre combat - si on pouvait en parler en ces termes. Nous concernant, nous nous sommes bien amusés mais il est temps pour nous de rentrer chez nous. Je pense que vous devriez en faire de même, vous ne croyez pas ?

Selon leur réponse - pourvu qu'il y en ait une -, ils pourraient peut-être déterminer si les deux demoiselles avaient également assisté à cette mystérieuse apparition et dans quelle mesure ils seraient à même d'en informer la Soul Society. Placide, il sourit plus largement, faisant flamber un zeste de son reiatsu ardent :

▬ Bien sûr, si vous tenez vraiment à finir ce que vous avez commencé, c'est une autre histoire...