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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Ven 2 Sep 2022 - 18:57 - Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū

YANE YORU

Race Shinigami
Âge 268 ans


GradeCommandante en second du Kidōshū


Pouvoir

Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū U37kuKt

"Vibre, Yanari !"
(Yanari : yôkai que l'on dit responsable des grincements inquiétants et autres secousses agitant parfois les maisons)

Le sabre prend la forme d'un sasumata - sorte de bident japonais, conçu pour neutraliser sa victime en restreignant ses membres entre ses deux lames -, dont les branches vibrent comme un diapason lorsqu'elles sont frappées, émettant un bruit strident.

Sa capacité fonctionne plus ou moins à la manière d'un ampli, et permet de déplacer dans l'espace le point d'émission d'un son, le restituant atténué, amplifié, délayé ou répété (façon reverb). La source sonore doit être perceptible (visible, audible...), et la destination doit se trouver sous une portée raisonnable.

Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū P-shini

Description


Ébène. Émeraude. Écarlate. Éclairs étourdissants, évanescents émois, et puis quoi?

L'érèbe.

Si Yoru était une figure de style, l'on ne saurait mieux la décrire qu'en ce fatras d'assonances chaotiques. Qui peut, sans mentir, se targuer de savoir lire son esprit?

Essayons néanmoins, et prenons la liste dans l'ordre.

Haute d'un bon mètre quatre-vingts entièrement assumé - et souvent dépassé, selon sa manière de se chausser -, la Shinigami possède une silhouette immédiatement reconnaissable; d'abord pour sa taille, bien au-dessus de la moyenne asiatique, mais aussi pour le soin avec lequel elle s'assure de sortir du lot à tout instant. Un carré à peine plongeant, noir comme la nuit d'où elle tire son prénom, encadre un visage aux traits fins mais néanmoins intrigants - porteurs d'un je ne sais quoi exotique, vestige d'une ascendance occidentale dans une lignée autrement japonaise. Mais l'indicateur le plus évident, si l'on omet sa stature, reste le vert éclatant de ses iris, cadeau posthume de l'ancêtre fautif. Combien de générations ces particularités ont-elles sauté pour se manifester chez elle? Tout souvenir de sa mort, de sa vie d'avant, lui échappe. Pas de réelle surprise ici : comme beaucoup, elle s'accommode de savoir que sa vie commence au Rukongaï.

Du reste, son regard est perçant, intimidant; il luit au milieu de contours d'encre, tracés chaque matin avec soin. Yoru ne se présente jamais sans cosmétiques, et s'est attachée à cette routine façonnant la façade qu'elle exhibe au monde. Non pas qu'elle se dissimule derrière une fausse exubérance : plutôt, elle souligne l'évidence. Lèvres d'un rouge insolent à la commissure ornée d'un unique grain de beauté, ongles assortis et taillés avec soin, et voilà le tableau complété - un tableau en trois couleurs : d'ébène, d'émeraude et d'écarlate.

Plus décalé encore est son sens du style, surfant audacieusement à la limite du tolérable. Il est rare de la voir sans lunettes; des paires aux verres colorés, dont elle possède plusieurs modèles, tous issus de la Libellule d'Argent, boutique tout aussi réputée pour la beauté de ses créations que pour les prix qu'elle pratique. Une teinte de plus à ajouter à sa palette, qui réhausse son regard, ajoute un écran entre elle et le monde. De fait, elle paraît hautaine, fermée et inabordable, mais il n'en est rien - si elle est rude et franche (d'aucuns diraient vulgaire), elle sait aussi apprécier la compagnie d'autrui, avec cet unique standard : lui foutre la paix selon ses termes. Car beaucoup la toisent d'un œil critique, baignés dans la nostalgie d'une époque fanée. Est-ce dû à son uniforme, au haut souvent laissé entrouvert, sans gêne ni pudeur? Peut-être à ses accessoires - bagues, bracelets et colliers, qui changent d'un jour à l'autre, suivant ses humeurs, et vont de leur cliquetis agaçant lorsqu'elle fait de grands gestes en s'adressant à vous? Ou bien encore à sa manie de chausser, sous son ample hakama, des bottes aux épaisses semelles compensées... À l'encontre de ce que suggère son rang, et de la discrétion dont se targuaient jadis ses semblables, la Nécromancienne foule au pied les antiques conventions qui l'ennuient tant, et s'amuse des cris d'orfraie que provoque son existence. Qu'ils s'offusquent donc ! Seules ses tâches les plus solennelles la font rentrer dans les rangs - accord tacite qu'elle honore sans rancune, tolérant cette concession pour sa tranquillité d'esprit.

Pour rentrer dans son cercle intime, il convient d'attirer son intérêt. C'est là que le bât blesse : les considérations qui la préoccupent vont entre l'étrange et le carrément lunaire, nourries par de bizarres obsessions. Et pour aborder l'éléphant dans la pièce, c'est le Kidō qui exerce sur elle une fascination infinie. Qui en a créé les arcanes, quand, et comment? Pourquoi 99? Surtout... peut-on aller au-delà? L'œuvre de sa vie, c'est tout simplement de briser cette limite, de laisser son empreinte dans l'Histoire en crevant ce plafond de verre. Parmi ses camarades Nécromanciens, tous ou presque font preuve d'une révérence écœurante face au tabou de la création, se contentant de parfaire leur maîtrise - et voilà pourquoi Yoru les considère comme d'indignes imbéciles. C'est comme s'ils avaient peur du pouvoir qu'ils manipulent ! L'idée lui paraît ridicule : le Kidō n'est qu'un outil, bien loin de l'aspect mystique que d'aucuns lui prêtent. Et ce qui sépare le bon grain de l'ivraie, c'est de réaliser que, même si l'outil ne fait que permettre à l'artisan d'exprimer son talent... eh bien, vient un temps où la machine à vapeur doit laisser place au moteur à essence.

Sa seconde marotte, c'est l'occulte et le mystique. Si le plan spirituel existe, pourquoi pas le reste? Ainsi, elle s'improvise sorcière des temps modernes. Tirer les cartes avant une grande décision fait partie de sa routine; astrologie, herboristerie, lithothérapie - tout y passe. Y croit-elle vraiment? Au fond d'elle, certainement pas. Mais ses drôles de manies l'aident à adhérer à une ligne de conduite, et, constituant un passe-temps bienvenu, distraient son esprit obsessionnel de l'abîme qui l'attire. Outre cela, seule la musique parvient également à réguler son esprit - le rock, en particulier, qui obtient ses faveurs. Tant de variété sur le spectre des humeurs ! Elle se débrouille elle-même avec une guitare, mais préfère écouter plutôt que jouer, et possède dans ce but une petite enceinte Bluetooth portable qu'elle passe souvent à la ceinture de son hakama. Après tout, la Soul Society n'est plus aussi isolée qu'avant, et le smartphone est un outil merveilleux; pourquoi se priver de l'accès à un monde, disponible au bout de ses doigts?

Entre son apparence et ses goûts musicaux, l'on pourrait croire fini son assaut sur les sens, mais il n'en est rien. Car l'une de ses énièmes manies agaçantes se traduit par la possession d'un kiseru, qui l'accompagne toujours dans l'une de ses poches. L'objet, objectivement laid, se caractérise par son absence de discrétion, et consiste en un tuyau de bois laqué enserré entre les anneaux d'un serpent de bronze plus que voyant; une fois allumé, il produit des vapeurs presque agressives, qui viennent se mêler aux entêtants parfums d'huiles essentielles maison dont la Shinigami imprègne son uniforme. Ce qu'elle met dans tout ça? Mystère. Mais lorsqu'on la voit tenir distraitement son kiseru du bout des doigts, regardant dans le lointain, on est en droit de se demander s'il ne contient que du tabac.

Au bout du compte, Yoru est-elle une bonne personne? C'est là l'essentiel... et c'est difficile à dire. Sa dévotion à la Soul Society, son indéniable compétence, tout comme ses humeurs changeantes et son dangereux agenda personnel, pèsent des deux côtés de la balance. Jadis prisonnière, aujourd'hui gradée, la place qu'elle occupe désormais est tant la reconnaissance de son talent qu'une muselière pour mieux la contrôler. Pourtant, tout comme un certain Mayuri en son temps, rien ne peut étancher la soif de progrès qui lui a un jour valu d'être enfermée...

Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū P-shini

Histoire


- QUELQUE PART AU SEIREITEI - 1962 -



Le diamant se dépose à la surface du vinyle, et la platine démarre sa lente rotation, crachant ses premières notes. Yoru, elle, s'étire et titube vers la pièce d'eau. Dix minutes plus tard, elle en émerge, mieux réveillée, et relance la chanson.

Puis elle repart. Pose devant le miroir, attrape sa brosse, tente une nouvelle coiffure. Bof. Ce sera l'habituelle.

Relance la chanson. Retourne attraper son mascara, et l'applique en deux temps trois mouvements.

Un coup de rouge à lèvres au passage, évidemment. Quelle couleur? Elle jette un œil critique à ses ongles. Le vernis s'écaille. C'est chiant. Tant pis, on assortit et on verra plus tard.

Relance la chanson.

Ouvre son placard, ondulant des épaules au rythme de la musique. Cette basse, putain.

Un uniforme propre? Plusieurs. Elle en attrape un, l'enfile, l'ajuste. Pas question d'être trop débraillée aujourd'hui.

Retour devant le miroir, petit tour sur elle-même, inspection de haut en bas.

Ca ira.

Retourne dans le salon, et relance la chanson.

Elle attrape une boîte, qui contient du riz préparé la veille au soir. Personne n'a le temps de cuisiner le matin, si? Un œuf vient rejoindre le repas, qu'elle touille vigoureusement avant de le manger à même son conteneur.

Elle hésite un moment, attrape un umeboshi et l'avale en faisant la grimace. Amer, mais bon pour la santé, surtout.

Elle débarrasse, puis relance la chanson et s'assoit, les yeux rivés sur le vinyle qui tourne, tourne.

C'est sa période Miracles - un groupe américain. Franchement, l'appareil a changé son quotidien; elle le tient d'un type de la Douzième, un chercheur qui partage son enthousiasme pour la bonne musique et les inventions humaines. D'une façon ou d'une autre, le machin n'opère plus à l'électricité, mais au reishi. Pas une foutue prise au Gotei, il fallait bien trouver un truc, non? Rien n'est trop excessif pour pouvoir se touiller le cerveau avec cette bassline orgasmique dès le matin.

Elle ne relance pas la chanson.

Au fond, elle le sait : elle va passer un bout de temps sans pouvoir écouter les Miracles. Elle n'en est pas à sa première connerie. Mais là? Là, c'est la merde.

Une merde noire.

Pendant qu'elle ronflait chez elle, les autres auront bien compris le problème.

Elle se relève, éteint la platine, retourne devant son miroir. Est-ce qu'elle a l'air assez sage et innocente?

Ha ha. Un uniforme correctement noué, c'est peut-être un bel effort de sa part, mais ça ne fait que souligner les standards catastrophiques auxquels ses collègues la tiennent. Ca ne va pas changer grand-chose.

Elle s'approche de l'entrée de son appartement, enfile les chaussures adéquates, et enlève le manteau qui pendouille accroché à son Zanpakutō, relégué au coin du mur. Elle passe l'arme à sa ceinture. La touche finale !

Une vraie petite Shinigami, dites donc.

Elle ouvre la porte.


- Yane.


Elle se fige un instant, et lève les yeux au ciel.

Le trouduc raide comme la justice qui campe devant sa porte? Un officier. Les quatre types armés qui l'encadrent? Joker. Vu qu'ils n'ont pas l'air d'être là pour déconner, la situation confirme ses soupçons.

Elle est grillée.


- Ca fait longtemps que vous êtes là? C'est moche d'écouter aux portes. Faudrait vous détendre. Vous connaissez les Miracles?


Un Bakudō plus tard, la voilà coincée. Sage et putain d'innocente, on avait dit ! Elle et sa grande gueule.

Bien sûr, officier ou pas, briser le sort lancé par le bonhomme pour l'entraver ne serait qu'une formalité, mais elle prend la première décision sensée de la journée : ne rien faire.

Et elle se laisse emporter par le cortège, sans un mot.


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- Vous savez, j'aurais pu me barrer.


À peine assise, et déjà ses trois grammes de jugeote lui crient d'embrayer sur une défense potable - ou, au minimum, de trouver des circonstances atténuantes. Mais les Shinigami armés, disposés autour d'elle dans la salle, n'ont pas l'air de vouloir l'écouter. Non, ils la toisent plutôt avec leur air de mépris habituel.

Pour une fois, elle se sent toute petite. On jurerait une gamine fautive traînée de force chez le proviseur, et qui attend, boudeuse, qu'on convoque ses parents.

Face à elle, l'officier-proviseur en charge de gérer tout ce bordel. Vu son expression, il donne l'air de vouloir être n'importe où, sauf calfeutré dans ce bureau de merde avec elle. Non, pas n'importe où; dans son lit, plutôt. Ses traits tirés sont ceux de quelqu'un qui a passé la nuit à vadrouiller. A cause de quelqu'un, sans aucun doute.


- Je vais faire bref, Yane, fait-il finalement. Vous êtes dans la merde.

- Pile ce que je me disais ce matin. Vous avez des vraies nouvelles, plutôt?


Son supérieur ôte ses lunettes l'espace d'un instant, puis se frotte les yeux, poussant un long soupir. Même dans cette situation, l'autre tache ne peut pas s'empêcher de lui parler n'importe comment, hein?

Bon, il a de quoi lui clouer le bec. Voyons combien de temps elle fera la maligne.

Il ouvre un tiroir et en extirpe un rapport manuscrit de plusieurs pages. Pas besoin de le relire - il le connaît par cœur, puisque c'est lui qui l'a rédigé. D'un geste sec, il le retourne pour que son invitée d'honneur puisse y jeter un œil.


- Il est encore temps de me dire que vous n'êtes pas à l'origine de tout ça. Que des Hollows se sont introduits par ici, qu'ils ont saccagé les environs. N'importe quoi qui puisse nous éviter de passer pour des clowns auprès du Gotei.


Yoru scrute la première page du document. Elle aimerait bien en tourner les pages, mais ses mains sont entravées derrière le dossier de son siège. Ceci dit, à en croire les mots-clés...


- Non, ça a bien l'air de venir du truc que j'ai lancé. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? J'étais sûre de l'avoir, cette fois, mon Hadō #100. J'étais vraiment pas loin... Il me manque juste un peu de contrôle et-


Le poing de l'officier s'écrase sur son bureau, lui coupant la chique. Sous la violence du coup, le rapport tressaute, et ses feuilles s'éparpillent, révélant en partie les pages suivantes. La Shinigami y jette un regard en biais, mais son interlocuteur attire à nouveau son attention en se levant brusquement.


- Je vais vous résumer ma nuit, Yane. Dès que j'ai vu le fruit de vos... exploits, j'ai tout de suite compris qui était la fautive. Comme d'habitude. Mais figurez-vous que cette fois, TOUT LE MONDE a remarqué le chaos que vous avez laissé derrière vous. J'ai reçu, en moins d'une heure, des représentants de l'Onmitsukidō, ainsi que des émissaires de la Huitième Division et des enquêteurs de la Neuvième.


Il se rassoit lentement, puis attrape la troisième page du rapport et la pousse vers elle.


- Mais ce n'est pas tout. Deux heures plus tard, j'ai eu des nouvelles de la Quatrième Division. Yane, cette fois, vous avez fait des victimes. Ils ne sont pas sûrs que les Shinigami surpris par votre... truc, comme vous dites, vont passer la journée.


Silence. Elle en profite pour lire le papier, en se mordant la lèvre. Effectivement, les nouvelles en question sont mauvaises - et c'est un euphémisme : là où la page 1 faisait un listing des dégâts matériels, la page 3 traite du bilan humain causé par son petit tour de magie.


- En bref, conclut l'officier, vous avez un tiers du Gotei à vos trousses, et j'ai entendu dire que même le Central commence à réclamer des nouvelles. Les répercussions sont trop importantes pour que je me risque à vous défendre cette fois-ci. Vous êtes puissante, Yane. Vous êtes talentueuse. Et c'est précisément pour ça qu'en l'absence de discipline, vous n'êtes qu'une bombe à retardement, qui manipule un pouvoir au-delà de sa compréhension.


Il fait un signe de tête aux Shinigami qui flanquent la porte.


- Sortez-la d'ici. Vous savez où l'emmener.


Et en un éclair, elle se retrouve à nouveau encerclée. Elle est grande, surtout pour une femme - mais elle semble minuscule à côté de certains des gorilles qui semblent bien décidés à l'empêcher de tenter toute fuite.

Elle le sait déjà : elle va avoir tout le loisir de réfléchir, en silence, aux améliorations qu'elle va devoir apporter à son ébauche de Hadō #100.


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COMPTE-RENDU DE JUGEMENT
Mardi 16 octobre 1962


    RAPPEL DES FAITS

Le jeudi 4 octobre 1962, vers 23h, une explosion se fait entendre près de l'enceinte du Seireitei.
Un flash rouge englobe la zone l'espace d'environ 15 secondes.
Le phénomène laisse sur place un cratère de 54m de diamètre, duquel partent plusieurs fissures ayant endommagé le quartier alentour. Une partie de l'Académie est détruite, ainsi que le terrain d'entraînement au Kidō et plusieurs bâtiments des rues adjacentes.
8 Shinigami sont blessés par le phénomène (voir annexe 4B), dont 3 grièvement.
Les enquêteurs sécurisent le périmètre et ne constatent aucune intrusion. La piste du Kidō interdit et/ou non maîtrisé est privilégiée.
En collaboration avec plusieurs officiers du Kidōshū, une liste de suspects possédant une puissance spirituelle suffisante et une affinité notable avec le Kidō est dressée (voir annexe 3A-bis).
Le vendredi 5 octobre, à 8h05, YANE YORU ("l'accusée"), membre du Kidōshū, est appréhendée à son domicile.
Suite à son interrogatoire, elle avoue les faits à 9h42.
Elle est placée en détention à 11h07.


    MOTIFS D'INFRACTION

- Recours à un Kidō non maîtrisé d'un rang de 90 ou plus, hors d'un contexte d'entraînement autorisé
- Recours à un Kidō offensif dans l'enceinte du Seireitei, hors d'un contexte de self-défense ou de la mise en application d'une attribution officielle (exécutions...)
- Blessures involontaires sans intention de donner la mort (8 charges)
- Vandalisme aggravé


    VERDICT

La Chambre des 46 considère en ce jour :

- Que l'accusée est responsable de ses actes;
- Que la bonne volonté de l'accusée lors de son arrestation constitue une circonstance atténuante;
- Que la décision de l'accusée de ne pas fuir le Seireitei avant le début de l'enquête constitue une circonstance atténuante;
- Que le passif de l'accusée concernant l'usage de Kidō avancé à un stade de maîtrise insuffisant permet aux faits d'être considérés comme une récidive, et constitue une circonstance aggravante;
- Que la logistique mise en place pour réparer les dégâts matériels et humains causés par l'accusée a engendré des coûts considérables, constituant une circonstance aggravante;
- Que l'impolitesse de l'accusée durant la séance, qui a élevé la voix à 14 occurrences sans y être invitée, constitue une circonstance aggravante et ajoute aux infractions 14 charges d'outrage envers des dépositaires de l'autorité du Seireitei.


Au vu des circonstances qui l'accablent, la Chambre des 46 juge l'accusée, YANE YORU, COUPABLE des faits qui lui sont reprochés, et la condamne à 1268 années de réclusion au Niveau 3 de la Grande Prison Souterraine Centrale.


Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū FKD7Bbr      




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Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū MQCewvN


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- GRANDE PRISON SOUTERRAINE CENTRALE - NIVEAU 3 - 2018 -


Tap, tap, tap, tap.

Des pas sur le pavé.

Gestes en croix, deux doigts levés. Quelle incantation? Étoile terrestre, piliers du monde? Non. La théorie ne tient pas.

Cliquetis métallique, éclats de voix. Reishi de l'épaule à la paume, un flux continu.

Quelle partie s'ancre dans la réalité? Quelle partie relève de son rêve éveillé?

Grincements et fracas. La porte de sa cellule s'ouvre, et sa longue plainte fait écho dans les couloirs.

Elle n'a pas été ouverte depuis... combien de temps, exactement?

Plus bête sauvage que femme, Yoru plisse les yeux. Cela fait une éternité qu'elle a arrêté de compter. C'est l'abysse qui l'a accueillie à bras ouverts, et son obsession qui l'a nourrie tout ce temps. Elle ne s'y est pas perdue, non - pas encore... Chaque fois qu'elle avance au bord du précipice, sa raison d'être la tire en arrière. Encore et encore.

Son Hadō #100.

Les nouveaux arrivants, la bête en forme de Yoru, tous se toisent et se jaugent. Mais c'est un râle aux intonations féminines qui s'élève le premier, vestige de paroles taries depuis des lustres.


- Mille deux cent... soixante-huit?


Un homme entre seul dans la cellule, et élève la voix à son tour.


- Cinquante-six seulement. Si un misérable vingtième de la sentence a suffi à vous changer en... ceci..., à quoi ressemblerez-vous dans mille ans?


Elle braque sur lui des yeux déments aux pupilles rétrécies, et le nouvel arrivant en oublie presque sa position de force - non pas parce qu'il a croisé son regard, mais parce qu'il vient de remarquer les notes complexes, chaotiques, gravées à même le mur. Si les mains entravées de la prisonnière ne permettent aucun Kidō, les griffes ensanglantées qui terminent ses doigts fins témoignent de ses efforts acharnés pour occuper son esprit.


- Yane. Si je vous fais sortir ici et maintenant, que ferez-vous une fois dehors?


D'un air méfiant, Yoru le fixe toujours plus intensément. Finalement, elle formule sa réponse.


- Je finis mon putain de Hadō #100. J'ai cinquante ans de théories à essayer.


Une réponse absurde de franchise. De toute façon, qui la croirait réformée, dans l'état où elle se trouve?

Mais l'autre émet un rire bref et se tourne vers l'un de ses assistants.


- C'est bon, elle est apte et saine d'esprit. (Et d'ajouter, s'adressant à nouveau à elle : ) Yane, on vous a officiellement accordé la grâce de la Chambre des 46. À compter d'aujourd'hui, votre dette est effacée, et vous êtes réintégrée à votre unité d'origine. En outre, j'ai le plaisir de vous annoncer votre promotion au poste de Commandant en Second du Kidōshū.


Silence. Yane plisse les yeux et reste muette pendant de longues secondes.

Enfin, elle tourne la tête vers l'un des hommes restés à l'écart.


- Il se fout de moi, l'asticot?


L'asticot en question fait la grimace. On lui a fait part, en amont, du caractère quelque peu difficile de sa cliente... mais y avoir affaire en vrai, c'est une toute autre paire de manches. Il se racle la gorge et reprend, d'un ton plus dur.


- Laissez-moi préciser l'offre. Vous n'êtes peut-être pas au courant des actualités--

- Bien vu, Sherlock. Le marchand de journaux ne passe pas jusqu'ici.

- ...--mais le Seireitei vient de subir une guerre, et nous avons essuyé de grosses pertes. Il nous faut renforcer nos rangs avec des Shinigami d'expérience. Yane, vous êtes complètement timbrée et vous ne savez pas ce qu'est l'autorité, mais vous êtes puissante, et nous avons besoin de personnes comme vous. Nous ne pouvons pas attendre que les dernières recrues sorties de l'Académie se montrent à la hauteur des héros tombés au champ d'honneur.


Yoru plisse davantage les yeux - si c'est encore possible. Ses iris sont à peine visibles, derrière les deux fentes que laisse à peine entrouvertes son expression d'incrédulité totale.


- Et donc, vous filez des rangs à des taulards? Puis vos couilles au bord de l'eau ça fait un radeau, je connais la chanson. Elle est où, l'arnaque?


Le Shinigami grince des dents. S'il lui fallait la preuve que l'esprit de la prisonnière est toujours acéré comme le premier jour, elle se trouve devant lui. Il réfléchit un instant, et choisit ses mots avec soin.


- Pas une arnaque, simplement un contrat. Vous vous en doutez, ce poste n'est pas gratuit : il permettra au Gotei 13 de vous surveiller pendant un temps, et peut-être, je l'espère, de vous responsabiliser. Vos devoirs, en revanche, viendront avec un standing équivalent, amenant une certaine… tolérance envers vos idioties, dans une certaine mesure, ainsi que la possibilité de continuer vos entraînements sous supervision et dans une dimension de poche spécialement conçue à cet effet. Qu'en dites-vous?


Cette fois, c'est Yoru qui réfléchit. Elle s'affale dans un coin de la cellule, sur ce qui lui sert de lit, et croise les jambes d'un air fermé. Et puis finalement, le verdict tombe.


- J'en dis que pour quelqu'un qui a besoin de moi, vous vous prenez vraiment pas pour de la merde. Si vous tenez tant que ça à ce que je sorte, commencez par faire venir un officier du Kidōshū pour s'excuser officiellement de m'avoir traitée comme une débile. J'y réfléchirai après.


L'envoyé du Gotei se fige.


- Si je comprends bien, vous refuseriez la liberté par simple question d'ego blessé?

- Ben ouais. Pour vous c'est un ego blessé, mais pour moi, c'est le travail de ma vie. Vous savez, si je suis là, c'est parce que ces trous de balle tiraient la tronche dès que j'évoquais l'idée de faire évoluer la discipline du Kidō. Et là, maintenant qu'ils ont capté que finalement ce serait pas si mal, je devrais revenir au pied comme un bon clébard? Des excuses officielles, ce serait la moindre des choses, non?


Sans se soucier de conserver les apparences, il s'attrape la tête à deux mains. Qu'est-ce que c'est que cette tarée? Est-ce qu'elle réalise seulement la situation dans laquelle elle se trouve?


- Je peux aussi vous faire sortir d'ici de force et vous catapulter dans vos nouveaux quartiers... ou simplement vous laisser ici un petit millénaire de plus. C'est moi qui juge de votre état mental et de votre capacité à être réintégrée dans les forces du Seireitei. Vous en êtes bien consciente, j'imagine?


Yoru se fige net. Touchée. Visiblement, elle n'a pas pensé à ça plus tôt. Elle fait la grimace, et sa réponse semble lui coûter.


- Bon, vous marquez un point. J'ai pas trop le choix, j'imagine. Mais n'espérez pas me voir lâcher l'affaire, pigé?

- Comme vous voudrez. Ravi d'avoir pu vous faire entendre raison.


Il ne s'étale pas sur le sujet, soulagé qu'il est d'avoir réussi à convaincre sa drôle de prisonnière. Finalement, ç'aura été facile. Presque trop, en fait, mais il ne s'en plaindra pas. Tout ce qui compte, à ses yeux, c'est de faire le boulot pour lequel on l'a envoyé ici… et, idéalement, ne plus jamais avoir affaire à l'experte en Kidō.

A compter de ce jour, Yoru est à nouveau une Shinigami libre.


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- EXTRAITS D'ÉCHANGES DE MISSIVES - 2019 -


de : COMMANDANT EN SECOND YANE YORU (KIDÔSHÛ)
à : OFFICIER HEIZAEMON GENJIROU (NEUVIÈME DIVISION)


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de : COMMANDANT EN SECOND YANE YORU (KIDÔSHÛ)
à : OFFICIER HEIZAEMON GENJIROU (NEUVIÈME DIVISION)


eeeeeeeeeeeeeeexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxccccccccccccuuuuuuuuuuuuuuu
uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuusssssssssseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
eeeeeeeeeeeeeessssssssssssssssssssssssssssssssssss


de : OFFICIER HEIZAEMON GENJIROU (NEUVIÈME DIVISION)
à : OFFICIER KANENARI OSAMU (KIDÔSHÛ)


Kanenari-san,

Votre commandante en second continue d'utiliser les moyens de communication inter-divisions pour se rappeler à mon bon souvenir. Je reçois ses messages tous les jours sans faute depuis des semaines. Pourquoi ne pas céder à ses exigences? Vous étiez présent à l'époque où elle a été arrêtée, votre parole suffirait sûrement à la satisfaire.

- H.G.

de : OFFICIER KANENARI OSAMU (KIDÔSHÛ)
à : OFFICIER HEIZAEMON GENJIROU (NEUVIÈME DIVISION)


Heizaemon-san,

Je vous l'ai déjà dit : personne ici n'a souhaité l'avoir en tant que supérieure. Si le choix n'avait tenu qu'à nous, nous vous l'aurions renvoyée pour la réintégrer dans sa cellule. Je refuse de m'excuser tant qu'elle n'aura pas prouvé son leadership. Pour la plupart de nos membres, elle n'est qu'une illuminée qui joue avec le feu.

Navré, mais vos exigences sont excessives, pour quelqu'un qui nous a imposé de servir sous le commandement d'une criminelle.

- K.O.

de : OFFICIER HEIZAEMON GENJIROU (NEUVIÈME DIVISION)
à : OFFICIER KANENARI OSAMU (KIDÔSHÛ)


Kanenari-san,

Votre indifférence me peine. J'ai tenté de contacter votre hiérarchie, mais sans succès. Les hautes sphères restent muettes à mes plaintes. Il semblerait que la structure du Gotei 13 soit en plein changement. J'imagine que personne n'a de temps à consacrer à un problème aussi trivial, d'autant plus que les échos concernant le travail de la concernée sont étonnamment bons. Elle sait couvrir ses arrières.

Je vais me contenter d'ignorer ses missives jusqu'à nouvel ordre. Je vous en prie, prenez le temps de réfléchir à ma requête.

- H.G.

de : OFFICIER HEIZAEMON GENJIROU (NEUVIÈME DIVISION)
à : OFFICIER KANENARI OSAMU (KIDÔSHÛ)


Kanenari-san,

Votre commandante en second a glissé une missive urgente au milieu de son harcèlement habituel. J'ai écopé d'un blâme pour ne pas l'avoir traitée à temps.

Merci d'accéder au plus vite à sa demande, avant que la qualité de notre communication en pâtisse.

- H.G.

de : OFFICIER KANENARI OSAMU (KIDÔSHÛ)
à : OFFICIER HEIZAEMON GENJIROU (NEUVIÈME DIVISION)


Non. Je refuse d'avoir affaire à elle.

Vous l'avez sortie de sa cellule, vous avez signé les documents garantissant son aptitude pour ce poste; vous veillerez donc à en assumer les retombées.

- K.O.


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- QUELQUE PART AU SEIREITEI - 2023 -



Ses doigts glissent avec dextérité à la surface de son smartphone, et l'instant suivant, l'enceinte Bluetooth crache ses premières notes. Yoru, elle, s'étire et titube vers la pièce d'eau. Dix minutes plus tard, elle en émerge, mieux réveillée. La playlist embraye sur la discographie complète des Miracles.

Puis elle repart. Pose devant le miroir, attrape sa brosse, se coiffe comme à son habitude.

Chanson suivante. Retourne attraper son mascara, et l'applique en deux temps trois mouvements.

Un coup de rouge à lèvres au passage, évidemment. Quelle couleur? Elle jette un œil critique à ses ongles. On tente l'acajou, cette fois. Le temps d'assortir tout ça.

Chanson suivante.

Ouvre son placard, ondulant des épaules au rythme de la musique. Soixante ans plus tard, et la basse est toujours aussi bonne, putain.

Un uniforme propre? Plusieurs. Elle en attrape un, l'enfile, décrète qu'elle a la flemme de le fermer. Elle enfile simplement sa veste violette, indicative de son grade, par-dessus. Une odeur entêtante de patchouli s'en dégage toujours. Elle aime bien. C'est réconfortant.

Retour devant le miroir, petit tour sur elle-même, inspection de haut en bas.

Parfait.

Retourne dans le salon, et se sert une généreuse portion de riz dans son rice cooker. Comment les Shinigami ont-ils fait pour se passer de cette technologie pendant tout ce temps?

Elle hésite un moment, puis attrape le bocal d'umeboshi. Vide. Zut.

Sitôt son repas terminé, elle saisit l'enceinte Bluetooth, la passe à la ceinture de son hakama, et retourne devant son miroir. Est-ce qu'elle a l'air d'en imposer?

Comme d'habitude : on la croirait presque sortie d'un gang de délinquants japonais. Elle s'en fout totalement. Son uniforme est porté et reconnaissable. Pour faire bonne mesure, elle attrape pêle-mêle une poignée de bagues et bracelets, qu'elle glisse minutieusement à ses mains dans un cliquetis métallique.

Elle s'approche de l'entrée de son appartement, enfile d'énormes bottes en cuir noir aux grosses sangles d'acier, et attrape son Zanpakutō, soigneusement déposé sur un socle adapté. Elle passe l'arme à sa ceinture. Enfin, elle attrape l'une de ses paires de lunettes favorites - celle dont les verres sont teintés d'orange. La touche finale !

Quelle classe, dites donc.

Elle ouvre la porte.


- Yane-san.


Elle se fige un instant, et regarde l'heure. Ponctuel, l'animal.

Le trouduc raide comme la justice qui campe devant sa porte? Un certain officier de la Neuvième Division. Il est seul, évidemment : c'est elle qui lui a demandé de la rejoindre ici.

Et, avec un grand sourire, elle embraye sur la question du jour :


- Alors, elles en sont où, mes excuses officielles?


Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū P-shini

HRP

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Comment avez-vous connu le forum : J'ai un blanc... je suis sûr que ça va me revenir...
Parrain : Le blanc en question.

Est-ce un double-compte ? 18ème compte de Shinjiro (c'est faux)



Dernière édition par Yane Yoru le Mer 7 Sep 2022 - 16:31, édité 12 fois
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Yane Yoru

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Naoki Shiori

Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Sam 3 Sep 2022 - 14:43 - Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū

Bienvenue sur BTC Yoru ! Un correcteur se chargera de passer sur ta fiche lorsque tu signaleras sa finalisation. Si tu as des questions, n'hésites pas à les poser dans le bureau du Staff.

Bon courage pour ta phase de rédaction !

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Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū Saori-13
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Naoki Shiori

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Yane Yoru

Données Spirituelles
Grade: Commandante en chef du Kidōshū
Mer 7 Sep 2022 - 5:59 - Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū

Swiggity swooty, cette prez est finie !

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Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū ErZ8qgi
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Yane Yoru

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Kuchiki Haruka

Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Sixième Division
Sam 10 Sep 2022 - 14:59 - Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū

Bonjour Yoru !

J'ai le plaisir de te valider au grade de Commandante en second du Kidōshū !

Ton rang attribué est celui d'expert, ce qui te donne droit à 12 PC, 3 PB et 2600 Reiryoku à répartir librement dans ta FT. Tu disposes également de 2100 PV, sans parler les :
  • 5 techniques N1 ;
  • 4 techniques N2 ;
  • 2 techniques N3 ;
  • 1 technique N4 ;
  • 2 aptitudes (1 N1 & 1 N2).

Pour constituer ta fiche technique, je t'invite à relire plus avant le système de combat et suivre le modèle de FT dans ta zone de faction où tu pourras poster ton sujet.

Comme d'accoutumée, le bureau du Staff est à ta disposition en cas de question. Ou de gâteau.

Je te souhaite à présent bon jeu sur BTC, au plaisir de te rencontrer en RP !

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Yane Yoru - Commandante en second du Kidōshū EEHHKP5
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t1454-kuchiki-haruka-en-cou

Kuchiki Haruka

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